Iran : dernières actus

Lennart Monterlos, le jeune ressortissant français disparu mi-juin alors qu’il traversait l’Iran à vélo, a été « arrêté pour avoir commis un délit », a annoncé le chef de la diplomatie iranienne au Monde, jeudi 10 juillet. Le Quai d’Orsay a indiqué être « en contact avec les autorités iraniennes » à propos de sa situation.

Le Français de 18 ans, qui traversait l’Iran à vélo, n’a plus donné signe de vie depuis le 16 juin. Paris tente de savoir ce qui lui est arrivé, compte tenu de la politique « délibérée » de Téhéran de « prise d’otages des Occidentaux ».

Un jeune Français de 18 ans qui faisait une randonnée à vélo en Iran n’a plus donné de nouvelles à ses proches depuis le 16 juin. Une disparition est jugée « inquiétante » par les diplomates, alors que deux otages français en Iran sont actuellement accusés d’espionnage et risquent la peine de mort.

Le Hamas a annoncé, vendredi 4 juillet, étudier avec d’autres mouvements palestiniens une proposition de trêve avec Israël. Des frappes israéliennes à Gaza ont fait 52 morts. Le ministre israélien de la défense a dit vouloir « s’assurer que l’Iran ne puisse plus menacer Israël ».

Emprisonnés à Téhéran depuis trois ans, Cécile Kohler et Jacques Paris ont été inculpés pour espionnage au service d’Israël. Ils risquent la peine de mort.

Détenus par Téhéran depuis plus de trois ans, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris sont inculpés pour espionnage pour le compte d’Israël, a-t-on appris mercredi 2 juillet. Retour en dates sur le destin de ces deux « otages d’État » depuis leur arrestation par le régime iranien, le 7 mai 2022.

Au terme de la « guerre de 12 jours », durant laquelle installations nucléaires et hauts responsables militaires ont été ciblés par Israël et les États-Unis, le pouvoir iranien est plus que jamais fragilisé. Alors que le régime de Téhéran répond par la répression, Thomas Hofnung rappelle dans sa chronique que la libération des Iraniens devra avant tout venir de la population.

Détenus en Iran depuis plus de trois ans, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris sont accusés par Téhéran d’« espionnage pour le Mossad », de « complot pour renverser le régime » et de « corruption sur terre », trois chefs d’accusation passibles de la peine de mort. La France dénonce des accusations « infondées ».

La suspension par l’Iran de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), entrée en vigueur ce mercredi 2 juillet, est « évidemment inquiétante », a estimé le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric, tandis que les États-Unis ont dénoncé une décision « inacceptable ».

Alors que le cessez-le-feu entre Iran et Israël poussé par Donald Trump semble tenir, Yves Boyer, professeur émérite de l’École polytechnique, propose un premier bilan de cette courte guerre. Si elle a permis aux États-Unis de démontrer leur capacité militaire, elle n’a pas donné de garantie sur la destruction des installations nucléaires iraniennes et n’a rien réglé sur le plan géopolitique.

La crise iranienne a offert une opportunité à Emmanuel Macron de reprendre contact avec Vladimir Poutine. Et de réaffirmer le statut de la France comme membre du Conseil de sécurité de l’ONU et responsable de la non-prolifération nucléaire, à un moment où les Européens peinent à exister sur la scène internationale.

Cécile Kohler et Jacques Paris, « otages d’État » depuis trois ans en Iran, ont reçu la visite d’un diplomate français mardi 1er juillet 2025, a annoncé le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Détenus dans la prison d’Evin, ils étaient portés disparus depuis l’attaque de celle-ci par Israël lundi 23 juin.

Autrefois bras armé de la révolution iranienne, les pasdarans ont pris le pas sur les mollahs. Mais après l’affrontement direct avec Israël, leur pouvoir est fragilisé. Le documentaire Gardiens de la révolution. Les maîtres de l’Iran, diffusé à 21 heures ce mardi 1er juillet sur Arte, lève le voile sur cette organisation.

Depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 24 juin, Téhéran rejette les demandes du gendarme nucléaire de revisiter ses installations bombardées. Un quotidien iranien a même appelé à « exécuter » son directeur général, Rafael Grossi.

Les Iraniens de Los Angeles ont accueilli avec soulagement l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. Si la plupart d’entre eux partagent une aversion pour le régime des mollahs, l’intervention militaire américaine au Moyen-Orient a suscité des réactions contrastées.

À l’affiche dans le récent Lire Lolita à Téhéran, l’actrice franco-iranienne Mina Kavani a fui son pays il y a dix ans. Saisie d’angoisse depuis les attaques américaines et israéliennes, elle explique à quel point la République islamique façonne les individus, qui ont pourtant appris à s’affranchir de ses interdits.

Alors que le cessez-le-feu tient toujours entre Israël et l’Iran, Téhéran a annoncé vendredi 27 juin la tenue de funérailles nationales pour les hauts gradés et scientifiques tués. Donald Trump menace de bombarder à nouveau l’Iran si Téhéran poursuit son programme nucléaire d’enrichissement d’uranium.

Cécile Kohler et Jacques Paris, incarcérés en Iran depuis trois ans, « sont portés disparus », affirment leurs familles et leurs avocats vendredi 27 juin 2025. La prison d’Evin, dans laquelle ils étaient détenus, a été attaquée lundi par Israël. « Nous ignorons s’ils sont encore vivants », s’inquiète Noémie Kohler.

Dans le dossier de l’attentat contre la mutuelle juive Amia à Buenos Aires en 1994, un juge fédéral a ordonné jeudi 26 juin que soient jugés par contumace dix suspects iraniens et libanais. Un tournant dans cette affaire emblématique marquée par la disparition de preuves, des faux témoignages et l’implication de l’Iran

Après douze jours de guerre d’une intensité rare entre Israël et l’Iran, la romancière franco-iranienne Sorour Kasmaï exprime son profond désarroi face à la situation. Elle dénonce la responsabilité israélo-américaine et celle du régime islamique dans cet engrenage mortifère, dont les premières victimes sont les civils.

Dans sa première déclaration depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le guide suprême iranien a salué jeudi 26 juin la « victoire » de son pays sur Israël. Au moins 26 personnes accusées de collaboration avec l’État hébreu ont été arrêtées en Iran. Berlin exhorte Téhéran de ne pas rompre avec l’AIEA.

Alors que les frappes se sont tues sur Téhéran, la population est divisée entre ceux qui auraient souhaité continuer à manifester pour un changement de régime et ceux qui ne veulent pas d’une évolution imposée par des puissances extérieures.

Après quarante-cinq ans en régime théocratique, quel rapport les Iraniens entretiennent-ils avec l’islam ? Sabrina Mervin, historienne, directrice de recherche au CNRS et spécialiste de l’islam chiite, analyse les mutations religieuses d’une société sous pression.

