Dans une série de propositions sur la santé présentées mercredi 9 juillet, le Medef plaide pour généraliser la vaccination en entreprise et souhaite ouvrir le débat du remboursement des arrêts de travail des salariés non vaccinés contre la grippe.

Dans une série de propositions sur la santé présentées mercredi 9 juillet, le Medef plaide pour généraliser la vaccination en entreprise et souhaite ouvrir le débat du remboursement des arrêts de travail des salariés non vaccinés contre la grippe.
Dans son rapport annuel sur la situation des finances publiques, mercredi 2 juillet, la Cour des comptes souligne la fragilité des choix budgétaires du gouvernement en 2025, et, face à la difficulté à maîtriser les dépenses, met en garde sur la soutenabilité de la dette.
En mobilisant 25 milliards d’euros sur cinq ans en faveur du grand âge et de la santé, la Caisse des dépôts entend donner plus de lisibilité à ses actions, déjà nombreuses, dans ce qu’elle considère être aussi du domaine de la cohésion sociale.
François Bayrou a déclaré dimanche 29 juin que l’exécutif allait prendre ses responsabilités après l’échec des discussions entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites. Il reprendra à la rentrée les points d’accord qui se sont dégagés des échanges. Sans se prononcer à ce stade sur ses arbitrages quant aux dossiers qui ont bloqué un accord final.
Soulignant, jeudi 26 juin, les « nombreux points d’accord » du « conclave » sur les retraites, François Bayrou a laissé « 10 à 15 jours » aux partenaires sociaux pour s’accorder définitivement avant que le gouvernement ne prenne des « dispositions de compromis ». Un texte sera présenté à l’automne au Parlement.
Si « Nicolas qui paie » est devenu, sur les réseaux sociaux, le symbole du « ras-le-bol » fiscal d’une partie de la population, les trentenaires qu’il est censé représenter sont moins mis à contribution que les « quinquas ».
Syndicats et patronat ont renoncé, lundi soir 23 juin, à trouver un accord visant à améliorer la réforme des retraites de 2023.
Lors de la dernière séance du « conclave » sur les retraites, lundi 23 juin, syndicats et patronat ont finalement échoué à trouver un accord pour aménager la réforme des retraites de 2023.
Pendant cinq mois, cet énarque discret de 73 ans, ancien directeur de l’Agirc-Arrco, la retraite complémentaire des salariés du privé, a animé les débats du « conclave » sur les retraites qui s’achèvent lundi 23 juin par une réunion de la dernière chance.
Après une longue journée de négociation, mardi 17 juin, syndicats et patronat n’ont pas réussi à trouver un accord pour aménager la réforme des retraites de 2023. Ils se reverront lundi 23 pour une ultime séance.
La dernière séance de discussions entre syndicats et patronat sur les retraites doit se dérouler mardi 17 juin. Si les positions semblent s’être rapprochées durant le week-end, Matignon pourrait accorder un peu plus de temps si un accord était en vue.
Adoptée en février à l’Assemblée nationale, la taxe Zucman, projet d’un impôt plancher de 2 % du patrimoine des ultrariches, est examinée jeudi 12 juin par le Sénat.
Une étude menée par le groupe de protection sociale Malakoff Humanis souligne que les remboursements des complémentaires santé contribuent en grande partie au faible reste à charge des patients français par rapport à leurs homologues de l’OCDE.
Pour rédiger son encyclique Laudato si’, le pape François s’est notamment appuyé sur les travaux du Giec. Depuis, pour convaincre les politiques, le Vatican continue de travailler étroitement avec les scientifiques de toutes disciplines.
Séduisante sur le papier, où elle pourrait rapporter jusqu’à 25 milliards d’euros, l’idée de geler en 2026 toutes les dépenses de l’État, y compris celles indexées sur l’inflation, apparaît difficile à mettre en œuvre. Certains ministres évoquent des pauses dans certaines dépenses.
L’Assemblée nationale examine ce mardi 10 juin le projet de loi d’approbation des comptes de la Sécurité sociale pour 2024. Alors que les dépenses de santé de la France sont jugées « hors de contrôle » par la Cour des comptes, une étude du laboratoire d’idées Terra Nova suggère de revoir le modèle de l’hôpital et de « sortir des logiques de régulation comptable ».
Dans son rapport 2025, l’Observatoire des inégalités souligne que les plus pauvres ne sont pas forcément plus exposés à la pollution de l’air, mais qu’ils subissent de plein fouet ses conséquences sur la santé et doivent faire plus d’efforts pour s’adapter au changement climatique.
À quelques semaines de quitter ses fonctions, le directeur général de l’Insee Jean-Luc Tavernier met en garde contre la tentation de fétichiser certains indicateurs au détriment de la complexité des phénomènes. Il souligne aussi la nécessaire indépendance de l’institution qu’il a dirigée pendant treize ans.
Interrogé mercredi 28 mai sur les textes relatifs à la fin de vie votés la veille par l’Assemblée nationale, le ministre de la santé Yannick Neuder a fait part de son opposition au délit d’entrave inscrit dans le projet de loi qui risque, selon lui, de pousser les soignants à se détourner des soins palliatifs.
Le premier ministre François Bayrou entend présenter début juillet un plan de redressement des comptes publics, alors que les signaux d’alerte sur la situation financière de la France se multiplient. Selon la Cour des comptes, la Sécurité sociale se dirige vers un « défaut de paiement ».
Relancée par le patronat dans la concertation sur les retraites, défendue par des candidats de droite et du centre en vue de la présidentielle 2027, la retraite par capitalisation commence à entrer dans les esprits, y compris du côté syndical où l’on met toutefois en garde contre toute recette miracle.
La perte du « AAA » des États-Unis par Moody’s, vendredi 16 mai, est le signe d’une inquiétude des marchés devant la politique économique de Donald Trump, mais aussi des menaces qu’il fait peser sur la stabilité institutionnelle du pays risquant de miner la confiance institutionnelle dans le dollar.
Le pape Léon XIV, élu pour succéder à François au second jour du conclave le 8 mai dernier, a célébré la messe inaugurale de son pontificat ce dimanche 18 mai 2025 sur la place Saint-Pierre, au Vatican. À cette occasion, Robert Prevost a reçu le pallium et l’anneau du pêcheur, symboles du pouvoir pontifical.
Dimanche 18 mai, des délégations du monde entier seront présentes place Saint-Pierre à la messe pour le début du ministère pétrinien du pape Léon XIV. Ni sacre, ni intronisation, mais une liturgie qui s’annonce remplie de symboles.
