Critique

Erri De Luca, la saveur singulière d’une écriture

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Dans ses deux derniers livres, Erri de Luca ravive les souvenirs liés à la nourriture. (Photo d’illustration)
Dans ses deux derniers livres, Erri de Luca ravive les souvenirs liés à la nourriture. (Photo d’illustration) Matilda Lindeblad / DEEPOL by plainpicture
Dans un récit appétissant, l’écrivain italien ravive les souvenirs liés à la nourriture tout au long de son existence. De l’enfance à aujourd’hui, en passant par les années de militantisme, Erri De Luca garde la mémoire de ces saveurs familières.

Saveurs et poésie : les deux derniers livres d’Erri De Luca invitent à l’attention. Attentif au goût des choses et vigilant face à la marche du monde. À commencer par ce récit surprenant sur les saveurs, entrecoupé des conseils avisés du nutritionniste Valerio Galasso : « La nourriture a une histoire effrayante, héroïque, miraculeuse », écrit Erri De Luca en ouverture. Le romancier confesse son intérêt tardif pour les subtilités culinaires : « J’appartiens à une époque alimentaire fondée sur les faibles quantités et le manque de variété. Il m’est resté dans la bouche un palais frustre, capable de distinguer le bon du mauvais, mais pauvre en nuances intermédiaires. »

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