Bras armé du régime, les Gardiens de la révolution sont aussi devenus un mastodonte économique en Iran. Présents dans tous les secteurs clés, ils faussent la concurrence et verrouillent les marchés publics.

Donald Trump a affirmé mercredi 25 juin qu’il s’entretiendrait avec l’Iran « la semaine prochaine ». Le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël « se passe très bien », s’est-il félicité plus tôt dans la journée. L’État hébreu juge prématuré d’estimer les dégâts infligés au programme nucléaire iranien.

En dépit des déclarations triomphales de Donald Trump sur l’effet des bombardements américains contre les sites nucléaires iraniens, des déclarations israéliennes et un premier rapport du renseignement américain questionnent l’ampleur des dégâts causés au programme nucléaire de Téhéran.

En douze jours d’une guerre lancée par Israël contre l’Iran, plus que la destruction d’une partie du nucléaire iranien, c’est le socle de la République islamique qui est ébranlé. Sans préjuger de l’avenir, les cartes ont été momentanément redistribuées au profit des militaires et des politiques, au détriment des mollahs.

Un fragile cessez-le-feu a été décrété mardi 24 juin, mettant fin à « la guerre de 12 jours imposée » par Tel-Aviv selon le président iranien. Pour sa part, Benyamin Netanyahou a salué une « victoire historique », jurant que Téhéran n’aura « jamais l’arme atomique ».

Les injonctions de Donald Trump dans la nuit de lundi à mardi 24 juin n’ont pas suffi à faire cesser instantanément les hostilités entre Israël et l’Iran, qui s’affrontent depuis douze jours.

Face aux bombardements des États-Unis et d’Israël en Iran, la diaspora iranienne en France oscille entre inquiétude pour la population civile et espoir d’entrevoir la chute du régime des mollahs.

Au onzième jour de la guerre entre Iran et Israël, lundi 23 juin 2025, Téhéran a annoncé riposter « puissamment » aux frappes américaines. L’Iran a visé la plus grande base américaine du Moyen-Orient au Qatar. Doha a dit se « réserver le droit » de riposter à l’attaque.

Répondre et susciter une escalade ; ne pas répondre et endosser une humiliation qui l’affaiblit : le régime iranien, acculé, peut certes théoriquement viser des bases américaines ou des infrastructures militaires, mais il a encore beaucoup à perdre.

À chaque fois que la République Islamique tremble, l’héritier du régime précédent, le fils du dernier Chah d’Iran, Reza Pahlavi, réémerge sur la scène politique. Exilé aux États-Unis depuis les années 1980, il s’est présenté, lors d’une conférence de presse à Paris lundi 23 juin, comme une alternative aux mollahs.

Une attaque américaine contre trois sites nucléaires iraniens a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche 22 juin 2025. De nombreux acteurs internationaux ont appelé à la « désescalade du conflit ». De son côté, l’Iran a promis une « riposte » à l’« agression » des États-Unis qui disent « vouloir la paix ».

Au dixième jour de la guerre entre Israël et l’Iran, les États-Unis ont rejoint l’offensive israélienne en menant dimanche 22 juin une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, larguant une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo, a annoncé le président américain Donald Trump.

Au huitième jour du conflit entre Israël et l’Iran, L’Iran se dit favorable à une poursuite des discussions avec les Européens mais écarte toute négociation avec les États-Unis sans l’arrêt des attaques israéliennes. Le chef de l’AIEA alerte sur le risque de catastrophe nucléaire.

Depuis le lancement de l’opération israélienne Rising Lion, Islamabad affiche un soutien appuyé à l’Iran, son voisin frontalier. Dans le seul État musulman doté de l’arme nucléaire et régulièrement confronté aux conséquences des interventions extérieures dans la région, l’inquiétude monte.

Environ 12 200 ogives nucléaires sont stockées dans le monde, aux mains de neuf États. Si l’Iran est suspecté de vouloir rejoindre ce club fermé – sans que l’on sache si le pays en a les capacités –, certaines nations veulent garder l’option de l’arme atomique sous la main, tandis que d’autres y ont renoncé.

Donald Trump prendra une décision sur une éventuelle intervention américaine en Iran « au cours des deux prochaines semaines », a-t-il annoncé jeudi 19 juin. Israël va faire « disparaître » la menace du nucléaire et des missiles iraniens, a promis le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Emmanuel Macron a chargé mercredi 18 juin Jean-Noël Barrot de préparer, avec les partenaires européens, un projet de règlement visant à mettre fin au conflit. L’Iran a renforcé ses restrictions sur Internet, accusant Israël d’en détourner l’usage militaire.

Sur des comptes persanophones sur les réseaux sociaux, où elle affiche une propagande manichéenne, l’armée israélienne appelle les Iraniens à se soulever pour renverser la République islamique.

Alors que l’escalade du conflit entre Téhéran et Israël s’intensifie, les juifs d’Iran, estimés à environ 10 000 personnes, se montrent traditionnellement discrets dans la république islamique, où ils jouissent bien d’une liberté de culte. Ils évitent toute marque de sympathie envers Israël, par crainte de répression.

Si la participation directe des États-Unis dans le conflit Israël-Iran ne semble pas à l’ordre du jour, ce mercredi 18 juin, le pays dispose d’une arme pouvant s’avérer cruciale pour Israël : la GBU-57. Cette bombe permettrait d’atteindre la partie souterraine du site nucléaire iranien de Fordo.

Peu mécontents de voir le programme nucléaire iranien retardé, les pays du Golfe, et notamment l’Arabie saoudite, veulent éviter d’être ciblés au cas où l’Iran choisirait de viser les bases américaines dans la région. Ils sont inquiets pour la stabilité nécessaire au développement économique.

Avec la recrudescence du conflit entre Tel-Aviv et Téhéran depuis l’attaque israélienne contre des sites militaires et nucléaires iraniens ce vendredi 13 juin, la région tout entière menace de s’embraser. L’historien Sylvain Gaillaud pointe la responsabilité de la communauté internationale dans ce nouveau désastre.

Donald Trump a exigé mardi 17 juin une « capitulation sans condition » de l’Iran, affirmant connaître la cachette du « guide suprême » sans vouloir l’éliminer pour l’instant. Par ailleurs, l’AIEA a signalé des impacts directs dans les galeries souterraines du site nucléaire de Natanz en Iran.

Les bombardements israéliens, qui visent depuis cinq jours les infrastructures liées au programme nucléaire de l’Iran, écorchent aussi son leadership militaire et politique. Benyamin Netanyahou assume désormais l’objectif d’un changement de régime, en défendant le bien-fondé d’un assassinat du guide suprême.

Tantôt il soutient l’attaque israélienne contre l’Iran, tantôt il dénonce la volonté de Tel Aviv de mettre à bas le régime de Téhéran. La position de la France oscille au gré d’une pensée présidentielle souvent contradictoire, et donc peu lisible.