Chaque jour, nos envoyés spéciaux à Rome vous racontent ce qui se vit au Vatican depuis la mort de François et l’élection de son successeur. Décryptages, analyses, reportages, pour tout comprendre de ce qui se joue dans le plus petit État du monde. D’UN PAPE À L’AUTRE.
Le pape Léon XIV a rencontré, lundi 12 mai, les journalistes du monde entier accrédités au Vatican. Tout en faisant l’éloge de la profession, il a répondu à la volée à des questions informelles sur ses prochains voyages.
Les premières interventions de Léon XIV soulignent une forte continuité avec François, même si le nouveau pape apporte sa touche augustinienne et affiche le souci de travailler dans une plus grande collégialité.
Léon XIV devrait loger dans l’appartement pontifical, au premier étage du Palais apostolique, délaissé par François pendant plus de douze ans. Chaque jour, nos envoyés spéciaux à Rome vous racontent ce qui se vit au Vatican depuis la mort de François et l’élection de son successeur. D’UN PAPE À L’AUTRE.
Le pape Léon XIV a plaidé dimanche 11 mai 2025 pour une paix « juste » et « durable » en Ukraine et à un cessez-le-feu à Gaza, lors de sa première prière dominicale depuis son élection, au balcon de la basilique Saint-Pierre. Il souhaite aussi que l’Église donne aux jeunes des « modèles crédibles ».
Chaque jour, nos envoyés spéciaux à Rome vous racontent ce qui se vit au Vatican en ce temps si particulier jusqu’à l’élection du successeur de François. Décryptages, analyses, reportages, pour tout comprendre de ce qui se joue dans le plus petit État du monde. D’UN PAPE À L’AUTRE.
Le pape Léon XIV a rencontré pendant deux heures les cardinaux, samedi 10 mai. Son court discours réaffirmant la « pleine adhésion » au concile Vatican II, a été suivi d’une « sorte de partage » avec les cardinaux, décrit comme une « conversation libre » par le Saint-Siège.
Le cardinal Robert Francis Prevost a été élu 266e successeur de Pierre par les cardinaux au terme du conclave, le 8 mai 2025. Monarque absolu dans le minuscule État de la Cité du Vatican, où il cumule les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, le pape dispose avant tout d’une autorité morale : s’ils sont larges, ses pouvoirs sur les catholiques sont avant tout spirituels et marqués par son devoir de maintenir l’unité de l’Église.
Le nouveau pape Léon XIV, élu jeudi comme successeur de François, a présidé sa première messe ce vendredi 9 mai 2025 avec les cardinaux, dans la chapelle Sixtine. La messe d’inauguration de son pontificat aura lieu dimanche 18 mai. Des personnalités du monde entier sont attendues pour cet événement.
Le nouveau pape Léon XIV a célébré, vendredi 9 mai dans la chapelle Sixtine, sa première messe avec les cardinaux qui l’avaient élu la veille. Il a mis en garde contre la tentation de réduire l’Église « à la magnificence de ses structures ou à la grandeur de ses constructions ».
Le nouveau pape Léon XIV, élu jeudi 8 mai 2025, est enraciné dans la spiritualité augustinienne marquée par la communauté et l’unité, explique le père Joseph Farrell, vicaire général de l’ordre de saint Augustin, dont le cardinal Robert Prevost a été prieur général de 2001 à 2013.
Le cardinal américain Robert Prevost, 69 ans, a été élu pape ce jeudi 8 mai 2025 à 18 h 08. Ce religieux augustin a longtemps été missionnaire au Pérou avant d’être appelé à Rome par François, en 2023, comme préfet du dicastère pour les évêques. En le choisissant, les cardinaux confirment le choix d’une Église ouverte, multiculturelle et missionnaire.
Au second jour du conclave, jeudi 8 mai 2025 à 18 h 08, une fumée blanche s’est échappée de la chapelle Sixtine. Le cardinal américain Robert Prevost a été élu pape, prenant le nom de Léon XIV. « La paix soit avec vous tous », a lancé le successeur de François dans sa première adresse à la foule place Saint-Pierre.
Conseiller général de l’ordre de saint Augustin quand le pape Léon XIV en était le prieur général (2001-2013), le père Luciano De Michelis a travaillé plusieurs années avec le nouveau pape.
Chaque jour, nos envoyés spéciaux à Rome vous racontent ce qui se vit au Vatican en ce temps si particulier jusqu’à l’élection du successeur de François. Décryptages, analyses, reportages, pour tout comprendre de ce qui se joue dans le plus petit État du monde. D’UN PAPE À L’AUTRE.
A 18 heures 08 ce jeudi 8 mai, la fumée blanche s’est élevée dans le ciel de Rome signe qu’un pape a été élu. Durant près d’une heure, ils ont attendu l’apparition au balcon du nouveau pape, Léon XIV, qui a lancé un vibrant appel à la paix « pour tous ».
De l’éthique sexuelle aux finances vaticanes, de la crise des abus à la diplomatie internationale, le successeur du pape François devra affronter des défis considérables. La Croix présente douze chantiers majeurs qui attendent Léon XIV et qui détermineront sa capacité à incarner une voix prophétique et crédible dans un monde et une Église en tension.
La fumée blanche vient de s’échapper de la cheminée de la chapelle Sixtine, jeudi 8 mai 2025, annonçant l’élection du nouveau pape. Près d’une heure sépare généralement la fumée blanche de son apparition sur la place Saint-Pierre. Des premières minutes bien remplies pour le nouveau chef de l’église catholique et ceux qui l’ont élu.
Sans surprise, les 133 cardinaux électeurs rassemblés dans la chapelle Sixtine pour le conclave ne sont pas parvenus à élire un pape dès le premier tour de scrutin, mercredi 7 mai. Sur la place Saint-Pierre, les fidèles du monde entier ont longuement attendu la fumée noire.
Vous êtes nombreux à nous envoyer vos questions sur l’élection du nouveau pape. Déroulement du conclave, cardinaux, secret du vote… Les journalistes de La Croix Nicolas Senèze et Arnaud Alibert ont répondu mercredi 7 mai 2025 à vos interrogations, pour vous aider à comprendre cet événement historique.
Pour élire un successeur au pape François, les cardinaux électeurs se réuniront à huis clos dans la chapelle Sixtine à partir du 7 mai. Ancré dans les âges, le rituel du conclave obéit à des règles précises et parfois fastidieuses pour assurer la liberté de choix des cardinaux.
