« Ce sont les pires jours depuis le début de cette guerre. » Amal Abu Hajar est en pleurs au téléphone. Cette mère de six enfants est réfugiée sur la plage d’Al-Qarara avec des centaines d’autres familles. Dimanche 18 mai, elle a vu des carrioles chargées de dizaines de corps, victimes des bombardements intensifs de la veille, arriver sur place au milieu des cris de leurs proches. « On n’a plus de force, plus d’énergie, plus de nourriture, poursuit Amal dans un message vocal. C’est une erreur de croire que le monde se soucie des droits de l’homme. » Les frappes de ce dimanche ont mis hors-service l’hôpital indonésien, le dernier encore actif dans le nord de Gaza.
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Je m'abonne
Déjà abonné ? Je me connecte