Pour décrire l’affrontement militaire qui s’est ouvert le 13 juin entre Israël et l’Iran, les responsables politiques parlent le plus souvent d’un « conflit » et non d’une « guerre ». L’absence de ce terme peut surprendre alors que la guerre a donné lieu à de nombreuses définitions dans la théorie politique.

Les attaques israéliennes contre l’Iran, qui se poursuivent mardi 17 juin, ont pris par surprise le régime des mollahs au pouvoir depuis 1979. De la guerre Iran-Irak, au soulèvement « Femme, vie, liberté » de 2022, retour sur dix événements qui ont secoué la République islamique au fil des décennies.

Depuis le début des frappes israéliennes sur l’Iran, le vendredi 13 juin, des milliers d’habitants cherchent à se réfugier en province. Sous le choc et craignant pour leur vie, les familles ont fait leurs valises et se dirigent vers des villes moins exposées à la menace israélienne.

Laure Foucher est maîtresse de recherche sur le Moyen-Orient à la Fondation pour la recherche stratégique. Spécialiste de la politique étrangère et de défense d’Israël, elle revient de Tel-Aviv où elle s’est entretenue avec de hauts responsables sécuritaires, diplomatiques et proches du premier ministre Benyamin Netanyahou.

L’escalade militaire entre Israël et l’Iran, depuis le 13 juin, fait trembler le cours du pétrole et craindre pour l’économie mondiale. En cause : le détroit d’Ormuz, la « route du pétrole » stratégique pour le golfe Persique. Un accès contrôlé par Téhéran, qui de crise en crise brandit sa fermeture comme un ultimatum.

Quatre jours après le début de l’offensive israélienne contre l’Iran, Téhéran a promis lundi 16 juin de continuer à frapper l’État hébreu jusqu’à l’arrêt des attaques. Tuer l’ayatollah Ali Khamenei « mettra fin au conflit », a déclaré le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Estimant que Téhéran veut se doter d’armes atomiques, Israël mène une guerre aérienne de très grande ampleur depuis le 13 juin. Le régime iranien est aujourd’hui ébranlé sur les deux axes principaux de sa stratégie d’influence : son programme nucléaire et sa capacité de nuisance contre l’État hébreu.

Dans les colonnes de AsiaNews, vendredi 13 juin, le cardinal Dominique Mathieu, archevêque de Téhéran-Ispahan des Latins, a déploré les frappes « préventives » menées par Israël contre la république islamique d’Iran, point de départ de l’opération israélienne « Rising Lion ».

Depuis les frappes dites « préventives » menées par Israël le vendredi 13 juin contre l’Iran, l’escalade entre les deux puissances régionales ne cesse de croître. Entre missiles balistiques, réseau d’alliés et équipements parfois obsolètes, quelles sont les capacités militaires de l’Iran ?

Le gouvernement français a ordonné de condamner l’accès aux stands de cinq industriels israéliens de l’armement exposant des « armes offensives » au salon aéronautique du Bourget lundi 16 juin. Israël dénonce une décision « scandaleuse ».

Les missiles iraniens ont fait au moins 11 morts près de Tel-Aviv et de Haïfa dans la nuit de samedi à dimanche, portant à 13 morts le bilan israélien depuis le vendredi 13 juin. Cette guerre sans précédent s’intensifie et pourrait encore durer plusieurs semaines.

Jean-Marie Collin, directeur France de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican), association lauréate du prix Nobel de la paix, met en garde contre les conséquences dramatiques des frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, depuis vendredi 13 juin.

Dimanche 15 juin, alors que des salves de missiles continuaient de s’abattre de part et d’autre, les responsables israéliens et iraniens semblaient déterminer à poursuivre l’escalade.

Au moins 128 personnes ont été tuées en Iran depuis vendredi lors de frappes israéliennes, a rapporté dimanche un média iranien, citant le ministère de la santé. Treize personnes sont mortes dimanche 15 juin à la suite des tirs de missiles iraniens sur Israël, a annoncé le bureau du premier ministre israélien.

Depuis que l’Iran a lancé ses premières salves de missiles en réponse aux attaques israéliennes, des citoyens iraniens se rassemblent sur les grandes places à Téhéran, Gorgan, Machhad et Rasht. Au son des klaxons et des « Allah akbar », ils expriment leur soutien aux frappes.

Après l’attaque massive sur ses capacités de production nucléaire, l’Iran a riposté, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 juin, par plusieurs salves de missiles contre Israël. De son côté, l’armée israélienne continuait à frapper des cibles militaires en Iran.

La guerre aérienne entre Israël et l’Iran est entrée dans son deuxième jour samedi 14 juin. L’aviation israélienne vise principalement des cibles liées aux programmes nucléaires et balistiques iraniens. Mais même s’il affaiblit fortement son ennemi, l’État hébreu saura-t-il travailler ensuite à une paix durable au Moyen-Orient ?

Au moins quatre salves de missiles balistiques lancés par l’Iran en représailles à l’attaque israélienne contre son programme nucléaire ont fait 3 morts et des dizaines de blessés entre vendredi soir 13 juin et samedi matin. Malgré les appels au calme, aucune des deux parties n’envisage la désescalade.

Israël a procédé à des « frappes préventives » contre l’Iran ce vendredi 13 juin, ciblant des installations du programme nucléaire iranien et d’autres sites militaires. Le chef des Gardiens de la révolution a été tué. Dans la soirée, Israël a été visé par « des dizaines de missiles balistiques iraniens ».

Hossein Salami, chef du Corps des gardiens de la révolution islamique, a été tué vendredi 13 juin au cours d’une frappe israélienne à Téhéran. Il était connu pour ses discours enflammés contre Israël et les États-Unis.

Visé par des frappes massives d’Israël contre une centaine de cibles dont des sites nucléaires, l’Iran a perdu plusieurs hauts responsables militaires de la République islamique. Privé de son « axe de la résistance », comment Téhéran va-t-il réagir à cette opération israélienne ?

Dans la capitale iranienne, qui a subi des frappes israéliennes à l’aube, les habitants étaient partagés vendredi 13 juin entre le choc, la colère et la peur d’un embrasement.

Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, a été tué dans les frappes israéliennes contre l’Iran, vendredi 13 juin. Créé lors de la révolution islamique de 1979, ce corps indépendant de l’armée a pour mission de protéger l’idéologie du régime, quitte à employer la manière forte.

Des frappes israéliennes ont ciblé vendredi 13 juin des installations du programme nucléaire iranien et d’autres sites militaires à travers le pays. L’Iran a fortement accru son programme nucléaire ces dernières années. Voici la liste des principaux sites connus, qui font l’objet d’inspections régulières.

Une résolution des Européens et des États-Unis a été formellement soumise mardi 10 juin au Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour condamner « le non-respect » par l’Iran de ses obligations nucléaires. Les Occidentaux souhaitent ainsi faire pression sur Téhéran.