Lorsque les cardinaux sont réunis en conclave, le monde entier scrute la couleur de la fumée qui sort de la chapelle Sixtine. En 2013, c’est ainsi que l’on a appris l’élection du pape François, mort lundi 21 avril. Les regards seront à nouveau tournés vers la cheminée dès le mercredi 7 mai pour le conclave 2025.
Après un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s’en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.
Le 7 mai 2025, les cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – entreront en conclave pour élire le prochain pape et successeur de François. Depuis 1878, tous les conclaves se sont déroulés à la chapelle Sixtine au cœur du Vatican, dans un décor puissamment lié à la papauté.
Philippe Chenaux (1), professeur émérite d’histoire de l’Église moderne et contemporaine à l’Université pontificale du Latran, analyse une semaine avant le conclave qui se tiendra à partir du 7 mai, les enjeux et les coutumes de cette réunion vaticane.
Américain de naissance et religieux augustin, l’actuel préfet du dicastère pour les évêques, longtemps missionnaire puis évêque au Pérou, s’attache à dépasser les clivages.
La ministre des comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dimanche 27 avril que d’ici à la fin de l’année, un tiers des agences et des opérateurs de l’État qui ne sont pas des universités allaient être fusionnés ou supprimés. De son côté, le Sénat avait validé le 29 janvier la demande du groupe Les Républicains d’une commission d’enquête sur la nébuleuse des agences de l’État. Ces opérateurs, qui brassent 91 milliards d’euros de financement, sont souvent un outil essentiel aux politiques publiques.
À l’ooccasion des obsèques du pape François, samedi 26 avril, La Croix vous propose une sélection de huit livres – dont ceux de plusieurs anciens envoyés spéciaux du journal à Rome – pour mieux comprendre ce pontificat qui laissera une empreinte profonde dans l’histoire de l’Église.
Les obsèques du pape François seront célébrées samedi 26 avril 2025 à 10h sur la place Saint-Pierre de Rome. Au long des siècles, les funérailles papales ont témoigné de la relation de la papauté avec l’Église et le monde.
Vous avez été nombreux à nous envoyer vos questions à la suite de la mort du pape François. Circonstances de son décès, funérailles, conclave… Les journalistes de « La Croix », Arnaud Bevilacqua et Nicolas Senèze, vous ont répondu.
Avec la mort du pape François ce lundi 21 avril, s’achève un pontificat marqué d’une volonté de réformes destinées à redonner à l’Église sa crédibilité évangélisatrice, et qui laissera une empreinte durable dans l’Église.
Constitué depuis la fin du Moyen Âge, le patrimoine artistique du Vatican voulait exprimer la suprématie de la papauté. Aujourd’hui, les trésors du seul État entièrement classé au patrimoine mondial de l’Unesco se veulent un moyen d’éveiller chacun à la transcendance, y compris à travers l’art contemporain.
Selon le rapport de la Cour des comptes publié mercredi 16 avril, 474 niches fiscales ont coûté 95,4 milliards de recettes fiscales en moins en 2024. Mais certaines ne comptent quasiment plus aucun bénéficiaire ou n’apportent qu’un gain minime.
Dans deux rapports et deux avis publiés mercredi 16 avril, la Cour des comptes et le Haut Conseil des finances publiques tournent la page de l’« année noire » 2024 et placent les comptes 2025 sous une stricte surveillance.
Le premier ministre a souhaité, mardi 15 avril, mettre les Français face à la « vérité des chiffres » de l’économie française. Il espère que leur prise de conscience orientera les choix du budget 2026, dans l’optique de voir le déficit de la France revenir sous le seuil des 3 % de PIB en 2029.
Au terme d’une revue de dépenses de l’assurance-maladie, la Cour des comptes estime que 20 milliards d’euros d’économies peuvent être trouvées dans les dépenses de santé.
Dans un second rapport remis au premier ministre, la Cour des comptes relativise l’effet du système de retraites sur le manque de compétitivité de l’économie française, et souligne les efforts à faire pour améliorer l’emploi des seniors.
Si les décisions de Donald Trump vont peser sur la croissance française, les économistes estiment la situation encore trop incertaine pour envisager une récession. Certains soulignent l’opportunité européenne de gagner en compétitivité.
S’éloignant de son objectif de simplification de la vie économique, le projet de loi de simplification, discuté à partir de mardi soir 8 avril à l’Assemblée, est devenu le réceptacle de toutes les crispations sur l’environnement.
Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), explique pourquoi il convient de trouver un nouveau cadre au développement, dans la foulée d’un conseil présidentiel dédié aux partenariats internationaux.
Donald Trump a annoncé, mercredi 2 avril, une série de tarifs douaniers à l’encontre de nombreux partenaires, tournant ainsi la page de décennies de libéralisation commerciale. Parmi les premières victimes de cette offensive d’ampleur figurent la Chine et l’Union européenne. Le choc pour l’économie mondiale s’annonce majeur.
Pour lutter contre la hausse des arrêts maladie en forte progression depuis le Covid, le plafond des indemnités journalières a été abaissé, mardi 1er avril, de 1,8 à 1,4 smic. La mesure d’économie, annoncée par le gouvernement Barnier et reprise par le gouvernement Bayrou, est estimée à 600 millions d’euros.
Le déficit public de la France s’est finalement élevé à 5,8 % en 2024. Moins que les 6,1 % longtemps craints, mais qui souligne toujours l’état préoccupant des finances publiques.
Malgré les déclarations de François Bayrou et le départ ces derniers jours de l’U2P, côté patronal, et de la CGT, côté syndical, les partenaires sociaux ont décidé, jeudi 20 mars, de continuer la concertation visant à améliorer la réforme des retraites. Mais ils veulent imposer leurs règles.
Alors que les ministres de l’économie et des armées réunissent, jeudi 20 mars à Bercy, les financeurs des industries de défense, des voix s’élèvent pour aller puiser dans les dépenses sociales les ressources nécessaires aux nouveaux besoins budgétaires des armées, menaçant le « conclave » sur les retraites.
Après le « non » du premier ministre François Bayrou à un retour à l’âge légal de départ de 62 ans, dimanche 16 mars, la CGT va consulter sa base sur l’opportunité de continuer, ou non, la concertation en cours sur les retraites.
