La haute-commissaire à l’enfance, Sarah El Haïry, a déclaré vendredi 23 mai être prête à « ouvrir » la « réflexion » sur l’accès aux origines des enfants nés sous X et sur le raccourcissement des délais d’adoption pour les pupilles de l’État.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actus et infos sur la grossesse.
En savoir plusLa haute-commissaire à l’enfance, Sarah El Haïry, a déclaré vendredi 23 mai être prête à « ouvrir » la « réflexion » sur l’accès aux origines des enfants nés sous X et sur le raccourcissement des délais d’adoption pour les pupilles de l’État.
La Haute Autorité de santé a formulé mercredi 21 mai dix préconisations pour une meilleure sécurité des nourrissons, alors que la France affiche un inquiétant taux de mortalité infantile. L’autorité estime que des événements indésirables graves associés aux soins des nouveau-nés pourraient être évités.
L’Assemblée nationale a approuvé en première lecture dans la soirée du jeudi 15 mai une proposition de loi visant à lutter contre la mortalité infantile. Le texte prévoit d’instaurer un moratoire de trois ans sur les fermetures de maternité, de réaliser un état des lieux des plus petits établissements.
À l’occasion du premier anniversaire de sa création, le collectif Nés sous X d’ici et d’ailleurs a présenté, samedi 5 avril, sept propositions pour lever le secret de l’accouchement anonyme et permettre « à chacun d’accéder aux informations qui sont une part essentielle de la construction de soi ».
Dans cet essai, Maxime Rovere ausculte avec finesse une relation peu explorée par les philosophes. Il montre combien les identités de la mère et de son enfant sont originellement intriquées, avant que la singularité de chacun s’affirme à nouveau.
On le surnommait « l’homme au bras d’or ». La Croix-Rouge australienne a annoncé, mardi 4 mars, le décès de James Harrison, un Australien de 88 ans, qui a donné son sang à 1 173 reprises au cours de sa vie. Un anticorps rare présent dans son plasma a contribué à sauver plus de deux millions de bébés.
Le 17 janvier 1975, la loi encadrant une dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) était promulguée. Pour Caroline Roux, cinquante ans après, de nombreuses mesures ont conduit à une forme de banalisation d’un acte violent. Elle s’alarme d’un défaut de prévention qui mènerait à des avortements par fatalité.
L’Etat avait une part de responsabilité dans l’« insuffisance d’information » donnée aux patients et aux médecins sur les risques de l’anti-épileptique Dépakine pris pendant la grossesse, a confirmé mardi 14 janvier 2025 la cour administrative d’appel de Paris.
Avent 2024, un temps pour prendre patience (4/4). Après des années d’attente, Mathilde et Joseph vont accueillir leur premier enfant à la fin de l’hiver. Ils témoignent de la manière dont ces années de patience ont façonné leur foi et leur ont appris l’abandon.
Une mesure phare du nouveau projet de loi « réglementant les services de santé » agite la société rwandaise. Le pays a enregistré plus de 8 000 grossesses précoces en 2024.
Il y a deux ans, Marie, 30 ans, a entamé une PMA avec son mari. Après trois premiers essais infructueux et malgré le « ras-le-bol des traitements », le couple garde espoir mais s’est résolu à n’avoir qu’un enfant.
Découvrir ou redécouvrir la maternité après 40 ans ou la paternité à 50, 60 voire 70 ans ? Autrefois exceptionnelle, la parentalité tardive se développe, bousculant les repères biologiques et sociaux.
Selon une étude publiée lundi 9 septembre par Santé publique France, 13 % des femmes ont fumé pendant toute leur grossesse, une proportion stable depuis plusieurs années, tandis qu’environ 7 %, d’entre elles ont consommé de l’alcool, un chiffre en baisse.
Selon les données publiées par l’agence Statistique Corée (KOSTAT) mercredi 28 août, le taux de natalité a connu une hausse au printemps en Corée du Sud. Une embellie remarquée dans le pays qui enregistre le taux de natalité le plus bas au monde. Cette hausse semble pourtant conjoncturelle, en dépit d’une politique ambitieuse de relance.
Une étude de l’association américaine « Society of Family Planning » publiée mercredi 7 août a révélé une augmentation du nombre d’avortements au premier trimestre 2024 aux États-Unis. Cette hausse est notamment due au développement du système de télé santé.
Malgré une progression, les Françaises allaitent moins que leurs voisines européennes, selon une étude de Santé publique France publiée en amont de la Semaine de l’allaitement, du 1er au 7 août. Suivant les recommandations de l’OMS, l’agence encourage les femmes à donner le sein pour favoriser l’immunité du nouveau-né.
Montre-moi ta valise, je te dirai qui tu es… Cet été, La Croix scanne les bagages de voyageurs. Deuxième épisode : Qu’est-ce qu’une valise de maternité dit de la manière dont on se prépare à accueillir un bébé ? « Dans ma valise » (2/5).
Les arrêts naturels de grossesse concernent 200 000 Françaises chaque année. La Croix a recueilli le témoignage de nombreuses femmes et soignantes qui alertent sur la prise en charge souvent « traumatisante » des fausses couches à l’hôpital.
« Les principaux indicateurs de la santé périnatale mettent en évidence une performance très médiocre de la France par rapport aux autres pays européens », révèle un rapport de la Cour des comptes publié lundi 6 mai.
En cinquante ans, le nombre de maternités a été divisé par trois en France. Entre fermeture des petits établissements et lutte contre les déserts périnataux, les professionnels de santé réclament unanimement une reprise des discussions avec le ministère pour restructurer l’offre de prise en charge.
Le Sénat a voté jeudi 7 mars en faveur du maintien du revenu des maires en congé maternité. La mesure, soutenue par le gouvernement, vise à corriger une incongruité de la loi dénoncée récemment par Léonore Moncond’huy, la maire écologiste de Poitiers, qui est enceinte.
