Guerre à Gaza : Netanyahou ouvert à un accord qui inclurait la « fin des combats »

Benyamin Netanyahou (ici en avril dernier) s’est dit dimanche 18 mai ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive de son armée dans la bande de Gaza. 
Benyamin Netanyahou (ici en avril dernier) s’est dit dimanche 18 mai ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive de son armée dans la bande de Gaza.  ABIR SULTAN / EPA
Benyamin Netanyahou a dit dimanche 18 mai que son pays était ouvert à un accord avec le Hamas qui inclurait la « fin des combats » à Gaza. Le premier ministre israélien a néanmoins affirmé que l’accord devrait inclure l’« exil » du mouvement islamiste du Hamas et le « désarmement » du territoire.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dit dimanche 18 mai que son pays était ouvert à un accord avec le Hamas qui inclurait la « fin des combats », en référence aux opérations israéliennes dans la bande de Gaza.

Mais Benyamin Netanyahou a néanmoins affirmé que l’accord devrait inclure l’« exil » du mouvement islamiste Hamas et le « désarmement » du territoire assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, selon un communiqué de son bureau.

Ces déclarations sont intervenues au lendemain de l’annonce de l’armée qu’elle intensifiait sa campagne aérienne et terrestre à Gaza dans le but d’obtenir la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire ce mouvement. L’intensification des opérations a soulevé des critiques à l’international.

Un plan pour « la conquête » de Gaza

« L’équipe de négociation à Doha s’efforce d’épuiser toutes les possibilités d’accord », a indiqué le bureau de Benyamin Netanyahou, « que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l’émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d’une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l’exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza ».

Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour « la conquête » de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé samedi la reprise « sans condition préalable » des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur. Le même jour, Israël a repris ses bombardements à Gaza. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l’entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions d’habitants du territoire.