Ce Live est désormais terminé, merci de l’avoir suivi. Retrouvez tous nos articles sur le nouveau pape dans notre dossier sur Léon XIV.
13 h 15 – RECAP’. Ce qu’il faut retenir de la messe d’inauguration du pontificat de Léon XIV
- La messe d’inauguration du pontificat de Léon XIV a été célébrée place Saint-Pierre au Vatican ce dimanche 18 mai, et, à cette occasion, le nouveau pape a réalisé son premier tour de papamobile. Les trois rites propres à cette messe ont ensuite eu lieu : la remise du pallium, de l’Anneau du pêcheur, et la prestation du serment d’obéissance.
- De nombreuses délégations de dirigeants internationaux étaient présentes. Celle des États-Unis était dirigée par le vice-président J. D. Vance et le secrétaire d’État Marco Rubio, et celle de l’Ukraine par le président Volodymyr Zelensky. Pour représenter la France, le premier ministre François Bayrou était accompagné des ministres de l’éducation Élisabeth Borne et de la santé et des solidarités Catherine Vautrin.
- Différents représentants des autres confessions chrétiennes étaient également sur place, comme le patriarche œcuménique Barthomeolos Ier de Constantinople ou encore le patriarche Theophilos III de Jérusalem, le métropolite Nestor de Chersonèse, représentant du Patriarcat de Moscou en Europe occidentale.
- Dans son homélie, le pape Léon XIV a dénoncé une économie « qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres ». Il a appelé à l’unité dans l’Église et dans le monde. « Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour ! », a-t-il également déclaré, soulignant l’importance de « la charité de Dieu ».
13 h 02 – Léon XIV serre les mains de Vance, Zelensky et Bayrou
Après la fin de la messe d’inauguration de son pontificat, Léon XIV est de nouveau entré dans la basilique Saint-Pierre. À tour de rôle, les délégations des dirigeants internationales et des représentants des autres Églises chrétiennes sont venus le saluer. Parmi eux, le président ukrainien Volodymur Zelensky, le vice président américain JD Vance et le premier ministre français François Bayrou.
12 h 48 – Trois livres pour faire la connaissance de Léon XIV
Terreau familial et pastoral, expérience de missionnaire au Pérou, sensibilité pour la religiosité populaire… Écrits dans un délai record, trois ouvrages présentent la personnalité du nouveau « DRH de l’Église universelle », comme le décrit Christophe Henning, journaliste à La Croix, dans sa biographie du pape intitulée Léon XIV. Le successeur inattendu (Artège). Découvrez notre sélection.
12 h 28 – REPORTAGE : aux racines de l’engagement de Léon XIV
Le diocèse de Chiclayo gardera longtemps la marque du passage de Léon XIV. Il y a officié à la fois en tant qu’administrateur apostolique et évêque de 2014 à 2023. Dans cette ville du nord de Pérou, tous les fidèles décrivent le pape Léon XIV comme proche des gens et doté d’un grand sens de l’écoute. Notre journaliste Marguerite de Lasa s’y est rendue pour les rencontrer.
12 h 15 – TÉMOIGNAGE : pour Nicodemus Ndukuba, Léon XVI est un « promoteur de paix »
« Leone, Leone » scandent les fidèles. Sur la place Saint-Pierre, quelques « Viva il papa » et des applaudissements accompagnent la fin de la messe d’inauguration de ce pontificat.
Nicodemus Ndukuba, Nigérian de 39 ans, voit dans Léon XVI un « promoteur de paix ». « Il aime les pauvres et les marginalisés », dit-il. « Je suis heureux mais j’espère qu’il sera un pape pour tous, car il est Américain. Il ne doit pas être ni politicien ni partisan. »

12 h 08 – « J’ai ressenti la présence du pape François », dit Léon XIV
Dans la prière après la communion, le pape demande à Dieu de confirmer l’Église dans l’unité et la charité, deux thèmes longuement développés dans son homélie, et d’être lui-même sauvé et protégé avec le troupeau qui lui a été confié.
Avant le Regina Coeli, le pape a remercié les délégations venues du monde entier. « Durant la messe j’ai ressenti la présence du pape François qui nous accompagne depuis le ciel », a-t-il confié avant de mentionner la béatification du père Camille Costa de Beauregard, samedi à Chambéry (Savoie) puis de prier pour l’Ukraine « martyrisée ». Il doit d’ailleurs recevoir après la messe le président Volodymir Zelinsky et a reçu ce matin la présidente péruvienne.