Interrogé dimanche 16 mars sur France Inter, le premier ministre François Bayrou s’est fermement opposé à un retour aux 62 ans de l’âge légal de départ à la retraite. De quoi irriter les syndicats, toujours attachés à l’abrogation de la réforme de 2023.
Chargées respectivement des affaires sociales et du budget, les ministres Catherine Vautrin et Amélie de Montchalin souhaitent que la lutte contre la fraude sociale bénéficie des mêmes moyens légaux que la fraude fiscale. Et que la Sécurité sociale puisse récupérer son dû sur les revenus illicites des délinquants.
Dans le cadre des discussions sur l’adaptation de la réforme des retraites, les partenaires sociaux se sont notamment penchés, jeudi 13 mars, sur le dispositif « carrières longues » dont bénéficient de plus en plus de nouveaux retraités, mais pas forcément ceux auxquels il était initialement destiné.
Depuis son retour à Washington, Donald Trump fait preuve d’une agressivité sans précédent à l’égard du Vieux Continent. Les économies européennes et américaines sont pourtant aujourd’hui largement imbriquées, ce qui complique tant l’imposition des droits de douane que les velléités de boycott.
En deux ans, l’organisme chargé de collecter les cotisations sociales a doublé les redressements liés au travail dissimulé, une des plus importante cause de la fraude sociale.
Malgré les assouplissements budgétaires annoncés par l’Union européenne, les finances publiques françaises manquent de marge de manœuvre pour un effort supplémentaire en faveur de la défense.
Les taxes de 25 % applicables depuis mardi 4 mars aux produits importés aux États-Unis depuis le Mexique et le Canada auront un impact sur toute l’industrie nord-américaine. Elles pourraient aussi relancer l’inflation que Donald Trump entendait juguler.
Le gouvernement a présenté, lundi 3 mars, une nouvelle méthode de pilotage des finances publiques. Il s’agira non seulement de mieux prévoir les recettes fiscales, mais d’organiser, avec le Parlement, les collectivités locales et la Sécurité sociale, un meilleur suivi de la dépense.
Les ministres des finances, Éric Lombard, et du budget, Amélie de Montchalin, présentent lundi 3 mars un plan pour améliorer le pilotage des finances publiques. Il s’agit d’éviter les erreurs qui, en 2023 et 2024, ont conduit Bercy à surestimer les recettes fiscales, participant aux déficits budgétaires records.
Le nouveau président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Amir Reza-Tofighi, estime que les entreprises qui ont besoin de recruter de la main-d’œuvre étrangère dans les métiers manquant de bras ne doivent pas se laisser entraîner dans le débat politique sur l’immigration.
Dénonçant une « mascarade », Force ouvrière, troisième syndicat français de salariés, a annoncé jeudi 27 février quitter la table de la négociation sur le système de retraites.
L’ancien directeur général de l’Agirc-Arrco (2002-2015) a été choisi par le premier ministre François Bayrou pour mener les discussions des partenaires sociaux sur l’avenir du système de retraite, qui commencent ce jeudi 27 février 2025.
Les partenaires sociaux se retrouvent jeudi 27 février 2025 pour tenter de trouver des aménagements à la réforme des retraites de 2023. Mais avec un déficit du système qui, selon la Cour des comptes, s’élèvera à 15 milliards d’euros en 2035, puis à 30 milliards en 2045, les solutions sont peu nombreuses.
La Cour des comptes doit publier jeudi 20 février son état des lieux sur la réalité du déficit des retraites. Dans le cadre des négociations sur la refonte de la réforme, l’idée de François Bayrou de transférer aux syndicats et au patronat la gestion du système des retraites, sur le modèle de l’Agirc-Arrco, suscite des réticences chez les partenaires sociaux.
Le compromis est au cœur du dialogue social. La Croix a organisé la « négo » entre le président de la CFTC, Cyril Chabanier, et François Asselin, à quelques jours de son départ de la Confédération des petites et moyennes entreprises.
Après des années 2023 et 2024 difficiles pour les finances publiques « en roue libre », 2025 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour la Cour des comptes, qui met en garde jeudi 13 février contre « un effet boule de neige ».
Le budget de l’État français pour 2025 a été définitivement adopté au Parlement jeudi 6 février, après un dernier vote au Sénat. La veille, le rejet de la motion de censure déposée par LFI après l’engagement de la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi de finances avait permis son adoption sans vote à l’Assemblée.
Issu du travail de la commission mixte paritaire, vendredi 31 janvier, un projet de loi de finances de compromis est présenté lundi 3 février à l’Assemblée nationale et au Sénat. Si le gouvernement espère le faire passer grâce à la bienveillance des socialistes et à l’article 49.3 de la Constitution, la suite sera plus difficile avec le budget de la Sécurité sociale.
La commission mixte paritaire chargée de trouver un texte de compromis sur le budget se réunit jeudi 30 janvier. Malgré les efforts du ministre des finances, Éric Lombard, pour trouver un accord avec les socialistes, la discussion pourrait achopper sur les propos de François Bayrou sur l’immigration.
La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a suggéré que les retraités les plus aisés contribuent au financement de la protection sociale, et notamment la dépendance. Passage en revue d’idées reçues sur le niveau de vie des retraités.
La Cour de cassation a rejeté mardi 21 janvier les pourvois de l’ancien PDG de France Télécom Didier Lombard et de son numéro deux, rendant définitives leurs condamnations pour harcèlement moral après au moins 19 suicides de salariés.
La Confédération des petites et moyennes entreprises désigne mardi 21 janvier son nouveau président. Il succédera à François Asselin qui, en deux mandats, a su donner une nouvelle visibilité à la seconde organisation patronale.
Le premier ministre a installé vendredi 17 janvier le « conclave » par lequel il souhaite que les partenaires sociaux remettent en chantier la réforme des retraites de 2023. Si la négociation promet d’être difficile, syndicats et patronat veulent être au « rendez-vous de l’histoire ».
Pour le président de la CFTC Cyril Chabanier, qui rencontrera jeudi 16 janvier François Bayrou, la question du financement sera le principal point d’achoppement entre syndicats et patronat lors de la négociation à laquelle le premier ministre les a conviés pour remettre en chantier la réforme des retraites.
Dans sa déclaration à l’Assemblée nationale, mardi 14 janvier, le premier ministre François Bayrou a annoncé que l’avenir de la réforme des retraites serait remis à une discussion des partenaires sociaux. Ceux-ci auront trois mois pour la faire évoluer, tout en maintenant l’équilibre budgétaire.