L’Iran a dénoncé, ce samedi 7 juin 2025, une décision « raciste » après que les États-Unis de Donald Trump ont annoncé vendredi interdire l’accès à leur territoire aux ressortissants de douze pays. En plus de l’Iran, sont notamment concernés l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville ou encore Haïti.

Alors que des pourparlers se tiennent depuis plusieurs semaines entre les États-Unis et l’Iran, l’Agence internationale à l’énergie atomique révèle que Téhéran serait proche du seuil des 90 % nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire. Ce constat pourrait conduire les pays occidentaux à durcir le ton.

La Palme d’or remise samedi 24 mai à Cannes au réalisateur iranien Jafar Panahi pour Un simple accident a alimenté des tensions diplomatiques entre la France et l’Iran. Par le passé, certains films primés ont déjà suscité des controverses entre pays, faisant réagir les gouvernements étrangers.

Le réalisateur iranien Jafar Panahi, auréolé de la Palme d’or au 78e Festival de Cannes, est rentré à Téhéran tôt le matin du lundi 26 mai. Une foule de cinéphiles et de collègues l’a accueilli chaleureusement à l’aéroport. Les proches du régime dénoncent une manipulation politique des Occidentaux.

Le cinéaste de 64 ans a été récompensé pour Un simple accident, tourné clandestinement dans son pays. Sa Palme d’or couronne le parcours d’un réalisateur engagé et démontre toute la puissance et la vitalité du cinéma iranien, malgré les contraintes imposées par les autorités de la république islamique.

Le cinéaste qui a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis quinze ans a été récompensé pour Un simple accident, une tragicomédie glaçante tournée dans la clandestinité qui confronte un bourreau à ses victimes. « Le plus important c’est la liberté de notre pays » a-t-il lancé en recevant son prix.

Téhéran et Washington ont conclu vendredi 23 mai à Rome le cinquième cycle de pourparlers sur le nucléaire iranien. Des discussions « avec quelques progrès mais non concluantes » selon la médiation omanaise. Les négociations butent sur la question de l’enrichissement d’uranium.

Après le choc du film de Jafar Panahi, Un simple accident, le Festival de Cannes est à nouveau traversé par le vent de la contestation iranienne avec le quatrième long métrage de Saeed Roustaee, une tragédie familiale qui voit une mère prise dans un terrible engrenage.

En Iran, en dépit de la situation intérieure et des sanctions internationales, le régime fait preuve d’une remarquable stabilité, selon l’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah. Elle dépeint un système où l’imaginaire de la révolution reste profondément ancré, au-delà de l’aspect religieux.

Le cinéaste a pu se rendre à Cannes pour présenter son nouveau film, Un simple accident. Tournée clandestinement en Iran, cette comédie noire et puissamment politique est un candidat très sérieux à la Palme d’or. Le prix d’interprétation féminine pourrait revenir à Valeria Golino pour Fuori de Mario Martone.

Arrêté à son arrivée en Turquie alors qu’il s’apprêtait à couvrir des manifestations à Istanbul, Joakim Medin est sorti de détention vendredi 16 mai. Cette libération fait suite à une importante mobilisation du gouvernement suédois et des médias. Une remise en liberté qui coïncide avec celle de nombreux prisonniers kurdes.

L’Iran, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne tiennent vendredi 16 mai en Turquie des pourparlers sur le nucléaire iranien, parallèlement aux négociations avec Washington. Fin avril, Jean-Noël Barrot, affirmait que les trois pays européens n’hésiteraient pas à rétablir des sanctions si leur sécurité était menacée.

Le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé que la France allait déposer plainte, vendredi 16 mai 2025, contre l’Iran devant la Cour internationale de justice (CIJ) concernant les deux otages français détenus depuis trois ans dans le pays : Cécile Kohler et Jacques Paris.

Ce lundi 12 mai, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé sa dissolution, conformément à l’appel lancé par son dirigeant historique, Abdullah Öcalan. Une décision qui intervient dans un contexte tendu en Turquie, et plus largement dans une région en pleine ébullition.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe armé kurde considéré comme terroriste par Ankara et ses alliés, a annoncé sa dissolution lundi 12 mai 2025. Cette décision met fin à plus de quatre décennies de combats entre ce mouvement et l’État turc, un conflit ayant fait plus de 40 000 morts.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre l’État turc depuis 1984, a annoncé sa dissolution et la fin de la lutte armée, ce lundi 12 mai. Mais de nombreux Kurdes de Turquie continuent à espérer l’autonomie et à douter des intentions d’Ankara à leur égard.

Après plus de quatre décennies de lutte armée contre la Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi 12 mai 2025 sa dissolution. Cette décision fait suite à un appel lancé en février par le chef historique du PKK, Abdullah Öcalan.

L’agence kurde ANF, proche du mouvement armé, a annoncé vendredi 9 mai 2025 que le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a tenu « entre le 5 et le 7 mai » son congrès en vue de sa dissolution « avec succès ». « Des décisions d’une importance historique » ont été prises, selon un communiqué.

Depuis plusieurs années, le journaliste suédois, Joakim Medin, s’est spécialisé sur la question kurde, tant au Kurdistan qu’en Suède. Le 27 mars dernier, il a été arrêté en Turquie, accusé de propagande terroriste et d’insultes envers le président Recep Tayyip Erdogan.

Une quarantaine de rassemblements sont organisés à travers la France, mercredi 7 mai, en soutien aux deux enseignants français incarcérés dans la prison d’Evin à Téhéran. Le régime iranien, qui détient Cécile Kohler et Jacques Paris sans jugement et dans des conditions abominables, semble rester sourd à la mobilisation.

Les flammes continuent à ravager dimanche 27 avril le principal port d’Iran au lendemain d’une explosion dévastatrice, dont la cause n’est pas encore connue, qui a fait au moins 25 morts et des centaines de blessés et causé d’importants dégâts.

Le port commercial de Shahid Rajaï, dans le détroit d’Ormuz a été touché par une très violente explosion samedi 26 avril. Des centaines de personnes ont été évacuées vers les hôpitaux.

Pour la troisième fois en quinze jours, des négociations indirectes sont organisées entre les États-Unis et l’Iran. Donald Trump veut aboutir rapidement à un accord restreignant le programme nucléaire iranien et souffle le chaud et le froid contre le régime de Téhéran.

Les pourparlers sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis se sont déroulés ce samedi 19 avril 2025 à Rome dans une « atmosphère constructive », selon des médias iraniens. Les prochains discussions «indirectes» auront lieu le 26 avril à Oman.

Alors que le président américain défend sa politique de « pression maximale » sur l’Iran, la jeunesse, qui n’a connu que les sanctions et l’hostilité entre les deux pays, ne comprend pas l’acharnement de Washington mais apprécie sa fermeté face au régime.