Vient ensuite la bénédiction finale, qui reprend l’image biblique de la vigne appliquée à l’Église : le pape prie-Dieu pour qu’il « veille » et « protège » le cep et la vigne qu’il a plantés et demande que son visage de salut « brille » sur tous. C’est la fin de cette messe d’inauguration du pontificat de Léon XIV.
11 h 47 – 200 points de communion
La communion commence. Pour recevoir l’Eucharistie ou être bénis, les fidèles rassemblés place Saint-Pierre peuvent se rendre dans l’un des 200 points de communion mis en place. 150 000 personnes sont présentes, d’après le Vatican.
11 h 35 – Les chrétiens de Terre sainte attendent un engagement fort
Les premiers mots du pape Léon XIV sont scrutés par les chrétiens de Terre sainte. Ils attendent un engagement fort du pape pour la paix et la justice sur un territoire miné par la guerre à Gaza. Léon XIV ne les a jusqu’à présent pas déçus, lançant il y a quelques jours un appel vibrant : « Plus jamais la guerre ». Enthousiastes, les fidèles enjoignent néanmoins le pape à accompagner ces mots d’actes, comme une visite à Gaza.
11 h 23 – La liturgie eucharistique commence
Après le Credo, la liturgie eucharistique commence. L’offertoire s’ouvre par le motet « Tu es Pastor ovium » (« Tu es le pasteur du troupeau (du Christ) ») composé par Giovanni Pierluigi da Palestrina (v. 1525-1594) pour le couronnement du pape Sixte V le 1er mai 1585, et souvent employé depuis dans les liturgies marquant le début des pontificats.
La liturgie de la messe continue par la première prière eucharistique, dit le « Canon romain », et symbole de la tradition liturgique de l’Église de Rome.
11 h 20 – Prière universelle
Toujours pour manifester l’universalité de l’Église, les intentions de la prière universelle sont dites en portugais, français, arabe, polonais et chinois.
11 h 13 – « Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour ! », l’homélie du pape
Dans son homélie, Léon XIV a appelé à l’unité dans l’Église et dans le monde. « À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres », a dit le pape américano-péruvien, qui a décrit ce qui fonde selon lui la foi catholique. « Dans l’unique Christ, nous sommes un (…) avec toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, pour construire un monde nouveau où règne la paix ! »
« Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour ! », a-t-il également déclaré, soulignant l’importance de « la charité de Dieu qui fait de nous des frères est au cœur de l’Évangile ».
11 h 01 – Serment d’obéissance
C’est une des innovations de cette messe voulue par le pape Léon XIV. Traditionnellement, le serment d’obéissance était prêté par deux des cardinaux de chaque ordre, alors même que tous les cardinaux électeurs le soir même de l’élection, une fois le nouveau pape revenu dans la chapelle Sixtine vêtu de ses habits blancs.
Pour éviter cette répétition, le nouveau pape a choisi que l’obédience soit prêtée par « douze représentants de toutes les catégories du peuple de Dieu, venus de diverses régions du monde ». Parmi eux figurent trois cardinaux : John Ribat (Papouasie-Nouvelle-Guinée), Frank Leo (Canada) et Jaime Spengler (Brésil), pour que les six continents soient représentés lors de cette cérémonie.
L’évêque péruvien de Callao – dont le pape Léon XIV fut l’administrateur apostolique jusqu’en 2021 – Mgr Luis Alberto Barrera Pacheco, le supérieur général des jésuites le père Arturo Sosa, la supérieure des religieuses de Notre Dame de Sion et nouvelle présidente de l’Union internationale des supérieurs générales sœur Oonah O’Shea, un prêtre (le père Guillermo Inca Pereda, secrétaire général de la Conférence épiscopale péruvienne), un diacre du diocèse de Rome, ainsi que deux couples mariés (dont un venu de Chiclayo) et deux enfants prononcent aussi la promesse d’obéissance.
Le chant du « Tu es Petrus » vient, à nouveau, clore cette partie de la messe, avant que le pape Léon XIV ne prononce son homélie.
10 h 58 – « Tu es Petrus »
Le chant du « Tu es Petrus » reprend ce passage de l’Évangile de Matthieu : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église (…) je te donnerai les clés du royaume des Cieux » (Mt 16, 18-19). Ce sont les mêmes mots qui figurent, en latin, à la base de la coupole de la basilique, en lettres de 1,40 m de haut.
Toute la liturgie de cette messe est là pour rappeler que Léon XIV s’inscrit dans la succession de l’Apôtre Pierre à qui le Christ a confié le soin de « paître son troupeau », c’est-à-dire l’Église, comme le rappelle aussi la tapisserie, dessinée par Raphaël, installée sur la façade de la basilique.