Le premier ministre François Bayrou doit prononcer son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale ce mardi 14 janvier, un mois après sa nomination. Portrait d’un centriste, entré en politique dans les années 1980 et qui occupe enfin le devant de la scène.
Pour s’assurer de ne pas être censuré par les socialistes, François Bayrou pourrait proposer, lors de sa déclaration à l’Assemblée nationale, mardi 14 janvier, une « suspension » de la réforme des retraites de 2023 avant de la confier à une négociation des partenaires sociaux. Au risque de froisser la droite.
Le premier ministre, qui dénonçait hier un « déficit caché de 30 milliards d’euros » dans le régime des retraites, serait prêt à revoir la réforme de 2023, y compris sur le passage de 62 ans à 64 ans de l’âge légal de départ.
La Cour des comptes a suggéré jeudi 9 janvier 2025 d’en finir définitivement avec les dernières mesures d’urgence visant à faire face aux crises sanitaire et énergétique. De quoi permettre 6 milliards d’euros d’économies budgétaires à l’horizon 2027.
La « loi spéciale » votée le 18 décembre permet à l’État de percevoir l’impôt, mais sans en changer le barème. Pour palier la situation, le gouvernement Bayrou table sur un vote du budget 2025 autour de la mi-février.
Même sans budget, l’essentiel des services publics peut continuer à fonctionner avec le minimum nécessaire grâce au régime des « services votés ». Mais l’incertitude politique pèse sur l’investissement public et, par-delà, sur la croissance.
Prononcée en octobre 2023 par le conseil des ministres, la dissolution de l’organisation d’extrême droite catholique Civitas a été confirmée lundi 30 décembre par le Conseil d’État.
Après une baisse liée à la crise du Covid-19, l’espérance de vie à 65 ans, et notamment celle en bonne santé, repart à la hausse, indique une étude de la Drees publiée mardi 31 décembre, rallongeant les années de retraite.
Pour assurer une plus grande cohérence dans la lutte contre les addictions, le Conseil des prélèvements obligatoires a recommandé lundi 23 décembre 2024 une refonte de la fiscalité des jeux d’argent et de hasard. Cet organisme lié à la Cour des comptes suggère notamment de taxer les gains des joueurs.
Dans une tribune commune inédite publiée mardi 17 décembre, organisations patronales et syndicales ont appelé les politiques à mettre fin à « l’instabilité » qui compromet « l’avenir des entreprises et le quotidien des salariés ».
Si le Parlement s’apprête à voter, mercredi 18 décembre, la loi spéciale assurant les ressources de l’État en 2025, l’incertitude sur le vote d’un véritable budget pèse sur les perspectives de croissance.
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité lundi soir 16 décembre le projet de loi spéciale permettant d’assurer les ressources de l’État jusqu’au vote d’un véritable projet de loi de finances au premier trimestre 2025.
Le projet de loi spéciale permettant d’assurer les ressources de l’État jusqu’au vote d’un véritable budget pour 2025 arrive lundi 16 décembre dans l’hémicycle. Jeudi, en commission des finances, les échanges ont été tendus sur la question d’y intégrer l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu.
Président du Conseil national du patronat français (CNPF, l’ancêtre du Medef) de 1981 à 1986, qui a incarné l’opposition du patronat français à François Mitterrand et au programme commun de la gauche, Yvon Gattaz est décédé jeudi 12 décembre à l’âge de 99 ans.
Le conseil des ministres a adopté mercredi 11 décembre le projet de loi spéciale prévoyant la perception des impôts à partir de ce 1er janvier. Le gouvernement insiste sur son caractère provisoire avant l’adoption « le plus vite possible » d’une véritable loi de finances pour 2025.
Emmanuel Macron a poursuivi lundi 9 décembre ses consultations avec les groupes politiques en vue de nommer un premier ministre. Le gouvernement démissionnaire tient prête la loi spéciale qui permettra, en l’absence de budget, de percevoir l’impôt au 1er janvier 2025. Elle est présentée en conseil des ministres, ce mercredi matin.
Alors qu’Emmanuel Macron continue ses consultations, lundi 9 décembre, afin de désigner un premier ministre, des appels au « compromis » et aux « concessions réciproques » se multiplient à gauche comme à droite.
Les fonctionnaires sont en grève jeudi 5 décembre. Malgré la crise politique et la censure du gouvernement de Michel Barnier mercredi soir, les grévistes entendent mettre la pression sur le futur gouvernement, contre les projets autour de l’indemnisation des arrêts maladie et pour une meilleure rémunération.
La censure du gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre 2024, par les députés de gauche et d’extrême-droite à l’Assemblée nationale, aurait de graves conséquences budgétaires. Elle viendrait fragiliser encore plus une économie largement en panne depuis la dissolution de juin dernier.
Sous la menace d’une censure de la gauche et du Rassemblement national, le premier ministre Michel Barnier met en garde contre les conséquences financières d’un rejet du budget. Le gouvernement s’efforce de trouver des compromis, au risque d’édulcorer les mesures de redressement budgétaire.
La Commission européenne a validé, mardi 26 novembre, le plan de la France visant à ramener le déficit sous les 3 % du PIB en 2029. Mais les marchés semblent s’inquiéter de la capacité du gouvernement à faire voter son budget, première étape du plan de redressement présenté à Bruxelles.
Le Sénat a approuvé mardi 26 novembre un budget de la Sécurité sociale qu’il a fortement remanié, forçant le gouvernement à des compromis. La baisse atténuée des allègements de charges, qui fâche les macronistes, sera particulièrement scrutée.
Le Sénat doit achever ce week-end la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Une commission mixte paritaire, qui devrait se dérouler mercredi 27 novembre, pourrait permettre l’adoption du texte, vraisemblablement en utilisant le 49.3 à l’Assemblée. Mais une motion de censure renversant le gouvernement jetterait la procédure budgétaire dans l’inconnu.
Constatant un dérapage des dépenses liées aux médicaments, le gouvernement veut faire davantage contribuer l’industrie pharmaceutique au budget de l’assurance-maladie et transférer une partie des remboursements sur les complémentaires santé.
Pour ne pas diminuer les allègements de charges sociales dont bénéficient les entreprises, le Medef propose de transférer une partie des cotisations salariales vers la TVA. Craignant une hausse des prix, le gouvernement s’y refuse.
Le premier ministre s’exprimera vendredi 15 novembre devant l’Assemblée des départements de France. Ceux-ci financent le social, et notamment la dépendance des personnes âgées, et sont en grande difficulté financière.
