Conflit Inde-Pakistan : dernières actus

Après quatre jours de combats intenses, un cessez-le-feu a été annoncé samedi 10 mai entre l’Inde et le Pakistan. Soulagées, les populations frontalières restent vigilantes au Pakistan, après des violations signalées de part et d’autre.

Le rôle des Etats-Unis reste flou dans ce cessez-le-feu annoncé entre les deux pays qui s’affrontent depuis mercredi. Durant la nuit, les attaques s’étaient poursuivies entre les deux rivaux, avec des frappes de missiles et de drones touchant des objectifs militaires et civils.

En pleine confrontation militaire entre le Pakistan et l’Inde, d’importantes explosions ont secoué jeudi 8 mai 2025 l’aéroport de Jammu, une ville du Cachemire indien, au deuxième jour de la violente confrontation militaire en cours entre les deux pays.

La région disputée du Cachemire est au centre de la nouvelle confrontation entre l’Inde et le Pakistan. Depuis la partition de 1947, cette zone montagneuse contrôlée par New Delhi mais peuplée d’une majorité de Cachemiris musulmans n’a cessé d’être une pomme de discorde entre les deux pays voisins.

De violents échanges d’artillerie ont éclaté mercredi 7 mai 2025 entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire, peu après des frappes indiennes en réponse à l’attentat du 22 avril. Plusieurs civils pakistanais ont été tués et blessés, selon l’armée pakistanaise. Islamabad a appelé à « faire rendre des comptes » à l’Inde.

Ces deux pays qui s’affrontent militairement depuis le mardi 6 mai sont aussi des puissances nucléaires. Que sait-on de leur arsenal atomique, de leur doctrine et faut-il craindre qu’ils l’utilisent ?

Les attentats du 22 avril, qui ont fait 26 morts, ont provoqué une escalade sans merci entre l’Inde et le Pakistan. Dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, elle s’est transformée en affrontement militaire, dont les habitants de la zone frontalière disputée entre les deux pays sont les premières victimes.

L’Inde a annoncé mardi 6 mai 2025 qu’elle allait « couper l’eau » des fleuves qui prennent leurs sources sur son territoire et irriguent en aval le Pakistan. Cette décision intervient après l’attentat meurtrier commis au Cachemire indien, qui a fait 26 morts le 22 avril dans la ville touristique de Pahalgam.

Depuis l’attentat du 22 avril, qui a fait 26 morts, les tensions entre l’Inde et le Pakistan, que New Delhi désigne comme commanditaire de la tuerie, sont au plus haut. Les Kashmiris, eux, font les frais de ce duel à répétition entre les frères ennemis.

Les échanges de tirs se sont poursuivis jeudi 1er mai entre l’Inde et le Pakistan au Cachemire. La tension reste vive entre les deux pays depuis une attaque meurtrière contre des touristes en Inde et malgré un appel des États-Unis à la désescalade.

Un attentat au Cachemire a provoqué une escalade entre l’Inde et le Pakistan, qui se disputent sa frontière. Sous le choc, les habitants du Cachemire témoignent de leur désir de vivre en paix après une insurrection armée et cinq ans de suspension des libertés.

Les autorités indiennes ont appelé jeudi 24 avril les ressortissants pakistanais à quitter le pays et ont fermé la frontière avec le pays voisin. Elles tiennent le Pakistan pour responsable de la tuerie survenue au Cachemire mardi. Le risque d’un conflit entre deux puissances nucléaires est ravivé.

Des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes au Cachemire indien mardi 22 avril 2025, faisant au moins 24 morts. Les autorités locales dénoncent l’une des pires attaques sur des civils depuis des années tandis que le vice-président américain évoque une « attaque terroriste dévastatrice ».

La région indienne disputée du Jammu-et-Cachemire vote pour la première fois depuis dix ans à partir de ce 18 septembre afin d’élire ses représentants régionaux. Plusieurs dirigeants séparatistes ont présenté leurs candidatures.

La Cour suprême de l’Inde a confirmé le retrait de l’autonomie de la région du Cachemire, lundi 11 décembre. La juridiction avalise ainsi la décision du gouvernement du premier ministre Narendra Modi de mettre fin au statut de semi-autonomie de cette zone, foyer d’insurrection depuis plusieurs décennies.

