Quand Elsa Dreisig songe à Louise, l’héroïne de l’opéra éponyme de Gustave Charpentier, elle ressent ce personnage dans tout son corps, « en demande, sous tension, dans l’urgence ». Il faut dire que lorsque nous rencontrons l’affable soprano, mi-juin, dans un jardin aixois, cela fait quatre semaines qu’elle façonne ce rôle de « papillon enfermé dans sa chrysalide, habité de mille voix, aspirant à vivre sa vie ». Louise, fille unique d’une famille ouvrière, en proie à une relation toxique, malsaine, avec ses parents, qui refusent de la marier à l’élu de son cœur, un jeune bourgeois bohème.
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