Analyse

Budget 2026 : l’« année blanche » pour geler les dépenses, une fausse bonne idée

Article réservé à nos abonnés.
Une année blanche permet notamment de faire faire « un effort à tous les Français sans exception », comme le demandait le premier ministre François Bayrou. L’inconvénient, c’est que l’effort pèsera plus lourd sur les foyers les plus modestes.
Une année blanche permet notamment de faire faire « un effort à tous les Français sans exception », comme le demandait le premier ministre François Bayrou. L’inconvénient, c’est que l’effort pèsera plus lourd sur les foyers les plus modestes.
Séduisante sur le papier, où elle pourrait rapporter jusqu’à 25 milliards d’euros, l’idée de geler en 2026 toutes les dépenses de l’État, y compris celles indexées sur l’inflation, apparaît difficile à mettre en œuvre. Certains ministres évoquent des pauses dans certaines dépenses.

L’idée est poussée depuis plusieurs semaines par la droite sénatoriale et une partie des macronistes : profiter du budget 2026 pour réaliser une « année blanche », c’est-à-dire geler toutes les dépenses publiques, y compris celles indexées sur l’inflation. Mercredi 2 juillet, sur Sud Radio, la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, s’est dite favorable à « une pause » sur certaines dépenses publiques dans le cadre du budget 2026. Le même jour, dans Les Échos, la présidente de l’assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s’est dit « favorable au principe d’une année blanche », qui pourrait même, « en fonction de l’évolution de l’inflation (…) être envisagée au-delà de 2026 ».

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?