Analyse

Dons : la justice française met à disposition des associations des biens criminels confisqués

Article réservé à nos abonnés.
Le 23 janvier à Coudekerque-Branche, Éric Dupond-Moretti a remis à l’association Habitat et Humanisme les clés d’une maison ayant appartenu à un marchand de sommeil pour qu’elle la rénove et en fasse des logements pour personnes handicapées.
Le 23 janvier à Coudekerque-Branche, Éric Dupond-Moretti a remis à l’association Habitat et Humanisme les clés d’une maison ayant appartenu à un marchand de sommeil pour qu’elle la rénove et en fasse des logements pour personnes handicapées. Marc Demeure / PHOTOPQR/LA VOIX DU NORD/MAXPPP
Immeubles, appareils informatiques, vêtements… Depuis plusieurs années, la justice française fait émerger une nouvelle forme de dons en cédant des objets saisis dans le cadre de dossiers criminels aux associations reconnues d’utilité publique. Une dynamique favorisée par des cadres législatifs plus incitatifs.

Au détour d’une rue de Coudekerque-Branche, en banlieue sud de Dunkerque, se dresse une maisonnette au crépi blanc et à la toiture en bon état. En apparence, rien ne permet de deviner l’insalubrité qui y a régné durant plus de dix ans. Longtemps, le lieu fut la propriété d’un marchand de sommeil qui y logeait dans des conditions indignes une trentaine de personnes. C’était jusqu’à son arrestation en juin 2021. L’immeuble a ensuite été confisqué par les services de justice.

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?