Longtemps tues, les violences gynécologiques et obstétricales sont de plus en plus dénoncées par les femmes. Malgré l’examen de conscience des professionnels de santé, les maltraitances physiques et psychologiques restent une réalité.
Une maire ne peut pas percevoir ses indemnités de fonction pendant son congé maternité, faute de disposition prévue par la loi. Enceinte, la maire de Poitiers a saisi les associations et le ministre chargé des collectivités territoriales pour faire évoluer le statut des élus. Deux propositions de loi déposées à l’Assemblée et au Sénat en tiendront désormais compte.
La psychologue Chloé Oudin-Gasquet alerte sur le phénomène du « burn-out maternel ». Selon elle, les responsables de cet épuisement des mères sont autant la surmédicalisation de la grossesse que notre mode de vie frénétique.
Selon une étude de l’Ined publiée ce mercredi 20 décembre, 91 % des couples de futurs parents demandent à connaître le sexe de leur enfant pendant la grossesse. Cette proportion varie en fonction du niveau d’études, de l’âge et de la pratique religieuse.
D’après une étude récemment publiée dans la revue Nature, les nausées et vomissements de grossesse seraient la conséquence d’une hormone produite par le fœtus. Cette découverte majeure pourrait ouvrir la voie à des traitements alors que sept femmes sur dix sont affectées par ce phénomène.
Déconseillé par les professionnels de santé à cause des nombreux risques qu’il présente, l’accouchement à domicile concerne entre 1 500 et 2 000 naissances par an. Une femme et son nouveau-né sont décédés à la suite de cette pratique, vendredi 17 novembre, en Ille-et-Vilaine.
Après deux années de baisse en grande partie liée au Covid, le nombre d’avortements est en hausse en 2022, atteignant son plus haut niveau depuis 1990. Chez les mineures en revanche, le recours à l’IVG reste stable.
À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale, samedi 9 septembre, l’Association nationale de lutte contre les troubles causés par cette pathologie publie une nouvelle étude. Selon elle, près d’un tiers des femmes enceintes en France boivent de l’alcool durant leur grossesse.
L’Agence américaine du médicament (FDA) a autorisé, vendredi 4 août, un nouveau médicament destiné à lutter contre la dépression post-partum aux États-Unis. Encore loin d’être approuvé en France, ce traitement semble efficace, sans pour autant pouvoir remplacer le dépistage précoce et le soutien humain.
Durant les six premiers mois de 2023, le nombre de naissances a diminué de 6,8 % en France, selon les dernières données de l’Insee publiées fin juillet. Depuis le début de l’année, plus de 330 000 nouveau-nés ont vu le jour, soit près de 24 000 de moins qu’en 2022 au cours de la même période.
Depuis dix ans, les pères ont de plus en plus recours au congé paternité à la naissance de leur enfant, selon une étude de la Drees dévoilée jeudi 20 juillet. Malgré cette progression, les écarts persistent entre les pères et les mères, celles-ci étant plus nombreuses à faire pleinement valoir leurs droits.
Accompagnement psychologique, congés, protection contre le licenciement… Le Parlement a adopté jeudi 29 juin une proposition de loi visant à mieux prendre en charge les femmes après une fausse couche.
Séparés après une naissance sous X, mère et enfant peuvent désormais se retrouver via les tests ADN illégaux en France… mais accessibles en ligne. De quoi raviver la tension entre deux droits opposés : celui des femmes à accoucher dans le secret et, en face, celui des enfants à connaître leurs origines. Récit croisé d’une mère et d’une fille en quête d’un parent biologique.
La baisse de la natalité se poursuit depuis janvier. En avril, 1 788 bébés sont nés par jour en moyenne, selon les chiffres de l’Insee, publiés jeudi 25 mai. C’est 7 % de moins qu’en avril 2022 et 7 % de moins qu’en avril 2020.
Pour la sociologue du sport Catherine Louveau, les instances sportives ne se saisissent pas encore suffisamment des questions d’égalité entre les femmes et les hommes, au-delà de la question de la maternité.
La présence d’Amel Majri et de son bébé lors du rassemblement de l’équipe de France féminine de football, le 3 avril, a relancé le débat sur la maternité et le sport de haut niveau. Le ministère, les fédérations et les clubs professionnels progressent à petits pas.
Si la science n’a pas encore percé tous les mystères de la vie intra-utérine, elle démontre l’influence déterminante des échanges entre le fœtus et sa mère sur la santé du futur bébé, qu’il s’agisse de son environnement ou de son état psychique. Naître et renaître, notre dossier.
Le bébé commence souvent dans la vie par pleurer. Drôle de façon de rencontrer ses parents. La naissance, n’est pourtant pas douloureuse, même si elle n’a rien d’anodin dans la « biographie » d’un être humain. Naître et renaître, notre dossier.
Maksym et Denys sont nés prématurés quelques semaines avant le début de l’invasion russe. Ils se battent pour survivre sous les bombes, porteurs d’un immense espoir. Naître et renaître, notre dossier.
Il ne suffit pas de donner la vie pour devenir parent. Il faut aussi désirer créer un lien avec son enfant. Et même lorsque ce lien existe, il évolue au fil du temps. Parfois aussi, le parent n’est pas en mesure d’exercer sa parentalité. Il a alors besoin d’être accompagné pour vivre pleinement son rôle d’éducateur. Naître et renaître, notre dossier.
Un prix Goncourt en devenir, une mère en deuil et son ostéo, une catéchumène bien accompagnée, un enfant placé et son éducatrice : La Croix L’Hebdo fait, pour le lancement de notre séquence « Naître, renaître », le récit de quatre rencontres décisives, de l’ordre de celles qui font naître à soi-même et transforment profondément la vie. Naître et renaître, notre dossier.