Le président du Kurdistan d’Irak, Netchirvan Barzani, est reçu lundi 14 avril par Emmanuel Macron. Seule entité kurde reconnue, le Kurdistan irakien dispose depuis 2005 d’une autonomie au sein de l’Irak. Grâce à ses ressources pétrolières, il s’impose comme un acteur diplomatique et politique à l’international.

À Oman, les émissaires iraniens et américains ont échangé directement « quelques minutes » samedi 12 avril et sont convenus de poursuivre les discussions sur le programme nucléaire iranien « la semaine prochaine ».

Le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ont entamé des pourparlers, samedi 12 avril à Oman. Ces discussions, destinées à éviter l’escalade militaire, doivent avoir lieu dans un calendrier serré imposé par Washington, que Téhéran va essayer d’étirer au maximum.

Donald Trump a annoncé lundi 8 avril 2025, en pleine visite du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington, que les États-Unis menaient des discussions « directes » avec l’Iran sur son programme nucléaire. Une rencontre « à très haut niveau » devrait avoir lieu samedi.

Le nombre d’exécutions recensées dans le monde a atteint un niveau record depuis près d’une décennie, alerte le rapport annuel d’Amnesty International publié mardi 8 avril 2025. Une hausse particulièrement forte a été observée en Iran, en Irak et Arabie saoudite, d’après l’ONG.

Téhéran a demandé lundi 7 avril des explications à la France sur l’arrestation d’une de ses ressortissantes. Mahdieh Esfandiari, une Iranienne de 35 ans diplômée en langue française et installée à Lyon depuis huit ans, n’a plus donné de nouvelles depuis plusieurs semaines.

Jean-Noël Barrot, ministre des affaires étrangères, a déclaré mercredi 2 avril qu’une « confrontation militaire » serait « presque inévitable » si les négociations sur le programme nucléaire iranien échouaient. La France va par ailleurs porter plainte contre l’Iran concernant les deux otages français encore détenus.

Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, a annoncé jeudi 27 mars 2025 que son pays a formulé une réponse officielle à la lettre envoyée par le président américain Donald Trump. Ce dernier avait appelé Téhéran à des pourparlers pour encadrer les activités nucléaires iraniennes.

Un réalisateur israélien qui transpose à l’écran le best-seller d’une autrice iranienne : c’est le pari d’Eran Riklis, dont l’adaptation du livre d’Azar Nafisi est en salles depuis le 26 mars. De la sélection des acteurs au lieu du tournage, il a choisi la difficulté pour montrer qu’entre les deux peuples une entente est possible.

En adaptant au cinéma le best-seller d’Azar Nafisi « Lire Lolita à Téhéran », le réalisateur Eran Riklis relève le défi de conter une histoire iranienne et universelle.

Pour Jean Marcou, professeur de droit à Sciences Po Grenoble et spécialiste de la Turquie, l’emprisonnement du leader du parti d’opposition, Ekrem Imamoglu, décidée par le président Recep Tayyip Erdogan, menace le pays d’une rupture définitive avec la démocratie libérale.

Le Français Olivier Grondeau, qui était détenu en Iran depuis octobre 2022, a été libéré, a annoncé Emmanuel Macron ce jeudi 20 mars 2025. Au moins huit Européens restent encore aux mains de Téhéran, dont deux Français : Cécile Kohler et Jacques Paris.

Le voyageur est rentré en France lundi après 887 jours de détention en Iran. Sa libération, annoncée jeudi 20 mars 2025 par Emmanuel Macron, vient souligner le calvaire de Cécile Kohler et Jacques Paris, aux mains du régime iranien depuis bientôt trois ans. Leurs proches s’autorisent « un optimisme prudent ».

Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été arrêté avec une centaine d’autres personnalités. Les procédures judiciaires se multiplient contre cette figure de l’opposition, rival le plus sérieux du président turc, Recep Tayyip Erdogan.

La présidence syrienne, qui cherche à unifier un pays divisé par treize ans de guerre civile, a annoncé lundi soir 10 mars la signature d’un accord pour « intégrer » au sein de l’État toutes les institutions civiles et militaires relevant de l’administration autonome kurde du nord et de l’est de la Syrie.

Un accord pour « intégrer » au sein de l’État toutes les institutions civiles et militaires relevant de l’administration autonome kurde du nord et de l’est de la Syrie a été annoncé lundi 10 mars 2025 par la présidence du pays. Ces derniers jours, la Syrie a été déchirée par de multiples violences.

Dans le pays, environ un tiers de la population souffre de troubles psychologiques. Une proportion encore plus grande chez les jeunes et les femmes, particulièrement vulnérables à l’absence de perspectives et aux pressions sociales.

Dans une interview diffusée vendredi 7 mars, Donald Trump assure avoir écrit à l’Iran pour proposer des négociations sur le programme nucléaire iranien. Brandissant la menace d’une intervention militaire, il assure qu’il n’est possible de « les laisser avoir l’arme nucléaire ».

Cécile Kohler, Jacques Paris et Olivier Grondeau, trois Français emprisonnés en Iran depuis 2022, sont en train de « mourir à petit feu », a alerté mercredi 5 mars 2025 la sœur de l’une des détenus, Noémie Kohler, devant la commission des affaires étrangères du Sénat.

Le fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné depuis 1999, a lancé un appel à la paix entre Kurdes et Turcs jeudi 27 février 2025. Son effet sur l’organisation, considérée comme terroriste par Ankara, n’est pas encore connu.

Dans le nord-est de la Syrie, la crise humanitaire, aggravée par la suspension de l’aide américaine, continue de s’accentuer pour les déplacés des enclaves kurdes de Shehba et Tal Rifaat qui ne peuvent toujours pas rentrer dans leurs provinces d’origine.

Abdullah Öcalan, le fondateur et chef historique du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a appelé jeudi 27 février 2025 à la dissolution du mouvement armé en Turquie. Emprisonné depuis 26 ans et actuellement détenu au large d’Istanbul, il a appelé à déposer les armes.

L’Américano-Libanais de 23 ans qui avait agressé à coups de couteau l’écrivain Salman Rushdie en 2022 a été reconnu coupable vendredi 21 février 2025 de tentative de meurtre. Il était jugé aux États-Unis depuis deux semaines.

En Iran, au moins 975 personnes ont été exécutées en 2024, d’après un rapport publié jeudi 20 février 2025 par deux ONG. Ces associations de défense des droits humains dénoncent une « escalade effroyable » du recours à la peine de mort comme moyen de répression politique.

La suspension de l’aide humanitaire américaine, dramatique à travers la planète, soulève aussi la question de la sécurité dans les camps du nord-est syrien, où sont notamment détenues 40 000 personnes proches de djihadistes présumés de l’État islamique. Une situation « intenable ».

Dans les villes majoritairement arabes situées dans la région autonome du nord-est de la Syrie, la gouvernance des Forces démocratiques syriennes (FDS) à dominante kurde est de plus en plus contestée par les populations locales.