10 h 55 – Remise de l’Anneau du pêcheur
Après une prière dite par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa (RD-Congo), le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, pro-préfet du Dicastère pour l’évangélisation, remet au pape l’Anneau du pêcheur.
Cet anneau, porté par le pape à l’annulaire de la main droite, est appelé ainsi car il représente saint Pierre assis dans sa barque en train de pêcher (Évangile de Matthieu 4, 19). C’était, à l’origine, le sceau privé du pape, par opposition à la bulle de plomb qui était son sceau officiel et solennel. Le plus ancien connu date de Nicolas III (1277-1280).
Aujourd’hui, l’Anneau du pêcheur ne sert plus à authentifier les documents et les papes ne le portent pas en permanence. Resté néanmoins un des symboles du pouvoir pontifical, il est conservé à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège. À la mort ou à la renonciation du pape, l’Anneau du pêcheur, autrefois brisé, est annulé par un trait effectué au burin.
10 h 52 – Remise du pallium
C’est maintenant le premier des trois rites propres à cette messe marquant le début du pontificat : la remise du pallium, attestée dès 590 pour l’ordination du pape Grégoire le Grand. Il est imposé par le cardinal
Symbole de la charge pastorale (l’agneau porté sur les épaules), le pallium est une fine écharpe en laine blanche ornée de croix noires portées par les archevêques métropolitains en signe de leur communion avec le pape et d’autorité sur les autres évêques de leur province. Cette écharpe de laine va devenir l’emblème de la sagesse des empereurs byzantins, avant d’être adopté par les papes.
En 2005, Benoît XVI avait choisi de revêtir un pallium reprenant la forme en usage au IXe siècle. Il y avait ensuite renoncé en 2008 car ce nouveau pallium s’était révélé encombrant et peu pratique.
10 h 40 – L’Évangile chanté en latin puis en grec
L’Évangile selon Saint-Jean (21, 15-19) est chanté en latin puis en grec, tradition connue depuis la fin du XIIe siècle manifestant que l’Église catholique n’est pas seulement romaine mais universelle.
« Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » (…) Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. (…) »
10 h 35 – Deuxième lecture
La deuxième lecture est tirée de la Première Lettre de Saint Pierre Apôtre (5, 1-5. 10-11).
« Quant aux anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. Et, quand se manifestera le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas. (…) »
10 h 31 – Première lecture
La première lecture commence, extrait du chapitre 4 du livre des Actes des Apôtres (versets 8 à 12).
« Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. (…) »
10 h 29 – Liturgie de la Parole
Les lectures sont lues dans différentes langues : la première lecture en espagnol, le psaume en italien et la seconde lecture en anglais. Cette initiative souligne la grande diversité des ministères exercés par Robert Prevost qui, avant d’être élu pape, a grandi aux États-Unis, a exercé comme missionnaire au Pérou et comme prieur général de son ordre à Rome.
10 h 21 – Une effigie de Notre-Dame-du-Bon-Conseil
Au début de la messe, en même temps que l’autel, le pape encense une effigie de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, provenant du sanctuaire marial de Genazzano (sud de Rome) confié par son ordre des augustins et qu’il avait visité deux jours seulement après son élection.
On procède ensuite au rite de la bénédiction et de l’aspersion d’eau bénite, propre au temps de Pâques. Le Gloria est ensuite chanté, suivi de la prière de la collecte, qui rappellera le projet du Père de bâtir son Église sur l’apôtre Pierre.

10 h 10 – Pourquoi le pape ne porte-t-il pas la tiare ?
Léon XI est arrivé sur la place Saint-Pierre en portant la mitre, symbole de sa fonction d’évêque. À l’origine un simple bonnet enserré par un bandeau circulaire noué derrière la tête, les faces antérieures et postérieures (« cornes ») se sont peu à peu devenues plus élevées et pointues.
La tiare, ou « trirègne », est le fruit d’une longue évolution de la mitre propre au pape : le mot « tiara » apparaît vers 1100 pour désigner son couvre-chef. Peu à peu, néanmoins, la mitre papale prend une dimension royale. Au XIIIe siècle, un galon d’or apparaît à la base, bientôt remplacé par une couronne avant de devenir, au XIVe, une coiffure conique sur laquelle s’enchâssent trois couronnes représentant les trois juridictions du pape.
Paul VI en a abandonné l’usage dès 1964 et Benoît XVI l’a supprimée de ses armoiries en 2005. Avec les clés, elle reste néanmoins le symbole de la papauté et figure sur le drapeau et les armoiries du Saint-Siège et du Vatican.