La comédie de Jennifer Devoldere s’attache à la difficile intégration d’un étudiant dans la formation de sage-femme, avec les interprétations impeccables de Melvin Boomer et de Karin Viard.
Une proposition de loi sur l’accompagnement des femmes et de leurs partenaires après une fausse couche va être examinée, ce mercredi 8 mars, à l’Assemblée nationale.
Mercredi 1er mars, Yves Ville, professeur à l’hôpital Necker de Paris, a publié un rapport répertoriant 100 maternités où il ne faudrait plus accoucher en France. Selon lui, le manque personnel dans ces « petites maternités » ne permet plus d’y assurer la sécurité des mères et des enfants qui devraient être pris en charge dans des structures plus grandes, mais aussi plus éloignées de leur domicile.
Pour équilibrer le système des retraites, et si on essayait la politique familiale ? C’est la proposition que portent les AFC (1), par la voix de François-Marie Duthoit, dans cette tribune. Il rappelle notamment que les Français n’ont pas le nombre d’enfants qu’ils désirent.
L’Insee a publié mardi 17 janvier son enquête annuelle sur les évolutions de la population, des naissances et des décès en France pour 2022. L’étude met en lumière une stagnation de l’espérance de vie, la poursuite de la baisse du nombre de naissances et une reprise des mariages, reportés pendant la pandémie.
En 2022, 723 000 bébés sont nés en France, soit 19 000 de moins qu’en 2021, selon le bilan démographique de l’Insee, publié mardi 17 janvier. Le taux de fécondité était de 1,8 enfant par femme l’année dernière, contre 1,84 en 2021.
Plus de 10 % des pères sont susceptibles de développer une « dépression post-partum » au cours de l’année suivant la naissance de leur enfant, selon une étude de l’Inserm publiée mercredi 4 janvier. Le phénomène est peu connu car moins étudié, mais peut-on pour autant utiliser le même terme pour la mère et pour le père ?
L’Insee a dévoilé jeudi 29 décembre ses chiffres concernant l’évolution de la population en France. La hausse se poursuit, même si elle ralentit. Si certaines régions, comme la Guyane et la Corse, sont très dynamiques, d’autres, comme la Guadeloupe et la Martinique, comptent moins d’habitants.
Pour les parents d’enfants prématurés, les semaines suivant la naissance ressemblent à une longue attente, ponctuée de peur et d’espérance. Le service de néonatologie de l’hôpital de Grenoble est un des lieux où le temps s'arrête.
Deux revues de théologie et de philosophie explorent le thème de la naissance dans une perspective interdisciplinaire.
Selon l’Insee, 1 940 bébés sont nés en moyenne chaque jour en France en octobre 2022, soit les chiffres les plus bas observés depuis 1993. Ce constat interroge, mais cache aussi un mouvement plus modeste et nouveau : un regain démographique des zones rurales au détriment des métropoles.
Myriam Szejer, Pédopsychiatre et psychanalyste, rappelle que certains grands invariants résistent à toutes les injonctions sociétales et que devenir mère n’a jamais été simple. Elle estime néanmoins que les besoins d’accompagnement sont aujourd’hui criants.
La maternité n’est plus aussi idéalisée qu’il y a seulement dix ans. Désormais, les jeunes femmes avouent leurs tiraillements, entre envie d’enfant et fidélité à leurs valeurs personnelles.
Basé au CHU de Nantes, l’Observatoire national des morts inattendues du nourrisson (Omin) collecte des données et coordonne des recherches partout en France afin d’améliorer la prévention.
Selon l’Insee, 742 100 bébés sont nés en France en 2021. Cette hausse de 0,9 % constitue une première depuis six ans, souligne l’institut, mais elle ne suffit pas à retrouver le niveau de naissances de 2019.
La période estivale accentue un peu plus la pression sur les maternités. Lits fermés, manque de personnels, transferts de patientes semblent devenus la norme dans la majorité des établissements.
Une grossesse aussi tenue à distance par la future mère qu’elle est surinvestie par le père à venir : derrière l’humour débridé, Sophie Letourneur aborde le déni de grossesse, la surmédicalisation et la place des hommes, sur Arte, mercredi 6 juillet à 20 h 55.
Chaque année, environ 400 000 jeunes adolescentes de 10 à 14 ans donnent naissance à un enfant dans le monde, selon une étude publiée ce mercredi 15 juin par l’Institut national d’études démographiques (Ined).
Si, d’après un sondage, la pilule reste la principale méthode de contraception chez les jeunes, son usage est en recul chez les 20-24 ans, qui s’inquiètent de l’impact des hormones sur leur santé.
Au cœur de la vie politique et diplomatique de l’Ancien Régime : la question de la fécondité et de la maternité des princesses, soumises à la loi salique.
Avec des candidats au don plus jeunes, plus militants, avec ou sans enfants, les dons de spermatozoïdes et d’ovocytes ont atteint un record en 2021. Une tendance portée par l’altruisme et l’actualité autour de la loi de bioéthique.
Les femmes enceintes qui habitent à plus de quarante-cinq minutes de route de leur maternité pourront être hébergées pendant cinq jours avant le terme de leur grossesse aux alentours de l’hôpital. Cette solution, saluée comme une avancée, nourrit aussi certaines inquiétudes de la part de professionnels de la naissance.
Selon la Drees, environ 7 % des femmes en âge de procréer vivent à plus de trente minutes d’une maternité, tandis que 1 à 2 % doivent faire plus de quarante-cinq minutes de route. Si cet éloignement est source de stress pour les futures mères, les accidents restent rares.
En France, les fausses couches sont fréquentes mais ne font l’objet d’aucun suivi psychologique particulier, déplorent des associations. Une proposition de loi déposée en février demande l’instauration d’un parcours de soins spécifique.