Pour financer l’augmentation à venir des dépenses liées à la dépendance, le Sénat suggère d’instituer une nouvelle journée de solidarité, équivalente celle instituée en 2004 et fixée initialement au lundi de Pentecôte. Le gouvernement n’y est pas hostile.
L’Assemblée nationale doit se prononcer par un vote solennel, mardi 12 novembre 2024, sur la partie recettes du projet de loi de finances pour 2025. Le texte, très réécrit par la gauche, est marqué par l’augmentation des recettes fiscales.
Interrogé jeudi 7 novembre par le Sénat sur le décrochage budgétaire en 2023 et 2024, Bruno Le Maire a refusé d’impliquer Emmanuel Macron et son refus d’un projet de loi de finances rectificatif. Mais l’ancien ministre des finances n’a pas épargné l’actuel gouvernement.
Présenté mercredi 6 novembre en conseil des ministres, le projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) acte l’annulation de 5,6 milliards d’euros de crédits supplémentaires. Malgré ce coup de rabot, le déficit public atteindra un record cette année, à 6,1 % du PIB.
La commission des finances de l’Assemblée nationale examine la partie dépenses du projet de loi de finances, qui sera discutée en séance le 12 novembre prochain. À la recherche d’économies, le gouvernement regarde notamment du côté des 5,7 millions de fonctionnaires.
Les députés examinent à partir de lundi 28 octobre 2024 en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le gouvernement prévoit de repousser au 1er juillet 2025 la revalorisation des pensions de retraite pour économiser 3,6 milliards d’euros.
Malgré des prévisions de croissance « optimistes » et une dette publique qui continuera à croître jusqu’en 2027, Bercy espère convaincre les partenaires européens de la France de lui donner jusqu’en 2029 pour ramener son déficit sous les 3 %.
Dans son enquête « Revenus et patrimoine des ménages » publiée jeudi 17 octobre, qui correspond aussi à la Journée mondiale du refus de la misère, l’Insee tente d’estimer la grande pauvreté en France.
Jugeant « discriminatoire » un algorithme permettant de détecter les prestations payées indûment, 15 associations ont attaqué mardi 15 octobre la Caisse nationale d’allocations familiales devant le Conseil d’État.
Alors que les députés du Modem proposent d’épargner les petites retraites du report de la revalorisation des pensions de retraites annoncé par le gouvernement au 1er juillet, une telle disposition serait difficile à mettre en place dès le 1er janvier.
Pour conforter l’égalité fiscale, le conseil des prélèvements obligatoires, lié à la Cour des comptes, suggère de revoir certaines niches fiscales et avantages bénéficiant aux retraités et aux plus aisés, pour alléger les charges pesant sur les familles des classes moyennes.
Alors que l’agence de notation Fitch s’est montrée pessimiste, vendredi 11 octobre, sur la capacité du gouvernement à faire voter le budget 2025 sans concessions. Les propositions fusent pour amender un texte loin de faire consensus, jusque dans la majorité.
Après que la direction du Trésor a fortement surestimé les recettes fiscales de 2023, ce qui a aggravé le déficit, le ministre des finances a promis vendredi 11 octobre aux parlementaires un mode de calcul plus efficace et transparent.
Pour absorber la revalorisation à 30 € du prix de la consultation chez le médecin, l’assurance-maladie pourrait ne plus rembourser que 60 % du coût de celle-ci, contre 70 % aujourd’hui, selon le projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté le 10 octobre. La différence sera prise en charge par les mutuelles.
Le gouvernement a présenté jeudi 10 octobre son projet de budget pour 2025. Si l’évolution de la dépense est limitée, il se défend de vouloir « une cure d’austérité ». Les prélèvements sur certaines entreprises seront relevés.
Le gouvernement présente jeudi 10 octobre 2024 son budget pour l’année 2025. Pour freiner l’envolée du déficit et de la dette publics, il table sur 40 milliards d’euros d’économies et 20 milliards de recettes supplémentaires : un choix difficile au pays de l’État providence et du « ras-le-bol fiscal ».
Le report de six mois de la revalorisation des retraites prévue par le gouvernement devrait permettre d’économiser 1,8 milliard d’euros. Ce choix est envisagé dans la mesure où les retraités sont moins touchés par la pauvreté que le reste de la population.
Le gouvernement a présenté son projet de budget au Haut Conseil des finances publiques. Il prévoit un déficit de 5 % en 2025, ce qui supposera 20 milliards de recettes nouvelles et 40 milliards d’économies.
S’il a annoncé que les « grandes entreprises qui réalisent des profits importants » et les « Français les plus fortunés » seront mis à contribution, Michel Barnier a surtout insisté, dans son discours devant l’Assemblée nationale mardi 1er octobre, sur la réduction des dépenses pour venir à bout des déficits.
Alors que le gouvernement entend lutter contre la fraude sociale pour rétablir les finances publiques, le Haut Conseil du financement de la protection sociale souligne les efforts à poursuivre en la matière et invite à dépasser les « perceptions politiques et médiatiques » du phénomène.
Le président du Medef, Patrick Martin, s’est dit prêt, mardi 24 septembre, à discuter d’une hausse exceptionnelle des impôts des entreprises. Il invite cependant à drastiquement diminuer les dépenses.
Le gouvernement dispose de nombreux leviers pour que « les plus fortunés » et « les très grandes sociétés multinationales » participent à « l’effort de solidarité » évoqué dimanche 22 septembre par le premier ministre pour rétablir l’équilibre des comptes publics.
Spécialiste des questions sociales du groupe Renaissance, Astrid Panosyan-Bouvet, 53 ans, a été nommée le 21 septembre 2024 ministre du travail et de l’emploi. Voyant la politique de l’emploi comme « une alliance entre les politiques, les partenaires sociaux et des pratiques managériales », elle avait critiqué la réforme de l’assurance-chômage
Le jeune macroniste Antoine Armand, 33 ans, a été nommé le 21 septembre ministre de l’économie, des finances et de l’industrie. Mais le Haut-Savoyard devra partager Bercy avec Laurent Saint-Martin, 39 ans, nommé ministre délégué au budget et aux comptes publics, placé directement sous la responsabilité du premier ministre Michel Barnier.
En amont de la nomination de son gouvernement, annoncée pour « avant dimanche » 22 septembre, le premier ministre Michel Barnier (LR) a présenté aux futures composantes de sa majorité de coalition entre le centre et la droite ses grandes priorités, sans entrer dans les mesures concrètes.
