Analyse

Réseaux sociaux : l’État critiqué pour avoir choisi un logiciel de veille américain

Article réservé à nos abonnés.
L’État français a choisi de changer son outil de veille sur les réseaux sociaux, passant d’un prestataire français au logiciel Talkwalker, appartenant à l’entreprise Hootsuite située au Canada et détenue par des capitaux américains.
L’État français a choisi de changer son outil de veille sur les réseaux sociaux, passant d’un prestataire français au logiciel Talkwalker, appartenant à l’entreprise Hootsuite située au Canada et détenue par des capitaux américains. JONATHAN RAA / NurPhoto via AFP
Le Service d’information du gouvernement a délaissé son ancien prestataire français pour s’occuper de la veille sur les réseaux sociaux, préférant un logiciel canadien appartenant à des fonds américains. Certains acteurs politiques et du numérique dénoncent un revers en matière de souveraineté et de risques d’ingérence.

C’est un outil de l’État peu connu qui s’est retrouvé cette semaine sur le devant de la scène : un logiciel pour connaître l’opinion des citoyens par recherche de mots-clés, anticiper la réception de projets de loi, connaître l’ampleur des réactions à un scandale ou à un sujet d’actualité sur les réseaux sociaux (X, Meta, LinkedIn, etc.). Ce programme de « social listening » était confié depuis 2012 à une entreprise française, Visibrain. Ce n’est plus le cas depuis le 16 juin.

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?