L’été, les tribus nomades du désert froid du Changthang, au Ladakh, vivent à près de 5 000 m d’altitude avec leurs troupeaux de yaks, moutons et chèvres pashmina. De cette vie rude et austère sont issues les laines les plus douces et raffinées de la planète.

Un ambassadeur indien a publiquement rencontré pour la première fois un représentant du mouvement islamiste afghan. Après l’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan, New Delhi craint de se laisser distancer par la Chine et l’éternel rival pakistanais.

Après deux ans d’escarmouches dans la région du Cachemire, Islamabad et New Delhi tentent de calmer le jeu. Les autorités indiennes ont ainsi dénoncé plus de 5 000 violations du cessez-le-feu de la part du Pakistan l’année dernière.

Narendra Modi a lancé, mercredi 5 août, dans un geste très politique, le chantier d’un temple hindou à Ayodhya sur les ruines d’une mosquée, jour anniversaire de la révocation brutale de l’autonomie du Cachemire indien, majoritairement musulman.

Un an après la fin de l’autonomie de la province indienne du Cachemire, la population reste soumise à un contrôle strict de la part des autorités, restreignant l’économie, l’éducation et les déplacements. Un énième couvre-feu a été imposé aux habitants de la vallée de Srinagar, bastion du mouvement séparatiste cachemiri.

Alors que les cas de Covid-19 continuent de se multiplier en Inde, le gouvernement du Jammu-et-Cachemire a décidé d’annuler le pèlerinage annuel d’Amarnath Yatra, dans une grotte de l’Himalaya, qui attire normalement 300 000 hindous shivaïtes entre le 21 juillet et le 3 septembre.

Shahnaz Bashir, écrivain et journaliste au Cachemire, témoigne du blocage total à l’intérieur de cet État indien disputé depuis 1947 par l’Inde, le Pakistan et la Chine, et placé sous couvre-feu depuis un mois, ce qui provoque de nombreuses difficultés pour la minorité catholique.

Le Festival international du photojournalisme de Perpignan Visa pour l’image met en lumière des reporters qui tentent, malgré des conditions de travail de plus en plus difficiles, de restituer les faits dont ils sont les témoins. « La Croix » présente le travail de Dar Yasin, reporter à Associated Press, qui livre son enquête « Cachemire : une guerre sans fin ».

Depuis la suppression brutale de son autonomie, lundi 5 août, la vallée du Cachemire reste muselée par les forces de l’ordre indiennes. Mais la révolte silencieuse gronde.

En abrogeant l’autonomie du Cachemire indien, le gouvernement de Narendra Modi peut désormais appliquer sa politique nationaliste dans cette région séparatiste au risque de précipiter un nouveau conflit avec le Pakistan. La situation a provoqué une réunion à huis clos du conseil de sécurité des Nations unies. Trois pays réclament tout ou parti de ce territoire stratégique

Depuis la révocation de l’autonomie du Cachemire indien, le gouvernement nationaliste hindou maintient un contrôle sécuritaire sans précédent dans la vallée.

La révocation abrupte de l’autonomie constitutionnelle du Cachemire suscite l’indignation des opposants au gouvernement nationaliste hindou.

Alors que le gouvernement nationaliste hindou du premier ministre Narendra Modi a révoqué l’autonomie constitutionnelle du Cachemire indien, un dispositif sécuritaire sans précédent paralyse la vallée de Srinagar pour parer à tout embrasement. À New Delhi, des Cachemiriens témoignent de la situation.

Le gouvernement de Narendra Modi impose un tournant sans précédent dans le futur de cette province ensanglantée par une insurrection séparatiste

Les autorités nationalistes hindous ont passé lundi 5 août un décret présidentiel abolissant un statut spécial de l’État du Jammu-et-Cachemire (nord), qui était garanti par la Constitution indienne.

Malgré les tensions qui ont animé les deux pays fin février, des représentants pakistanais et indiens se sont retrouvés à Attari, jeudi 14 mars, pour discuter de la création d’un corridor. Ce couloir traverserait la frontière pour permettre à la communauté sikhe d’aller se recueillir, sans visa, au mausolée du fondateur de leur religion à Kartapur.