Alors que la Martinique connaît de violentes manifestations contre la vie chère, des experts ont proposé au préfet de baisser l’octroi de mer, taxe spécifique à l’outre-mer qui renchérit des prix déjà élevés.
Après sept ans de baisses d’impôts, le premier ministre (LR) Michel Barnier a fait sursauter certains en évoquant une hausse des prélèvements, au nom d’une « situation budgétaire très grave ». Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a suggéré, mardi 17 septembre, « un effort » fiscal « exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et certains gros contribuables ».
La BCE et la Réserve fédérale américaine entérinent actuellement la décrue de l’inflation en baissant leurs taux d’intérêt. Mais l’épisode inflationniste qu’a connu le monde occidental depuis 2020 a laissé des traces dans l’économie.
Dans Les Ogres, à paraître mercredi 18 septembre chez Flammarion, Victor Castanet décrit les dérives du modèle de certaines crèches privées, à la recherche du moindre coût. Son précédent ouvrage, Les Fossoyeurs, portant sur le système Orpea, avait provoqué un séisme dans le secteur du grand âge.
Pour présenter le budget 2025, Michel Barnier souhaite obtenir un délai tant du Parlement français que de Bruxelles. En France, il doit faire face à la pression de la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui souhaite pouvoir étudier le projet de loi de finances dans de bonnes conditions.
Professeur à l’Essec, Laurent Bach a mené avec l’Institut des politiques publiques (IPP) une étude sur la manière dont les plus riches arrivent à faire échapper à l’impôt une partie de leurs revenus.
Alors que le déficit budgétaire se creuse, l’absence de majorité à l’Assemblée et les règles européennes compliquent la construction du budget 2025.
Face à la difficulté de contenir la hausse du coût des indemnités journalières pour arrêt maladie, la Caisse nationale d’assurance-maladie plaide pour une remise à plat d’un système jugé trop complexe.
Le ministre démissionnaire de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a esquissé lundi 9 septembre devant la commission des finances quelques pistes d’économies possibles pour le prochain budget.
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont été un grand succès, salué par les observateurs internationaux. Au lendemain de la cérémonie de clôture, nous avons interrogé dix personnalités impliquées dans leur organisation. Elles nous disent ce qu’elles en ont retenu et les leçons que l’on peut tirer de cet événement « made in France ».
Alors que Bruno Le Maire décrit la hausse des dépenses des collectivités locales comme « le risque principal » pesant sur les comptes publics en 2024, les élus locaux soulignent que le déficit des collectivités territoriales est sans commune mesure avec celui de l’État.
À peine nommé, le nouveau premier ministre Michel Barnier devra s’atteler au budget 2025 : le gouvernement doit en effet impérativement déposer le projet de loi de finances avant le mardi 1er octobre.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a nommé Michel Barnier, premier ministre, jeudi 5 septembre, au terme de longues consultations. Budget, assurance-chômage, école, hôpitaux, nucléaire : cinq dossiers attendent des décisions rapides du futur locataire de Matignon.
Entre l’abrogation prônée par la gauche et le Rassemblement national, et le souhait d’Emmanuel Macron et de la droite de la préserver, la réforme des retraites de 2023 est au cœur des discussions pour trouver un premier ministre.
La Cour des comptes a publié, lundi 2 septembre, un rapport accablant sur la gestion des Pieux établissements, qui administrent les biens ecclésiastiques français à Rome. Pointant de graves dysfonctionnements, elle suggère de transformer l’institution séculaire en établissement public.
La formation indépendantiste de Nouvelle-Calédonie a élu à sa tête, samedi 31 août, Christian Tein, incarcéré en métropole pour sa participation aux émeutes de mai dernier. Un choix contesté par une partie des indépendantistes qui dénoncent une « stratégie du chaos » porté par les radicaux.
Si les communes semblent avoir limité l’augmentation de la taxe foncière, de grandes différences demeurent, du fait notamment de fortes disparités sur la valeur locative servant de base au calcul de la taxe.
Alors que le nombre de mises en chantiers de logements s’effondre, Action logement, héritier du « 1 % patronal » et premier bailleur social de France, porte à bout de bras la production de logements en France et appelle le prochain gouvernement à agir de toute urgence.
Le Medef faisait lundi 26 août sa rentrée. Habituellement très courue des ministres, la Rencontre des entrepreneurs de France a été marquée par leur absence, alors que les chefs d’entreprise sont dans l’expectative quant à la politique économique qui sera suivie.
Le gouvernement turc a décrété samedi 10 août que les établissements français du pays ne pourront pas inscrire de nouveaux élèves turcs dès la prochaine rentrée. La Turquie exige de pouvoir créer ses propres écoles en France.
Dès la fin des Jeux olympiques, Nouveau Front populaire, Horizons et Ensemble ont pris la plume cette semaine pour essayer de bâtir une majorité à l’Assemblée nationale. Les ouvertures restent timides.
Le président de la République, qui souhaitait associer largement l’Afrique aux commémorations des 80 ans de la Libération, devra composer avec une faible présence officielle du continent, signe des relations tendues avec les pays qui ont fourni une large partie des soldats qui ont débarqué le 15 août 1944.
Si l’État souhaite capitaliser sur le succès des Jeux olympiques de Paris 2024 pour continuer à développer la pratique sportive, son effort financier en faveur du sport reste limité à côté de l’investissement des collectivités locales et de la dépense privée des Français.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu, lundi 12 août, la décision du premier ministre de refuser à l’association Anticor l’agrément lui permettant de se porter partie civile dans les actions judiciaires en matière de corruption.
La fin des Jeux olympiques, dimanche soir 11 août, devrait marquer la fin de la trêve politique imposée par Emmanuel Macron et relancer les débats sur la nomination d’un nouveau premier ministre.
Relevant de nombreux manquements à la sécurité, le préfet de Dordogne a annulé, fin juillet, un séjour pour handicapés organisé par une structure du même groupe organisateur que celui de Wintzenheim (Haut-Rhin). Onze personnes avaient trouvé la mort il y a tout juste un an, le 9 août 2023.
Au-delà du régime de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, tout le système de protection sociale de la Nouvelle-Calédonie pourrait être mis en danger par la situation économique de l’archipel après les émeutes du printemps 2024.