Les 14 sages-femmes du centre hospitalier de Nevers étaient en arrêt maladie depuis le 11 avril, à la suite d’un burn-out collectif. La question du sous-effectif chronique se pose aussi dans d’autres maternités, qui pourraient être amenées, elles aussi, à fermer leurs portes.
Six mois après la promulgation de la loi élargissant l’accès à la PMA à toutes les femmes, les médecins ne parviennent pas à répondre à toutes les demandes. Certaines patientes sont refusées pour des questions d’âge, de situation matrimoniale ou par manque de donneur. En dehors, parfois, de toute justification légale.
Une étude de l’Inserm indique que le taux de mortalité infantile rebondit, depuis dix ans, en France. Pour les chercheurs, il est urgent de mettre en place une politique de santé publique pour tenter de comprendre les raisons de ce phénomène.
Une étude américaine, publiée mardi 15 février, révèle qu’un bébé dont la mère a reçu deux doses des vaccins ARN messager pendant sa grossesse aurait 61 % de risques en moins d’être hospitalisé dans les six mois suivant sa naissance.
Plus de trente ans après la fermeture du dernier établissement, une enquête a été ouverte pour comprendre la maltraitance subie par 14 000 Irlandaises, dans des maisons tenues par des ordres religieux en Ulster. Les femmes y étaient envoyées pour cacher leur grossesse et ont été séparées de leur enfant.
Au nom de la lutte contre la dépression du post-partum, il existe tout une kyrielle d’aides aux jeunes parents, allant de groupes de parole jusqu’à des heures de ménages cofinancées par les CAF. Pourtant, ces ressources restent souvent méconnues.
Face à la crise sanitaire, les couples ont attendu d’être dans une situation personnelle solide pour avoir un enfant, selon les chiffres publiés par l’Insee le 18 janvier. Ils montrent que la baisse des naissances est stabilisée en 2021 par rapport à l’année précédente, marquée par un fort recul.
Il y a un an, sœur Marie Stella inaugurait une maternité à Dapaong, ville désertique du nord du Togo. Ce centre accueille les femmes séropositives et pauvres pour limiter la mortalité maternelle et la diffusion du VIH dans la région.
À l’approche de Noël, La Croix rend hommage à ceux qui, par leur veille, dédient leur présence aux autres. Comme Cécile et Dorothée, deux infirmières du service de réanimation néonatale de Port-Royal, à Paris, qui se sont relayées jour et nuit pendant un mois au chevet de Victoire, née trop tôt quand sa mère était plongée dans le coma.
Les députés ont adopté, vendredi 26 novembre, le texte de loi permettant aux enfants morts in utero d’être dotés d’un patronyme, sur le livret de famille. Une mesure symbolique, pour les parents concernés.
Six maladies rares pouvant, le cas échéant, être prises en charge de manière précoce sont actuellement dépistées chez les nouveaux-nés. La Haute Autorité de santé vient d’éditer un guide pour éclairer le consentement des parents.
Chargé d’accompagner la mise en place de la mesure phare de la loi de bioéthique, le comité de suivi sur la procréation médicalement assistée s’est réuni pour un premier point d’étape, trois mois après la promulgation de la loi.
Jusqu’au 7 novembre, la semaine de sensibilisation à l’infertilité réunit professionnels, patients et chercheurs pour informer le grand public et débattre de ce sujet qui touche un couple sur quatre au bout d’un an. Si les spécialistes plaident pour une meilleure prévention, certains s’alarment des risques de dépistages trop précoces.
En Silésie, des médecins ont attendu la mort du fœtus, en conformité avec la quasi-interdiction de l’avortement prononcée il y a un an. La mère n’a pas survécu. Le mouvement #AniJednejWiecej (« Plus jamais ça ») est né.
Ce documentaire suit les dernières visites à domicile de Chantal Birman, sage-femme bouleversante d’humanité, et dresse un tableau préoccupant de la prise en charge du post-partum.
Alors que la journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal se tient vendredi 15 octobre, de plus en plus de parents choisissent de ne pas avoir recours à l’avortement quand ils apprennent que leur enfant à naître est condamné. Cette volonté d’accompagner l’enfant jusqu’au bout de sa vie, si courte soit-elle, est de mieux en mieux comprise par les soignants.
Si, les premiers mois, la relation fusionnelle avec la mère est essentielle au développement du nourrisson, certains discours conduisent des mamans à prolonger la dépendance.
Pour le sociologue Gérard Neyrand, les rôles des parents, mais aussi ceux des professionnels, ont beaucoup évolué depuis que les femmes travaillent.
Elles portent leur bébé en écharpe plusieurs heures par jour, l’allaitent et pratiquent le co-dodo. Témoignages de mères qui font du maternage intensif.
Alain Rémond
Les décrets d’application de la loi étendant la procréation médicalement assistée ont été publiés, mercredi 29 septembre. Ils fixent la procédure pour les médecins et la rendent concrète pour toutes les femmes désirant se lancer dans ce projet.
Les décrets d’application de la loi autorisant la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes ont été publiés mercredi 29 septembre au Journal officiel. Le ministre de la santé Olivier Véran s’en est félicité en évoquant « une très bonne nouvelle »
Dans le cadre des Assises de la santé mentale, le gouvernement a dévoilé mardi 28 septembre des évolutions pour mieux déceler les dépressions post-partum.
La star espagnole a profité du report des Jeux pour se qualifier à Tokyo un an après son accouchement en août 2020. Elle s’applique à défendre la cause des athlètes qui cherche à concilier maternité et performance sportive.
Cette comédie tendre relate le grand jour de l’accouchement et de la naissance dans le même hôpital pour cinq couples assez hors norme.
Sur son compte Instagram @alicedrisch, la jeune femme sensibilise à la trisomie 21 en racontant son quotidien avec Isaac, son fils aujourd’hui âgé de 18 mois. Réponse cinglante à ceux qui lui avaient prédit « une vie horrible ». Génération réseaux sociaux - La relève (4/6).
