Analyse

Énergies renouvelables : à l’Assemblée, le front commun de la droite et de l’extrême droite

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Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy lors d’une séance avant le vote de la loi de programmation énergétique. Les députés du RN font front commun avec la droite pour faire reculer la loi, avec des amendements sur l’éolien et le solaire, et même pour rouvrir la centrale nucléaire de Fessenheim.
Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy lors d’une séance avant le vote de la loi de programmation énergétique. Les députés du RN font front commun avec la droite pour faire reculer la loi, avec des amendements sur l’éolien et le solaire, et même pour rouvrir la centrale nucléaire de Fessenheim. Vincent Isore / IP3 PRESS/MAXPPP
Avant un vote solennel mardi 24 juin 2025, les députés ont fait reculer la loi de programmation énergétique en adoptant des amendements, de la droite ou de l’extrême droite, en faveur de la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim et instaurant un moratoire sur l’éolien et le solaire.

La scène n’est pas habituelle au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale : des ministres macronistes qui profitent d’une suspension de séance, jeudi 19 juin 2025, pour aller négocier avec la gauche jusqu’à La France insoumise. Objectif : bloquer le front commun de la droite et de l’extrême droite lors de l’examen de la proposition de loi portant sur la programmation nationale et la simplification normative dans le secteur économique de l’énergie, dont le vote solennel aura lieu mardi 24 juin.

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