L’incertitude demeure sur le nom du prochain premier ministre et sur la date de sa nomination. Pendant ce temps, les services de Bercy, sous la houlette du gouvernement démissionnaire, se sont attelés à élaborer un projet de loi de finances. L’objectif est que le prochain gouvernement dispose d’un texte, le budget devant être présenté puis discuté au Parlement selon un calendrier précis.
S’inspirant de la Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes corses de Nazione demandent un gel du corps électoral, discernant dans la forte poussée du Rassemblement national aux législatives un « vote communautaire français » dû à un « apport de population » s’apparentant à « une colonisation de peuplement » par la France.
Dans son programme pour le 2nd tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a mis trois priorités en avant : le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Le RN vise l’obtention d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour le mettre en oeuvre.
La mise en place d’un « front républicain » contre le Rassemblement national dépend autant des consignes de vote des partis que de la manière dont les électeurs, soumis aujourd’hui à de multiples influences, y souscrivent.
Malgré une participation en hausse, les circonscriptions d’outre-mer qui votaient samedi 29 juin n’ont permis l’élection que de deux députés dès le premier tour. Les députés sortants sont en bonne position dans la plupart des autres circonscriptions ultramarines.
Partir, résister ou tenter de limiter les dégâts de l’intérieur : entre sens du service public et risque d’un conflit de valeurs, les hauts fonctionnaires s’interrogent sur l’attitude à adopter face à un éventuel gouvernement du Rassemblement national qui saperait les fondements d’un État de droit, avant les élections législatives.
Des entrepreneurs des Hauts-de-France, dont l’association familiale Mulliez, détentrice d’Auchan, Leroy Merlin ou Decathlon, ont appelé lundi 24 juin les Français à soutenir aux législatives des dimanches 30 juin et 7 juillet les candidats « qui portent des messages de confiance, de coopération et de responsabilité », afin de garantir la « stabilité » de l’économie du pays. Mercredi 19 juin, le Medef, première organisation patronale française, avait qualifié de « dangereuses » pour l’économie française des mesures proposées par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire.
Quinze organisations patronales, dont le Medef, la CPME et l’U2P, avaient convié jeudi 20 juin les principaux candidats à développer leur programme économique.
Tout en soulignant que la France « est sur la bonne voie pour résoudre ses déséquilibres macroéconomiques », la Commission européenne estime que son déficit à 5,5 % du PIB en 2023 justifie l’ouverture d’une « procédure de déficit excessif ».
Alors que la Commission européenne est en passe de déclencher, ce mercredi 19 juin, une procédure pour déficit excessif contre la France, la dette française reste sous la surveillance inquiète des marchés financiers quant à la crédibilité des programmes économiques des partis en lice aux élections législatives.
Dans son rapport annuel publié jeudi 13 juin, le Conseil d’orientation des retraites (COR) confirme l’accentuation du déficit du système français de retraite, malgré la réforme de 2023. Et ouvre, en pleine campagne des législatives, la porte à une nouvelle réforme.
Rappelant que les entreprises ont besoin d’un climat de confiance, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), François Asselin, met en garde contre les « réponses faciles à des problèmes extrêmement complexes ».
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a atténué, le soir du mardi 11 juin sur France 2, la position de son parti sur les retraites, expliquant que revenir sur la réforme d’Emmanuel Macron n’interviendrait que dans un « second temps » s’il arrivait au pouvoir.
Le rapport annuel de la Direction générale des finances publiques, publié mardi 11 juin, souligne un renforcement de la lutte contre la fraude.
La dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée dimanche 9 juin par Emmanuel Macron, met automatiquement fin à la session parlementaire. Projets et propositions de loi cessent d’être discutés, y compris au Sénat, et les commissions d’enquête sont elles aussi supprimées.
Publié ce mercredi 5 juin par l’Observatoire des inégalités, le rapport 2024 sur les riches en France confirme le creusement de l’écart entre les plus aisés et les plus modestes. Mais si richesse et patrimoine vont de pair, la richesse en France reste étroitement liée au travail.
Une majorité de syndicats de médecins a signé, mardi 4 juin, une nouvelle convention avec l’assurance-maladie. Celle-ci prévoit notamment de revaloriser à 30 € la consultation chez un généraliste.
La modification périodique de la méthode et des bases du calcul des comptes nationaux par l’Insee pourrait avoir un effet sur les chiffres du PIB ou de la dette.
L’agence Standard & Poor’s doit se prononcer vendredi 31 mai sur la note de la dette souveraine de la France. À l’Assemblée, à l’initiative des Républicains, les députés se penchent sur les causes de l’augmentation de 911 milliards d’euros de la dette française depuis la première élection d’Emmanuel Macron en 2017.
Face à la persistance du déficit de la Sécurité sociale, la Cour des comptes invite à une réflexion plus poussée sur les arrêts de travail, et envisage de percevoir des cotisations sociales sur les compléments de salaires, dont la prime de partage de la valeur.
Face aux catastrophes naturelles ou aux émeutes, les communes voient leurs tarifs d’assurance grimper en flèche. Élus et gouvernement tentent de trouver des solutions pour accompagner les collectivités sur un marché à faible concurrence.
Réunis à Stresa (Italie), les ministres des finances du G7 ont convenu d’entamer un travail sur une taxation minimale des individus au niveau international.
Les 38 listes déposées en France pour les élections européennes du 9 juin constituent un record, qui s’explique autant par le mode de scrutin proportionnel, l’existence d’une circonscription unique que le sujet européen qui permet à de petites formations d’exister dans le débat électoral.
La France contribue davantage au budget européen qu’elle ne reçoit en retour. Toutefois, les bénéfices de son appartenance à l’Union européenne doivent s’envisager au-delà de cette approche purement comptable. Appartenir à un grand marché donne un pouvoir de négociation important qui bénéficie aux Français.
Estimant que le gouvernement ne tient pas ses promesses d’une mise en œuvre progressive de la réforme des retraites à la RATP, l’Unsa hausse le ton. À moins de trois mois des Jeux olympiques, le ciel social s’assombrit pour le gouvernement.
Poussé par l’affaire McKinsey, l’État a divisé par trois le recours aux cabinets privés de conseil. Voulant mieux s’appuyer sur les compétences de l’administration, il a même lancé en mars sa propre agence de conseil interne.
Derrière l’unité syndicale, le défilé parisien du 1er-Mai, moins étoffé qu’au moment de la réforme des retraites, rassemblait sur des mots d’ordre différents. Si elle cristallise l’opposition, la réforme de l’assurance-chômage peine à mobiliser.