Dans Femme, vie, liberté, le journaliste Mortaza Behboudi relate son immersion dans la révolte iranienne déclenchée par la mort de Mahsa Amini. Seul reporter européen à entendre ce cri, il livre un récit puissant sur les risques de son infiltration et sur les aspirations d’une génération privée d’alternative politique.

Tourné clandestinement, le deuxième film du duo de réalisateurs iraniens Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha raconte le coup de foudre entre deux septuagénaires qui avaient renoncé à l’amour. Un hymne à la liberté des femmes à l’ironie grinçante.

Largement consacré à la poursuite des négociations sur Gaza, le face-à-face entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou, ce mardi 4 février 2025 à la Maison-Blanche, portera également sur la ligne à adopter face à Téhéran, ennemi juré d’Israël. Une question sur laquelle le président américain semble avoir évolué.

Dans le nord-est de la Syrie, le barrage de Tichrine, sur l’Euphrate, est un point névralgique des combats opposant les forces kurdes aux groupes armés soutenus par la Turquie. Des convois de civils sont coordonnés par les autorités régionales pour protester contre les attaques, avec un vrai risque pour leur vie.

Confrontés à une baisse toujours plus drastique de leur pouvoir d’achat, de plus en plus d’Iraniens n’arrivent plus à se projeter dans l’avenir. La colère monte contre le régime, portant en elle les germes d’un chaos social.

Mercredi 29 janvier, le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmed Al Charaa, a annoncé dissoudre le Parlement et suspendre la Constitution. Près de deux mois après la chute du régime de Bachar el-Assad, l’avenir des minorités syriennes n’est toujours pas résolu.

Dix femmes bahaïes ont été arrêtées mercredi 22 janvier en Iran, a annoncé un groupe représentant cette communauté, qui la répression à l’encontre de la plus grande minorité religieuse non musulmane du pays.

À quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Russie et l’Iran signent un « accord de partenariat stratégique global », ce vendredi 17 janvier, pour renforcer une alliance de plus en plus étroite depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022.

Olivier Grondeau, l’un des trois prisonniers français détenus à Téhéran, a dévoilé son identité lundi 13 janvier pour alerter sur leur détresse commune et appeler à leur libération. Alors que Téhéran continue à faire tourner à plein sa stratégie de « diplomatie des otages », Paris tente de faire pression sur le régime.

Détenu en Iran depuis plus de deux ans, l’otage français Olivier Grondeau est sorti de l’anonymat, lundi 13 janvier et dit son épuisement dans un message audio relayé par la radio France Inter.

L’Armée nationale syrienne (ANS) tente de s’emparer des rives de l’Euphrate, tenues par les forces kurdes. L’objectif de cette faction syrienne, appuyée par la Turquie, est de mettre un terme au projet d’autonomie kurde dans ce pays où Bachar Al Assad a été renversé. Notre envoyé spécial raconte leur quotidien.

Le ministère des affaires étrangères a annoncé avoir convoqué, vendredi 10 janvier 2025, l’ambassadeur d’Iran à Paris pour dénoncer la situation « insupportable » des « otages d’État » français détenus par la République islamique.

Depuis leur prise de pouvoir à Damas, les nouvelles autorités enchaînent les entretiens et les déplacements. Elles cherchent à tirer le meilleur d’une ouverture diplomatique pour cimenter leur crédibilité et à sécuriser un soutien international indispensable à l’avenir du pays.

La journaliste italienne Cecilia Sala, arrêtée le 19 décembre en Iran, a été libérée et rapatriée, a annoncé mercredi 8 janvier le gouvernement italien, précisant que son avion avait déjà décollé. Elle avait été arrêtée pour avoir « enfreint les lois » de la République islamique.

Arrêtée le 19 décembre 2024 à Téhéran, Cecilia Sala, reporter de guerre italienne, connue pour son podcast quotidien « Stories », est détenue dans des conditions inquiétantes à la prison d’Evin. Ses proches, collègues et auditeurs saluent cette femme sensible et déterminée, figure de proue d’une nouvelle génération d’observateurs du monde.

Cecilia Sala a été incarcérée quelques jours après l’arrestation d’un Iranien en Italie, sur demande des États-Unis. Washington accuse ce dernier d’avoir exporté des technologies sensibles en violation des sanctions américaines sur l’Iran.

Contemporain de Valéry Giscard d’Estaing, associé aux accords pour la paix au Proche-Orient de Camp David, qui lui valurent de partager un prix Nobel, Jimmy Carter était le plus ancien président des États-Unis encore en vie. Il s’est éteint ce 29 décembre 2024 à l’âge de 100 ans, chez lui, où il recevait des soins palliatifs.

Depuis début décembre, l’Armée nationale syrienne (ANS), soutenue par la Turquie, a lancé une offensive sur les positions des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la région kurde de Kobané. Près de dix ans après l’emblématique bataille contre Daesh, la ville se prépare de nouveau à la guerre.

Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé, mardi 24 décembre, un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution et leur intégration au ministère de la défense. À l’exception des Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), toujours en conflit avec Damas.

L’autorité iranienne chargée de gestion des questions relatives à Internet a voté mardi 24 décembre 2024 la levée de l’interdiction de WhatsApp en vigueur depuis septembre 2022. Cette décision constitue une première étape vers la fin des restrictions imposées à l’utilisation de cette application de messagerie.

Parastoo Ahmadi, une chanteuse iranienne arrêtée pour avoir donné un concert en ligne sans porter de voile, a été libérée sous caution lundi 23 décembre 2024, selon des médias locaux. Elle a conquis un vaste public notamment avec des balades en soutien aux manifestations de masse qui ont secoué le pays en 2022 et 2023.

L’Iran est confronté depuis plusieurs jours à des coupures de gaz et d’électricité, en pleine vague de froid hivernale. Écoles, centres commerciaux… le pouvoir, accusé de mauvaise gestion, a imposé des fermetures exceptionnelles à Téhéran. Mais la colère monte dans un pays considéré comme un géant énergétique.

À l’origine célébrée en famille lors du solstice d’hiver, cette fête traditionnelle venue d’Iran représente une occasion pour écouter de la musique et lire des poèmes perses. Les lieux culturels la réinvestissent désormais pour mettre en avant la culture persane, également mise à l’honneur sur France Musique samedi 21 décembre.

Après la défaite de son allié du Hezbollah au Liban et la chute du régime de Bachar Al Assad en Syrie, la République islamique apparaît vulnérable.

Après avoir diffusé en ligne un concert lors duquel elle se produit sans voile et épaules nues, la chanteuse iranienne Parastoo Ahmadi a été arrêtée samedi 14 décembre, ainsi que deux de ses musiciens. Ce geste fort, salué dans le monde, intervient alors qu’une nouvelle loi sur la « promotion de la culture de la chasteté et du hijab » fait l’objet de débats au sein même des institutions du pays.