Le premier ministre pakistanais Imran Khan a indiqué que le pays allait libérer le pilote de l’armée de l’air indienne vendredi 1er mars, afin de contribuer à une désescalade des tensions avec l’Inde.

Le Pakistan a riposté, mercredi 27 février, au bombardement indien sur son sol en abattant deux de ses avions. Passée la démonstration de force, les deux frères ennemis appellent désormais au dialogue.

L’Union européenne et la Chine ont appelé l’Inde et le Pakistan à ne pas sombrer dans la violence, après une frappe indienne sur le territoire pakistanais, mardi 26 février.

L’Inde et l’Iran accusent le Pakistan de soutenir des groupes terroristes sur son sol. Pour George Lefeuvre, chercheur associé à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et spécialiste de l’arc de crise Afghanistan-Pakistan-Inde, Islamabad est victime d’enjeux internationaux qui le dépassent.

L’attentat contre des soldats indiens stationnés dans la province du Cachemire, jeudi 14 février, illustre la résurgence d’un groupe insurrectionnel basé au Pakistan.

Des milliers d’habitants du Cachemire ont disparu durant les années terribles de la guerre entre les Indiens et les séparatistes.

REPORTAGE Depuis vingt-sept ans, Parveena Ahangar, cofondatrice de l’Association des parents de personnes disparues (APDP) du Cachemire en Inde, se bat pour retrouver son fils, emmené par des soldats le 18 août 1990.

REPORTAGE Le Cachemire, seul État de l’Inde majoritairement musulman, connaît depuis trois décennies une insurrection séparatiste soutenue par le Pakistan. Chez certains insurgés, l’idéologie islamiste a pris le pas sur le nationalisme.

Soixante-dix ans après l’indépendance de l’Inde et du Pakistan, le territoire contesté du Cachemire demeure en ébullition. Dans la vallée, les idées séparatistes ont gagné la jeunesse

Islamabad, qui a fait de la question du Cachemire un élément déterminant de sa politique étrangère, soutient les rebelles et le mouvement séparatiste.

Nés de la partition de l’Empire britannique des Indes dans la nuit du 14 au 15 août 1947, le Pakistan a été créé le 14 août et l’Inde est indépendante depuis le 15 août de la même année. Une séparation qui s’est opérée dans la violence, entraînant l’exode et la mort de millions de musulmans et d’hindous. [CE JOUR-LÀ]

Le 14 août 1947, l’ancien territoire des Indes britanniques se divisait officiellement en deux états : la République islamique du Pakistan d’un côté, la République d’Inde de l’autre. Soixante-dix ans après, les tensions entre les deux États sont toujours aussi vives.

Lundi 10 juillet, une attaque contre un car de pèlerins a fait 7 morts et 14 blessés au Cachemire indien, alors qu’ils se rendaient en pèlerinage à Armanath, l’un des plus célèbres sites sacrés de l’hindouisme. L’attaque a eu lieu près d’un an après la mort de Burhan Wani, l’un des leaders séparatistes les plus populaires dans la région.

Dans son Atlas de l’Inde (éditions autrement, 24 €, 95 pages), la politologue Isabelle Saint-Mézard se penche sur les atouts et les faiblesses du géant asiatique.

Dans cette région disputée par l’Inde et le Pakistan, la ligne de démarcation matérialise un dangereux face-à-face. Explication en trois questions

Jeudi 29 septembre, l’Inde a mené des « frappes chirurgicales » le long de la ligne de démarcation, en représailles après l’attaque d’une de ses bases militaires. Les habitants du Cachemire sont les premières victimes du conflit larvé qui s’envenime dans la région himalayenne et exacerbe les relations entre l’Inde et le Pakistan.

Les autorités indiennes accusent le Pakistan d’abriter et d’armer le groupe rebelle qui a attaqué une base indienne au Cachemire, causant la mort de 18 soldats. Cette région disputée est secouée par des violentes émeutes sur fond de mouvement séparatiste. Explication