Analyse

Nomination d’un prêtre condamné pour pédocriminalité : une décision qui interroge

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Dominique Spina, ici à son procès pour viol sur mineur en 2005, a été nommé au poste de chancelier par un décret du diocèse de Toulouse, rendu public lundi 7 juillet 2025.
Dominique Spina, ici à son procès pour viol sur mineur en 2005, a été nommé au poste de chancelier par un décret du diocèse de Toulouse, rendu public lundi 7 juillet 2025. ALAIN GUILHOT / SUD OUEST/MAXPPP
La nomination, début juin, d’un prêtre condamné pour viol sur mineur en 2006 comme chancelier du diocèse de Toulouse a provoqué de vives réactions dans l’Église et au-delà. Cette affaire pose la question des fonctions qu’un clerc peut occuper après avoir été condamné pour de tels faits.

Une promotion ecclésiale qui ne passe pas, pas plus que sa justification. Début juin, l’archevêque de Toulouse, Mgr Guy de Kerimel, a nommé un prêtre condamné pour viol sur mineur en 2006 comme chancelier du diocèse. Face à l’incompréhension, il a justifié cette nomination au nom de « la miséricorde », suscitant de nombreuses réactions indignées parmi les fidèles, mais aussi à l’extérieur de l’Église. De fait, le père Dominique Spina avait été condamné en 2006, alors qu’il était prêtre du diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), à cinq ans de prison dont un avec sursis pour le viol d’un lycéen de 16 ans en 1993.

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