Le Billet Alain Rémond
Le haut-commissaire au Plan, François Bayrou, plaide pour un « pacte national pour la démographie », fondé sur deux leviers : « avoir plus d’enfants ou accueillir des personnes d’autres pays ». Entre politique universaliste et nouvelle allocation, deux spécialistes expliquent les mesures à encourager pour relancer la natalité.
Dans une note, le haut-commissaire au plan François Bayrou alerte sur les conséquences de la crise de la natalité traversée par la France et accentuée par l’épidémie.
La Chine a présenté, mardi 11 mai, les résultats de son recensement décennal, qui montrent sa plus faible croissance démographique en dix ans, une accélération du vieillissement du pays et une chute continue des naissances. Pour certains démographes, ces chiffres officiels sont à prendre avec beaucoup de précaution.
Plus à risques de faire des formes graves du Covid, les futures mères figurent parmi les cibles prioritaires. Pourtant, beaucoup d’entre elles hésitent à sauter le pas.
Le Parlement a donné son feu vert définitif à une loi instaurant une allocation pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 21 ans. Elle vise à relancer la natalité et met fin à des discriminations.
Une grossesse pourra-t-elle bientôt se dérouler hors du corps de la femme ? Un institut de recherche israélien vient de franchir une nouvelle étape, vers la technique de l’utérus artificiel.
En février, 1 860 bébés sont nés chaque jour en France, soit 5 % de moins qu’en février 2020. Cette baisse, plus légère que les deux mois précédents, s’inscrit dans une diminution structurelle de la natalité depuis 2014 qui interroge notre modèle social et le poids des liens intergénérationnels.
Déscolarisation, avortement clandestin, rejet de la famille, les conséquences peuvent être dramatiques pour les quelque 3 000 à 5 000 mineures qui tombent enceintes chaque année en Côte d’Ivoire.
Plus de 3,2 millions de jumeaux naissent chaque année dans le monde, d’après une étude publiée vendredi 12 mars dans la revue « Human Reproduction ». Leur nombre augmente fortement en Europe et en Amérique du Nord, en raison notamment du développement de la PMA et des grossesses plus tardives.
Le nombre de naissances en janvier a chuté de 13 % par rapport à janvier 2020, une baisse inédite depuis 1975, sans doute liée à la pandémie de Covid-19, a annoncé l’Insee, jeudi 25 février. Cette chute brutale, peut-être en partie conjoncturelle, s’inscrit dans une tendance à la baisse depuis six ans. L’Insee estime désormais à 735 000 le nombre de bébés nés en France en 2020, au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Selon les chiffres communiqués par l’Insee jeudi 25 février, les naissances marquent fortement le pas en France sous l’effet de la crise sanitaire et du confinement. Leur nombre a chuté de 7 % en décembre par rapport à l’année précédente, et même de 13 % en janvier, confirmant les craintes de nombreux démographes.
Votée en première lecture par les députés, la proposition de loi prévoit d’allonger le délai légal d’accès à l’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse pour répondre à un manque de praticiens et à la fermeture progressive de centres IVG. Le groupe LREM a déjà annoncé sa volonté de l’inscrire de nouveau à l’ordre du jour de l’Assemblée.
Dans son bilan démographique 2020, l’Insee observe une augmentation de la mortalité, ainsi qu’une baisse historique de la natalité en France.
Clara Sebag, Charlotte Guedj et Sonia Krief, Co-fondatrices de l’École du Bien Naître. Elles nous alertent sur l’inquiétude de certaines femmes qui doivent donner naissance en période de crise sanitaire.
AVENT 2020 : L’ATTENTE (7/7). Des parents depuis longtemps en mal d’enfant, un prêtre qui donne sa bénédiction via un réseau social, un bébé qui naît tout juste neuf mois plus tard… Maximilien de la Martinière, prêtre du diocèse de Versailles, nous raconte une belle histoire d’attente, de désir, de foi et de bonheur.
Olympe, Nathanaël et Magalie racontent comment est né ce désir, malgré le contexte pesant de l’année 2020.
Le Collège national des gynécologues obstétriciens publie un avis invitant à ne pas imposer le port du masque lors de l’accouchement, quand les femmes ne présentent pas de symptômes du Covid. La violence de l’opposition suscitée par cet avis a convaincu son auteur, le secrétaire général du collège, de se mettre en retrait.
Une proposition de loi présentée mercredi 16 septembre réécrit le texte qui garantit aux soignants de pouvoir refuser de pratiquer ou de concourir à une interruption volontaire de grossesse. Dans les faits, cette possibilité existera toujours, malgré une incertitude pour les sages-femmes.
Le rapport sur « les 1 000 premiers jours » de l’enfant plaide pour allonger le congé paternité de 11 jours à 9 semaines et de revaloriser fortement le congé parental partagé entre les parents. En juin, Marlène Schiappa avait assuré que le gouvernement allait « prolonger le congé paternité », sans préciser de durée.
La naissance par césarienne est qualifiée d’« épidémie », rapportent les auteurs de l’étude sur « le double fardeau de la césarienne », publiée ce mercredi 9 septembre par l’Institut national d’études démographiques.
M6 consacre une soirée spéciale à la trisomie 21 avec la diffusion, mardi 8 septembre, à 21h05 du téléfilm « Apprendre à t’aimer » de Stéphanie Pillonca, suivi d'un débat en plateau animé par Flavie Flament et de deux documentaires.
La romancière Alice Ferney explore la relation que les femmes entretiennent avec la maternité sous toutes ses formes, du risque de l’enfantement à la PMA et la GPA.
Dans cette comédie déjantée, un homme surinvestit la grossesse de sa femme, une pianiste réputée qui ne veut pas d’enfant.
Emmenés par la députée du Val-de-Marne Albane Gaillot (Écologie démocratie solidarité), 40 élus demandent dans une proposition de loi d’allonger le délai de l’avortement ainsi que de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG. Deux revendications régulièrement avancées par des parlementaires.