Alors que la chute de Bachar Al Assad fait renaître les espoirs d’une Syrie apaisée, l’avenir des régions dirigées par les forces prokurdes reste incertain. À Kamechliyé, la perspective d’une nouvelle guerre entre les Forces démocratiques syriennes (FDS) et les factions proturques fait craindre le pire.

Voisine directe de la Syrie, dont elle accueille quatre millions de réfugiés et avec qui elle partage 900 kilomètres de frontières, la Turquie et son président avaient tout intérêt à la chute de Bachar Al Assad.

La Syrie était un maillon essentiel de l’« axe de résistance » iranien face à Israël, mais face à l’inéluctable chute du régime syrien, Téhéran a préféré protéger ses intérêts.

Le chef des rebelles syriens s’est entretenu lundi 9 décembre avec l’ex-premier ministre pour « coordonner la transition du pouvoir », au lendemain du renversement de Bachar Al Assad par une coalition rebelle. Le parti Baas du président déchu a affirmé qu’il soutiendrait la phase de transition dans le pays.

Au lendemain de la chute du tyran Bachar Al Assad, dimanche 8 décembre 2024, et de la prise de contrôle d’une grande partie du pays par une coalition rebelle islamiste, la question de la transition du pouvoir et de la future gouvernance politique de la Syrie se pose urgemment et soulève une nuée d’inconnues.

Que ce soit pour fêter la fin de l’ère Assad, prendre la température ou tenter de rentrer dans une Syrie qu’ils ont dû fuir pour survivre, des milliers de réfugiés syriens se sont massés dimanche 8 décembre au poste-frontière de Masnaa.

La prise de Damas par les rebelles syriens, dimanche 8 décembre 2024 et la fuite annoncée du président représentent un tournant pour la Syrie, après vingt-quatre ans de pouvoir de Bachar Al Assad. Retour en dix dates sur cette dictature, durant laquelle la révolte populaire de 2011 a été réprimée dans le sang.

Prix Nobel de la paix pour sa lutte contre la peine de mort, Narges Mohammadi, incarcérée à Téhéran depuis novembre 2021, a été libérée, ce mercredi 4 décembre, pour raison médicale. Une libération « pour trois semaines ».

Des rebelles islamistes ont pris en quelques heures le contrôle de la majeure partie d’Alep, la deuxième ville de Syrie, pour la première fois depuis 2011. Ce revers pour le régime de Bachar Al Assad est aussi une menace pour l’axe iranien.

Les Occidentaux ont adopté jeudi 21 novembre une nouvelle résolution pour critiquer les activités « troublantes » de l’Iran en matière nucléaire. L’Iran a répondu par la mise en service de nouvelles centrifugeuses avancées.

Alors qu’une loi prévoit de surveiller et de punir, à l’aide de caméras et d’amendes, les Iraniennes qui refusent de se voiler, le pouvoir a annoncé la création d’une clinique pour les récalcitrantes.

Malgré une mise en garde de Téhéran, les pays européens et les États-Unis ont déposé une résolution condamnant le manque de coopération de l’Iran dans le dossier nucléaire, alors que débute ce mercredi 20 novembre à Vienne une réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La justice iranienne a indiqué mardi 19 novembre n’avoir engagé aucune poursuite judiciaire contre une étudiante arrêtée à Téhéran après s’être dévêtue en public début novembre. « Il a été constaté qu’elle était malade », a précisé un porte-parole du pouvoir judiciaire.

Alors que la vidéo d’une jeune étudiante iranienne en sous-vêtements sur le campus de l’université de Téhéran a fait le tour du monde, Chowra Makaremi revient sur le mouvement de contestation en cours depuis deux ans en Iran. Une résistance d’autant plus puissante qu’elle a lieu au cœur de la machine répressive.

Les méthodes employées par Israël dans la bande de Gaza « correspondent aux caractéristiques d’un génocide », affirme jeudi 14 novembre un Comité spécial de l’ONU. Des accusations considérées comme « infondées » par Washington. Des raids israéliens ont fait au moins vingt morts en Syrie.

L’élection de Donald Trump à la présidence américaine a jeté une ombre sur le paysage économique et politique de l’Iran. Le pays, très affaibli à son premier passage au pouvoir, redoute des sanctions plus sévères, mais n’exclut pas de trouver des canaux de négociations.

La franco-iranienne, directrice de recherche au Ceri-sciences Po, arrêtée en Iran et détenue pendant quatre ans à la prison avant d’être graciée en janvier 2023, livre le récit passionnant et unique de la vie dans l’une des prisons les plus connues du pays.

Les bombardements israéliens qui ravagent le pays du Cèdre creusent aussi les divisions confessionnelles. Mais si la communauté chiite, associée au Hezbollah, est montrée du doigt, l’union entre les Libanais demeure.

Le ministère américain de la justice a annoncé vendredi 8 novembre l’inculpation d’un « agent de l’Iran » accusé d’avoir reçu l’ordre de Téhéran d’organiser un projet d’assassinat de Donald Trump.

Un drone a été tiré par un groupe irakien pro-Téhéran sur le sud d’Israël. Depuis la mi-octobre 2023, des milices proches de l’Iran, réunies sous l’appellation « Résistance islamique en Irak », multiplient les attaques de ce type, suscitant l’inquiétude de Bagdad, qui redoute une possible riposte israélienne.

L’étudiante iranienne arrêtée samedi à Téhéran après s’être dévêtue en public a été « transférée dans un centre de soins spécialisés », a annoncé l’ambassade iranienne à Paris mercredi 6 novembre. Dans des vidéos devenues virales, elle est vue en train de marcher lentement devant l’université en sous-vêtements, avant d’être brutalement embarquée en voiture.

Ahoo Daryaei, une étudiante de l’université Azad de Téhéran, a été interpellée samedi 2 novembre, après s’être dévêtue pour protester contre l’agression de membres de l’armée idéologique du régime. Emmenée dans un hôpital psychiatrique, elle apparaît en grand danger et est devenue en quelques heures une nouvelle icône du mouvement « Femme, vie, liberté ».

L’Allemagne a fait savoir sa colère, mardi 29 octobre, après l’exécution du dissident irano-allemand Jamshid Sharmahd. Ce dernier avait été condamné pour son implication présumée dans un attentat contre une mosquée en 2008. Berlin a convoqué le chargé d’affaires iranien.

Le Parlement israélien a adopté lundi 28 octobre un projet de loi pour interdire les activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Joe Biden a déclaré que la guerre à Gaza « doit s’arrêter ». Israël a dit discuter d’un nouveau « plan d’accord » sur la libération des otages retenus à Gaza.

Israël a mené samedi 26 octobre une attaque sur l’Iran, visant des installations militaires. Dans ce énième cycle de riposte et de représailles entre les deux pays, l’État hébreu a retenu ses coups, à la demande des États-Unis, tout en montrant l’étendue de sa force de frappe.