10 h 10 – La férule de Paul VI et Jean-Paul II
Pour cette messe, Léon XIV a repris la férule, célèbre par sa forme incurvée, de ses prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II.
La férule, à l’origine un bâton de commandement, remplace, chez les papes, la crosse épiscopale, et symbolise aujourd’hui l’union des Églises d’Orient et d’Occident.
10 h 06 – La procession d’entrée commence
Après la prière à la Confession de Pierre, le nouveau pape se joint à la procession vers la place Saint-Pierre au son des Laudes regiae (« Christus vincit, Christus regnat, Christus ímperat ! », « Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ gouverne ! ») suivie d’une litanie de saints.
Ce chant, par lequel l’Église demande l’aide de l’Église du ciel (et notamment les grands saints de l’Église de Rome) pour le nouveau pape par l’invocation « Tu illum adiuva » («Venez lui en aide »), est attesté depuis le VIIIe siècle dans les rituels de début de pontificat. C’est également celui qui a été chanté par les cardinaux lors de leur entrée en conclave dans la chapelle Sixtine, le 7 mai dernier.
10 heures – Début de la célébration à la Confession de Pierre
Avant la messe sur la place Saint-Pierre, le pape, entouré des patriarches orientaux, commence la célébration à la Confession de Pierre, une petite chapelle située en contrebas de l’immense baldaquin du Bernin, restauré pour le Jubilé.
Les diacres y prennent le pallium et l’Anneau du pêcheur, qui lui seront remis après la lecture de l’Évangile, ainsi que le livre de l’Évangile. La Confession de Pierre est le véritable cœur de la basilique Saint-Pierre. La tradition a en effet toujours rapporté que la tombe de l’apôtre Pierre (martyrisé en 64 dans le cirque de Néron, tout à côté de l’actuelle basilique) se trouvait à cet endroit.
9 h 55 – De nombreuses délégations de dirigeants internationaux
Les trois pays chers au pape sont représentés : l’Italie de l’évêque de Rome, les États-Unis de sa naissance et le Pérou où il fut évêque. Côté italien, le président Sergio Mattarella conduit la délégation, avec la présidente du Conseil Giorgia Meloni. Celle du Pérou est dirigée par la présidente Dina Boluarte et celle des États-Unis par le vice-président J. D. Vance et le secrétaire d’État Marco Rubio.
Sont aussi présents les présidents irlandais Michael Higgings, israélien Isaac Herzog, libanais Joseph Aoun, polonais Andrzej Duda, et ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que les présidentes de la commission européenne Ursula von der Layen et du Parlement européen Roberta Metsola.

Parmi les chefs de gouvernement, on note le chancelier allemand Friedrich Merz, les premiers ministres australien Anthony Albanese et canadiens Mark Carney. La France est représentée par le premier ministre François Bayrou accompagné des ministres de l’éducation Élisabeth Borne et de la santé et des solidarités Catherine Vautrin, qui défend actuellement la loi sur l’euthanasie au Parlement.
Parmi les têtes couronnées, le roi des Belges Philippe est présent, ainsi que le roi d’Espagne Felipe VI, les princes Alois de Liechtenstein et Albert II de Monaco, le grand-duc Henri de Luxembourg ou encore la reine Maxima des Pays-Bas, la princesse héritière Victoria de Suède ou le prince Edward, duc d’Edimbourg.
9 h 50 – « Couronnement », « inauguration » ou « intronisation » pape ?
Au Moyen Âge, l’entrée en fonction des papes s’est peu à peu accompagnée de leur couronnement avec la tiare. Après que Paul VI a renoncé à la porter, en 1964, son successeur Jean-Paul Ier a choisi, en 1978, de concélébrer avec ses cardinaux une messe d’« inauguration » de son ministère. Jean-Paul II et Benoît XVI firent de même. En 2013, François a utilisé le terme de « messe pour le début du ministère pétrinien », repris par Léon XIV, qui marque ainsi de façon solennelle que le pape s’inscrit à la suite de saint Pierre
On ne peut pas non plus parler d’« intronisation », le pape n’ayant pas de trône. Le dimanche 25 mai prochain, lors de la prise de possession de la basilique Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale de Rome, le pape sera toutefois solennellement installé sur sa chaire épiscopale d’évêque de Rome.
