Analyse

Au Cachemire indien : « Il va nous falloir vivre à nouveau dans la peur »

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Des habitants locaux marchent dans les décombres d’un bâtiment endommagé par une attaque présumée de missiles indiens, à Muridke, une ville de la province pakistanaise du Pendjab, le mercredi 7 mai 2025.
Des habitants locaux marchent dans les décombres d’un bâtiment endommagé par une attaque présumée de missiles indiens, à Muridke, une ville de la province pakistanaise du Pendjab, le mercredi 7 mai 2025. K.M. Chaudary / AP
Les attentats du 22 avril, qui ont fait 26 morts, ont provoqué une escalade sans merci entre l’Inde et le Pakistan. Dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, elle s’est transformée en affrontement militaire, dont les habitants de la zone frontalière disputée entre les deux pays sont les premières victimes.

En quelques semaines, la peur est venue doucher l’espoir de mener une vie normale à Tiwari. Dans ce village situé sur la ligne de contrôle entre l’Inde et le Pakistan, un cessez-le-feu conclu en février 2021 avait apporté quelques années de répit aux habitants. « Le quotidien était paisible et on pouvait vivre comme tout le monde. Il n’y avait ni tirs ni bombardements d’un côté ou de l’autre », témoignait il y a quelques jours Mohammad Haneef, paysan de 38 ans. « Mais ce mois-ci, on recommençait à vivre dans la peur et personne ne savait ce qui allait se passer. »

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