La dette publique française atteint 3 345 milliards d’euros et 114 % du PIB

La dette publique française a atteint 3 345,8 milliards d’euros fin mars, a annoncé l’Insee jeudi 26 juin 2025.
La dette publique française a atteint 3 345,8 milliards d’euros fin mars, a annoncé l’Insee jeudi 26 juin 2025. Vincent Isore / IP3 PRESS/MAXPPP
La dette publique de la France a atteint 3 345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2025, a annoncé l’Insee jeudi 26 juin 2025. Le montant est en hausse de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière. La dette atteint désormais 114 % du produit intérieur brut (PIB).

La dette publique de la France a atteint 3 345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2025 pour s’établir à 114 % du produit intérieur brut (PIB), soit une hausse de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière, a annoncé l’Insee jeudi 26 juin.

La dette avait augmenté de 3,8 milliards d’euros au quatrième trimestre 2024 à 3 305,3 milliards d’euros, soit 113,2 % du PIB, selon l’Institut national de la statistique.

Cette information est diffusée alors que le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit un « comité d’alerte » ce jeudi sur les aléas susceptibles d’affecter les finances publiques.

Pire déficit de la zone euro

La deuxième économie de la zone euro derrière l’Allemagne en est aussi l’un des cancres en matière de déficit. Le déficit public de la France (5,8 % du PIB), était le pire de la zone euro l’an dernier. Le gouvernement entend le ramener sous le plafond européen de 3 % du PIB à l’horizon 2029, après 5,4 % du PIB en 2025 et 4,6 % en 2026.

Au premier trimestre 2025, la contribution de l’État à la dette publique a augmenté de 36,7 milliards d’euros après une baisse de 3,7 milliards d’euros au trimestre précédent. La dette des administrations publiques locales a augmenté également (+ 600 millions), mais moins fortement qu’au trimestre précédent où elle avait crû de près de 12 milliards d’euros.

Il en est de même pour la dette des administrations de sécurité sociale qui a augmenté de 3,3 milliards d’euros contre une baisse de 5,5 milliards d’euros au trimestre précédent. En revanche, la dette des organismes divers d’administration centrale est stable, et diminue même légèrement de 100 millions d’euros après avoir augmenté de 1,1 milliard au trimestre précédent.