9 h 40 – Le portrait officiel de Léon XIV
Ce 16 mai 2025, le Vatican a révélé le portrait officiel du pape Léon XIV. Souriant, il est vêtu de la soutane blanche et du camail. Contrairement à son prédécesseur François, qui avait choisi de garder sa croix en argent d’archevêque de Buenos Aires, représentant le Bon Pasteur, Léon XIV arbore une croix pectorale en or, offerte en 2023 par le postulateur général des Augustins, le Père Josef Sciberras.
Elle contient des reliques de saint Augustin, sainte Monique, saint Thomas de Villanova, du bienheureux Anselmo Polanco et du vénérable Giuseppe Bartolomeo Menochio. Sous le portrait, figure la mention « Leo P.P. XIV », qui contraste avec le simple « Franciscus » de son prédécesseur. Elle signifie « Pastor Pastorum » – le pasteur des pasteurs. Décryptage de cette image forte en symboles.
9 h 30 – De nombreux représentants des autres Églises chrétiennes présents
De nombreux représentants des autres confessions chrétiennes sont présents à messe avec, au premier rang d’entre elles, le patriarche œcuménique Barthomeolos Ier de Constantinople.
Parmi les autres représentants orthodoxes, on note le patriarche Theophilos III de Jérusalem, le métropolite Nestor de Chersonèse, représentant du Patriarcat de Moscou en Europe occidentale et le métropolite Josif, métropolite d’Europe occidentale pour le patriarcat roumain. Du côté des Églises orientales, le catholicos Mar Awa III, patriarche de l’Église assyrienne d’Orient est aussi présent, tandis que S. B. Sahak II Mashalian, patriarche d’Istanbul, représente l’Église apostolique arménienne.
Pour les Églises issues de la réforme, le Dr Stephen Cottrell et primat d’Angleterre est présent, ainsi que la pasteure Anne Burghardt, secrétaire générale de la Fédération luthérienne mondiale, le pasteur Setri Nyomi, secrétaire général de la Communion mondiale des Églises réformées, la pasteure Debra Wallace-Padgett, présidente du Conseil méthodiste mondial, le pasteur Elijah Brown, secrétaire général de l’Alliance baptiste mondiale, Timothy Gee, secrétaire général des quakers. Sont également présents l’évêque Heinrich Bedford-Strohm, président de l’Église évangélique allemande (EKD) et modérateur du Conseil œcuménique des Églises (COE), et le pasteur Jerry Pillay, secrétaire général du COE.
9 h 25 – TÉMOIGNAGE : pour Andrew, le pape « a l’air d’être un vrai missionnaire »
Alors que la place Saint-Pierre se remplit, une poignée de lycéens américains originaires d’Atlanta (Géorgie) sont venus tôt pour voir le pape Léon XIV. « Il a l’air d’être un vrai missionnaire, mais comme le pape François, il est humble et c’est un homme de paix », explique Andrew Wingate, 18 ans. Ces jeunes se disent fiers du premier pape Américain de l’histoire. « God bless America », s’écrient-ils en chœur.

9 h 05 – Tour de papamobile
Le pape Léon XIV débute sur la place Saint-Pierre le premier tour de papamobile de son pontificat, avant de descendre la via della Conciliazione. Les fidèles réunis se pressent aux barrières pour le saluer.
La dernière fois qu’un pape a effectué un tour de papamobile sur la célèbre place du Vatican, il s’agissait de François lors du dimanche de Pâques.

8 h 55 – EN IMAGES : Le destin du pape Léon XIV
De Chicago à Rome en passant par le Pérou, les journalistes de La Croix ont retracé en images le parcours de Léon XIV. Parmi la vingtaine de photos choisies, nous retrouvons le cardinal Robert Francis Prevost lorsqu’il était évêque de Chiclayo au Pérou entre 2014 et 2023, puis lorsqu’il devient officiellement Léon XIV au balcon de la basilique Saint-Pierre.
8 h 45 – Programme
La messe célébrée ce dimanche 18 mai sur la place Saint-Pierre, au Vatican, l’est pour marquer « le début du ministère pétrinien de l’évêque de Rome Léon XIV ». Ce dernier est toutefois bien pape et évêque de Rome depuis qu’il a accepté son élection, le 8 mai dernier, dans la chapelle Sixtine.
Le pallium, fine écharpe en laine blanche ornée de croix, et l’anneau du pêcheur, un des symboles du pouvoir pontifical, vont être remis ce matin au nouveau pape. Le serment obéissance sera prêté par des représentants du peuple de Dieu.
Bienvenue sur ce live dédié à la messe d’inauguration du pape Léon XIV, sur la place Saint-Pierre au Vatican ce dimanche 18 mai 2025.