Au lendemain de frappes contre des sites militaires en Iran ayant fait quatre morts selon Téhéran, Israël cible dimanche 27 octobre 2024 le Hezbollah et le Hamas, en bombardant la banlieue sud de Beyrouth et le nord de la bande de Gaza. Tsahal a annoncé la mort de quatre de ses soldats dans le sud du Liban.

Israël a indiqué samedi avoir mené des frappes aériennes sur le territoire iranien, en représailles à l’attaque de missiles de l’Iran le 1er octobre sur son sol. Ces frappes ont suscité diverses condamnations de la part de pays de la région, ainsi que des appels à la retenue côté occidental.

Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a revendiqué vendredi 25 octobre l’attentat commis mercredi près d’Ankara visant le siège des industries de défense. Le PKK explique que l’opération était « planifiée de longue date », précisant qu’il voulait envoyer un « message » au gouvernement turc.

Au lendemain d’une attaque de drones visant le domicile de Benyamin Netanyahou, Israël a multiplié les bombardements dans le sud du Liban, mais aussi à Gaza.

La guerre entre Israël et le Hamas continue, un an après le 7 octobre 2023 et les attaques terroristes de l’organisation palestinienne contre les kibboutz et le festival de musique et les prises d’otages. Depuis, le gouvernement de Benyamin Netanyahou, soutenu par les États-Unis, a riposté à Gaza et le conflit s’est étendu, en 2024, au Liban et avec l’Iran.

Lors d’un prêche à Téhéran prononcé vendredi 4 octobre, le guide suprême iranien a promis que les alliés de l’Iran « ne reculeront pas » face à Israël. Il a également jugé « légitime » l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023.

Au deuxième jour de l’offensive terrestre lancée par l’armée israélienne dans le sud du Liban et quelques heures après une série de frappes dans la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah y a organisé une visite de presse dans l’un de ses fiefs dont il interdit l’accès, habituellement.

Alors que le premier ministre israélien a promis que l’Iran « paierait » pour les 180 missiles balistiques qui ont visé son territoire le 1er octobre, retour sur la manière dont la République islamique est devenue l’ennemi existentiel de l’État juif.

L’Iran a lancé, le soir du mardi 1er octobre, des salves de missiles sur l’État hébreu pour riposter à l’assassinat de Hassan Nasrallah. Israël a promis à son tour des représailles, au risque de précipiter la région dans l’embrasement.

Le « Dôme de fer », le système de défense antiaérien israélien, est entré en action mardi 1er octobre pour contrer la vague de missiles tirés par l’Iran. Très efficace contre les roquettes tirées depuis Gaza ou le Liban, le système n’est pas infaillible face à des missiles plus sophistiqués.

En représailles à la mort d’Ismaïl Haniyeh et d’Hassan Nasrallah, l’Iran a lancé mardi 1er octobre près de 180 missiles balistiques vers Israël, faisant résonner les sirènes de tout le territoire et poussant les Israéliens vers leurs abris.

Dans la capitale iranienne, l’annonce de la mort du secrétaire général du Hezbollah libanais a entraîné des manifestations, samedi 28 septembre, pour réclamer une réaction forte contre Israël. Au même moment, les opposants au régime saluaient le coup porté au mouvement chiite libanais, aussi honni que le pouvoir iranien.

L’élimination du chef du Hezbollah par l’aviation israélienne rebat les cartes au Proche-Orient, et d’abord au Liban, où elle ouvre un dangereux nouveau chapitre politique. En Israël, la joie causée par l’annonce n’apaise pas les craintes pour la suite, alors que l’Iran promet de ne pas laisser cet acte « impuni ».

Israël a éliminé vendredi 27 septembre Hassan Nasrallah, dirigeant historique du Hezbollah libanais, qui constitue avec le Hamas à Gaza et les Houthistes au Yémen un soutien central de l’axe pro-iranien.

L’armée israélienne a affirmé, samedi 28 septembre, avoir tué le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans des frappes massives contre le quartier général du parti. Le mouvement islamiste a confirmé la mort de son chef.

En décapitant sa force d’élite, en paralysant ses systèmes de transmission et en menant des bombardements massifs contre ses installations au sud du Liban, Israël a porté un coup sans précédent au Hezbollah libanais. Mais ce dernier dispose toujours d’une organisation armée bien plus puissante qu’à l’été 2006, lorsqu’il avait infligé un revers historique à Tsahal.

Le cinéaste iranien a payé du prix de l’exil le courage d’avoir tourné dans la clandestinité ce film magistral où une famille se déchire autour du mouvement « Femme, vie, liberté ». Un drame aux allures de thriller, qui se veut la métaphore d’un pays au bord de l’effondrement.

Malgré l’arrivée récente d’un président réformateur, la police des mœurs continue de harceler quotidiennement celles qui refusent le hidjab obligatoire. Les militants du mouvement « Femme, vie, liberté » sont pourtant convaincus que leur mobilisation n’a pas été vaine.

L’Iran semble apporter un soutien important à la Russie, avec la livraison de missiles de courte portée. Cette implication de Téhéran s’ajoute à celle de la Corée du Nord. Insensiblement, la guerre en Ukraine ne se limite donc plus au territoire européen, mais a des conséquences dans le Pacifique et au Moyen-Orient.

les États-Unis et les pays européens ont accusé lundi 9 septembre l’Iran de livrer des missiles à la Russie. Des affirmations que Téhéran réfute « catégoriquement » mais que Moscou ne dément pas. La Russie assure avoir conquis un nouveau village dans l’est de l’Ukraine.

Fruit de la collaboration d’un Israélien et d’une Iranienne, ce thriller entrelace avec efficacité compétition sportive et pressions du régime des mollahs sur une judokate.

L’arrivée au ministère des affaires étrangères iranien du diplomate Abbas Araghchi, ancien négociateur de l’accord nucléaire signé avec la communauté internationale en 2015, pourrait augurer d’une reprise des relations avec l’Occident.

Une manifestation se tient ce week-end en Bretagne pour appeler à la libération de trois Français détenus en Iran.

Les bombardements aériens menés par la Turquie contre l’administration autonome prokurde au pouvoir dans le nord-est du pays ont causé de nombreuses victimes civiles et détruit des infrastructures essentielles. La population tente de faire face comme elle peut.

Les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza se tiendront jeudi à Doha, ont indiqué mercredi 14 août des sources proches des négociations, bien que la participation du Hamas reste incertaine. L’armée israélienne a annoncé avoir mené plus de 40 frappes aériennes à travers l’enclave palestinienne.

Alors que le Hezbollah et l’Iran promettent depuis deux semaines de riposter aux assassinats ciblés sur leur sol et qu’un nouveau tour de négociations pour un accord entre le Hamas et Israël doit s’ouvrir le 15 août, les Israéliens se préparent à toute éventualité.