Des chercheurs français ont démontré qu’il était possible qu’un nourrisson contracte le coronavirus dans le ventre de sa mère. Néanmoins, le cas est rarissime et n’entraîne aucune complication : si le bébé a présenté, les premiers jours, des troubles neurologiques, aujourd’hui il va bien, insistent les médecins.
La naissance de sextuplés à l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre, le jeudi 14 mai, à la suite d’une stimulation ovarienne illustre l’importance de réserver cette technique aux femmes qui en ont réellement besoin, estime le Pr Jean-Philippe Wolf, biologiste de la reproduction à l’hôpital Cochin à Paris.
Consultation et préparation à l’accouchement via Internet, examens médicaux maintenus, sortie plus rapide de la maternité… Comment se préparer à accueillir un heureux événement en pleine pandémie de coronavirus ?
Myriam Szejer, pédo-psychiatre et psychanalyste en maternité, présidente de l’association La cause des bébés, rassure les futurs parents dans cette période stressante de pandémie.
Une étude de l’Institut national des études démographiques (Ined) relativise le déclin de la fécondité française, plus limité que dans les pays voisins, grâce notamment aux solutions de garde d’enfants. Deux jeunes mères témoignent.
Les premiers résultats d’une étude de l’University College London (UCL) prouvent qu’il est possible de détecter la jaunisse chez les nouveau-nés en photographiant leurs yeux.
Une réflexion sur l’accès aux tests génétiques dans le cadre de la révision de la loi relative à la bioéthique de Dominique Stoppa-Lyonnet, professeur de génétique médicale à l’Université de Paris et responsable du service de génétique de l’Institut Curie et de Sandrine de Montgolfier, chercheur associé à l’IRIS (1).
Dans le cadre de sa stratégie de protection de l’enfance, le gouvernement va rendre obligatoire l’entretien prénatal précoce dès 2020. Déjà mis en place à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine), ce temps de discussion, lors du quatrième mois de grossesse, doit permettre de préparer l’accueil de l’enfant.
Expérimentées depuis 2016, ces structures exclusivement gérées par des sages-femmes offrent un « niveau de sécurité satisfaisant », selon une étude publiée le 29 novembre. Le gouvernement devrait décider de leur sort d’ici à la fin 2020.
Les pères jouent un rôle essentiel à la naissance d’un enfant prématuré. Depuis le 1er juillet, un congé de paternité supplémentaire d’un mois leur est d’ailleurs accordé.
Entretien. Myriam Dannay, psychologue de l’association SOS Préma décrypte le bouleversement familial que représente la naissance d’un enfant prématuré.
Témoignages.
Seuls 2 % des nouveau-nés avaient une mère de moins de 20 ans en 2018. Cette étude de l’Insee semble montrer par ailleurs, que la défiance vis-à-vis de la pilule constatée ces dernières années n’a pas entraîné une recrudescence des maternités adolescentes. Le nombre d’IVG dans cette population est en baisse.
À Paris, la consultation d’information, de conseils et d’orientation « grossesse et psychiatrie » du GHU Paris accueille de futures mères qui souffrent de troubles psychiques. L’initiative permet aux femmes, ainsi qu’à leur entourage, d’être rassurées et mieux accompagnées jusqu’après la naissance de l’enfant.
Un livre rend hommage au métier de sage-femme, gardienne du périnée féminin, notre porte d’entrée au monde.
L’avocat de la famille d’un bébé né avec une malformation de la main a annoncé, lundi 19 août, le dépôt d’une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Les enquêtes menées jusqu’à présent par les autorités de santé publique n’ont pas permis d’établir la cause des malformations.
À partir de lundi 1er juillet, les pères d’enfants hospitalisés à la naissance pourront bénéficier de 30 jours de congé paternité supplémentaires. Une demande qui satisfait, entre autres, les associations de parents d’enfants prématurés.
Nouveau nom, nouvelle articulation avec les services de l’État… Le secrétaire d’État à la protection de l’enfance, Adrien Taquet, a annoncé une profonde réforme de la protection maternelle et infantile, vendredi 14 juin.
Intervenir le plus tôt possible pour éviter que des difficultés s’installent, tel est l’enjeu de la réforme de la protection maternelle et infantile (PMI) que le secrétaire d’État à la protection de l’enfance doit dévoiler, vendredi 14 juin. Déployé notamment en Moselle, le programme Panjo devrait être largement étendu.
Près de 25 000 Japonais ont été stérilisés contre leur gré entre 1948 et 1996 en raison de leur handicap mental ou physique. Malgré la reconnaissance du caractère inconstitutionnel de cette loi eugénique, la justice a refusé la semaine dernière d’indemniser les victimes.
Le professeur Olivier Claris, chef du service de néonatalogie et de réanimation néonatale de l’Hôpital femme, mère, enfant (HFME) de Lyon et du service de soins intensifs et néonatalogie de l’hôpital Lyon-Sud.
La difficulté à procréer génère au sein du couple une souffrance qui n’est pas toujours comprise par l’entourage. Dans cette épreuve, les conjoints se sentent souvent démunis et isolés. Ils ont besoin d’être soutenus et de prendre soin d’eux-mêmes
Dans certains cas, il peut être intéressant et complémentaire d’explorer les conditions psychiques des couples qui ne parviennent pas à procréer. Entretien avec Joëlle Desjardins-Simon, psychanalyste et auteur (1)
Vantées à longueur de magazines, les grossesses tardives restent aléatoires et découlent rarement d’un vrai choix.
Avoir un bébé sur le tard, c’est lui donner des parents âgés et risquer de faire de lui, prématurément, un orphelin. Paroles d’enfants devenus adultes.
Selon le père d’un enfant décédé in utero, lundi 18 février, son fils aurait peut-être pu être sauvé si la maternité de Die, située à dix minutes de chez lui, n’avait pas été fermée fin 2017. L’Agence régionale de santé a diligenté une enquête
Selon une étude de la Drees, le service statistique des ministères sociaux, rendue publique jeudi 17 janvier, sept Français sur dix estiment que cette période accordée aux pères à la naissance d’un enfant doit rester optionnelle.
L’Insee a publié mardi 15 janvier les résultats du recensement 2018. La France frôle la barre des 67 millions d’habitants, soit une augmentation de +0,3 % du nombre d’habitants. Cette hausse cache néanmoins une nouvelle baisse de la natalité.
À l’approche de Noël, « La Croix » est partie en différents points de la planète à la rencontre de femmes, de couples, de familles qui attendent une naissance.
Dans un pays qui commence à retrouver des couleurs en matière de natalité, Katja, mère d’un garçon de dix mois à peine, vivra Noël dans l’attente d’un deuxième bébé.
À Rio de Janeiro, après dix ans de tentatives infructueuses, Joelma est enceinte de son troisième enfant, le premier issu de sa seconde union.
Tudual et Claire seront parents pour la première fois en février prochain. Leur vie professionnelle n’est pas stabilisée mais rien n’inquiète ce jeune couple nantais, très enraciné dans la foi.
Au Sénégal, en 2016, l’indice de fécondité du pays atteignait les 4,7 enfants par femme. Mais la grossesse se déroule différemment suivant les ethnies, les milieux, les régions, les religions et la nature du ménage (1). Zoom sur celle d’Awa, une jeune Dakaroise.
[MAGAZINE PÈLERIN] Les bienfaits de l’hospitalisation à domicile pour les nouveau-nés sont multiples. Depuis dix ans, l’unité de néonatologie du CHU de Toulouse (Haute-Garonne) qui prend notamment en charge les prématurés, l’expérimente avec succès.
Le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale qui arrive jeudi 25 octobre en séance à l’Assemblée nationale prévoit un allongement de la durée minimale du congé maternité des agricultrices.
Les députés allemands débattront dès janvier 2019 sur la question de l’utilisation des tests sanguins prénataux destinés à dépister la trisomie 21. Ils souhaitent éviter une banalisation de cette pratique et replacer les personnes handicapées au cœur des débats.
Déni de grossesse : à mon corps défendant (1), mardi 9 octobre à 20 h 55 sur France 5.
Pendant des siècles, ils avaient été tenus éloignés de l’accouchement. Désormais, l’immense majorité des hommes prennent part à ce moment privilégié.
Benoît Le Goëdec, sage-femme
L’agence Santé Publique France a publié une étude sur les troubles causés par l’alcoolisation fœtale. Entre 2006 et 2013, plus de 3 207 nouveau-nés ont manifesté des problèmes de santé liés à cette exposition.
Jeudi 21 juin, à Bruxelles, le conseil des ministres des affaires sociales doit se prononcer sur un projet de directive européenne qui, dans sa version initiale, instituait un congé parental généreux. Mais la France a largement contribué à revoir l’ambition du texte à la baisse.
L’hôpital de jour Grain d’aile accueille des mères souffrant de dépression du post-partum.
Sylvain Missonnier, psychologue, psychanalyste (1)
La dernière étude de l’Ined prévoit qu’un enfant sur trente serait conçu par assistance médicale à la procréation en 2018, en plein débat sur l’extension de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes seules
Des chercheurs de l’Inserm ont révélé que la pollution atmosphérique a des conséquences néfastes sur la santé du fœtus durant la grossesse soulignant le coût important pour la société de la prise en charge de ces bébés.
Cinq centrales ont adressé une lettre à Emmanuel Macron pour lui demander de soutenir un texte européen qu’ils estiment « déterminant pour garantir l’autonomie économique des femmes ». Mais le gouvernement semble bien décidé à temporiser.
Agnès Buzyn s’engage contre l’alcool chez les femmes enceintes. Un combat déjà mené en 1900 par un chimiste qui… donnait du rhum aux femmes lors de l’accouchement.
Le nombre des naissances a fortement progressé l’an passé outre-Rhin. Cette hausse de l’ordre de 7 %, due principalement aux mères arrivées récemment en provenance de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan, ramène l’Allemagne dans la moyenne européenne.
Cette invention en cours de tests, destinée à aider les enfants prématurés, pose d’innombrables questions éthiques et en particulier celle du seuil de viabilité du fœtus et donc de l’avortement.
Faire un bébé sans grossesse, en dehors du ventre de la mère ? « De la science-fiction », disent de nombreux scientifiques. Voire. Des équipes travaillent déjà à la mise au point de « poches » pour les très grands prématurés.
On en parle. La « science de l’affectivité » peut aider les futurs père et mère à nouer une relation de qualité avec l’enfant avant même sa naissance.
À l’occasion du lancement du Forum européen de bioéthique, La Croix a invité Israël Nisand et Jean-François Mattei à débattre autour des enjeux des évolutions des lois de bioéthique.
PORTRAIT. Israël Nisand, professeur de gynécologie-obstétrique
L’Organisation mondiale de la santé a étudié le recours à la césarienne dans 72 pays en voie de développement. Et met en garde contre une sous-utilisation chez les plus pauvres et une surutilisation chez les plus riches.
Alors que quatre ministres – Marlène Schiappa, Gérald Darmanin, Agnès Buzyn et Muriel Pénicaud – ont demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) d’étudier la possibilité d’allonger le congé paternité et de mieux le rémunérer, Guillaume Chiche, le député LREM co-rapporteur de la mission parlementaire sur la politique familiale présente des pistes de réflexion pour mieux répondre aux besoins des familles.
Une étude de Santé publique France menée sur 4 000 femmes enceintes et publiée mardi 19 décembre montre que les Françaises enceintes sont plus exposées que les autres Européennes aux polluants métalliques comme le plomb, le mercure ou l’arsenic. Explication.
Selon le pédopsychiatre de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, Romain Dugravier, la qualité de l’accueil du tout-petit est désormais au cœur des préoccupations. Il appelle l’État à encore mieux « accompagner le besoin de sécurité si caractéristique de la maternité ».
Cette médecin pédiatre signe un livre sensible consacré au deuil anténatal, dont la Journée mondiale se tiendra dimanche.
Les conditions de naissance sont bonnes en France, selon une enquête qui s’inquiète cependant de l’augmentation du nombre de bébés prématurés.
Sorti jeudi 5 octobre en librairie, Le livre noir de la gynécologie dénonce les maltraitances subies par des femmes lors de consultations ou actes médicaux. Face aux nombreux témoignages sur les réseaux sociaux, les médecins se sentent injustement accusés et affirment ne pas être des « bourreaux ».
Dans la foulée d’un drame, certains parents décident de donner la vie. Reste à l’enfant à trouver sa juste place. Pas simple.
Myriam Szejer, psychiatre et psychanalyste attachée à l’hôpital Foch (1)
ENTRETIEN. Une étude de l’Inserm met en évidence des corrélations entre l’exposition à certains phénols et phtalates durant la grossesse et des troubles du comportement chez l’enfant entre 3 et 5 ans.
En France, 85 femmes meurent chaque année des suites de la grossesse ou de l’accouchement. Une étude, rendue publique vendredi 22 septembre, montre d’importants progrès mais aussi de fortes inégalités sociales et territoriales
Le 8 juin dernier, la cour d’appel de Caen a validé la double filiation d’une petite fille née de la relation d’un frère et d’une sœur. Les juges justifient cette décision en invoquant l’intérêt de l’enfant.
Ces dernières années, le recours à la pilule contraceptive a diminué chez les Françaises. Dans un ouvrage assez angoissant, Sabrina Debusquat explore les raisons de ce mésamour.
L’enquête publiée par l’Insee indique que 784 000 bébés sont nés en 2016, soit 15 000 de moins qu’en 2015 (– 1,9 %).
Un groupe de chercheurs français de l’Inserm a lancé une grande étude sur le suivi des enfants prématurés. Les premiers résultats, qui viennent d’être publiés, indiquent une amélioration du taux de survie et une baisse du risque de handicap.
Décédé il y a peu, fin mai, le gynécologue obstétricien Frédérick Leboyer s’est longuement battu, avec succès, pour faire respecter dans les salles de naissances l’hypersensibilité émotionnelle du nouveau-né.
Une professionnelle de la santé comparait le 30 juin devant une chambre disciplinaire après des problèmes survenus lors d’accouchements à domicile. Cette pratique autorisée demeure marginale.
[MAGAZINE PÈLERIN] Emmanuel Macron s’est dit favorable à l’élargissement de la procréation médicalement assistée, pour l’instant réservée aux couples hétérosexuels. Mais le président de la République respectera l’avis que doit rendre mardi 27 juin le Comité consultatif national d’éthique. Le magazine Pèlerin revient sur ce débat.
Ils semblent être partout, dans nos assiettes, nos meubles, nos vêtements… Pourtant quelques conseils permettent de diminuer la présence des perturbateurs endocriniens dans notre quotidien.
L’enfant à naître peut être exposé à ces substances qui perturbent le système hormonal.
Les Sages sont d’accord pour qu’une femme souhaitant différer sa grossesse puisse faire conserver ses ovocytes. Cette possibilité, actuellement réservée à certaines femmes malades, pose plusieurs questions éthiques.
Un appareil reproduisant le milieu utérin a permis de donner le jour à des agneaux. L’objectif à terme est d’améliorer la survie des grands prématurés humains et de diminuer leurs séquelles. Une technique qui, à ce jour, ne serait pas sans poser de problèmes éthiques.
[INFOGRAPHIES] Une enquête publiée par l’Insee Première montre que les Françaises deviennent mères à 28,5 ans en moyenne. Ce choix pour une maternité tardive devient le modèle le plus partagé, y compris par les femmes moins diplômées.
INFOGRAPHIE Ces dernières années ont été marquées par une baisse des naissances et de la fécondité. Selon Gilles Pison, chercheur à l’Ined, cette évolution n’est pas liée à la crise économique, qui ne réduit pas les naissances mais les retarde.
Le rapport d’un groupe d’étude parlementaire sur la prématurité propose notamment un suivi des enfants nés prématurément jusqu’à l’âge de sept ans.
Le terme grossesse désigne l’ensemble des phénomènes se déroulant entre la fécondation et l’accouchement, durant lesquels l’embryon, puis le fœtus, se développe dans l’utérus maternel. Plusieurs signes peuvent alerter la femme enceinte : absence de règles, nausées matinales, sensibilité des seins, fatigue accrue et aigreurs d’estomac. Le test de grossesse et l’échographie de datation sont des outils essentiels pour confirmer aux parents la naissance du futur enfant. L’hypertension artérielle (HTA), présente dans 5 à 10 % des grossesses, est le problème de santé le plus fréquent chez les femmes enceintes. Pendant 9 mois, il est recommandé à la future maman d’adapter son alimentation et de cesser toute consommation de tabac, d’alcool, de drogue ou de toutes substances qui pourraient nuire au développement du fœtus. Le tabagisme passif, notamment du futur papa, est également à proscrire. En France, selon l’Insee, le taux de natalité est en baisse depuis 2010, année du dernier pic des naissances. 15 à 25 % des couples consultent pour des problèmes d’infertilité et de stérilité et le recours à la PMA devient une option de plus en plus courante pour avoir un bébé. Le 16 janvier 2024, Emmanuel Macron a annoncé un « grand plan » de lutte contre l’infertilité pour permettre un « réarmement démographique ».