Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur l’Arabie saoudite, pays du Moyen-Orient, qui a pour capitale Riyad.
En savoir plusDonald Trump achève vendredi 16 mai son déplacement dans les pays du Golfe. Cette tournée, qui se ponctue aux Émirats arabes unis, aura été marquée par d’importantes promesses d’investissements et des déclarations choc sur la levée des sanctions contre la Syrie, la guerre Gaza et le nucléaire iranien.
Le président américain est attendu ce mardi 13 mai dans la matinée en Arabie saoudite, avant le Qatar et les Émirats arabes unis, pour une tournée destinée à décrocher des investissements colossaux pour les États-Unis. S’il a refusé de se rendre en Israël, Donald Trump ne pourra éluder la question de Gaza avec ses partenaires du Golfe.
Face à la chute des cours, plusieurs pays, comme l’Arabie saoudite, la Russie et l’Algérie ont annoncé, samedi 3 mai, qu’ils allaient accroître leurs volumes d’extraction de pétrole, afin de maintenir leurs rentrées de devises. Une stratégie qui pourrait accentuer la chute des cours, déjà en repli de 25% sur un an.
Nicolas Camps a été embauché par la société Néom, du nom du projet de complexe futuriste au nord du royaume saoudien (1). Au sein de ce chantier peu commun, l’analyste financier de 34 ans expatrié en Arabie saoudite travaille sur une ville industrielle et portuaire censée être à moitié sur l’eau, Oxagon.
La possibilité d’un cessez-le-feu de trente jours sur les infrastructures énergétiques est au cœur des échanges organisés dimanche à Riyad entre Américains et Ukrainiens, avant ceux attendus lundi 24 mars entre Américains et Russes. Mais Moscou joue la montre et tempère les attentes.
Lors d’une réunion en Arabie saoudite mardi 11 mars 2025, l’Ukraine a accepté la proposition des États-Unis d’une trêve de 30 jours avec la Russie. En échange, Washington a annoncé la levée « immédiate » de la suspension de l’aide à Kiev. Selon le secrétaire d’État américain, la balle est désormais dans le camp de Moscou.
Les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio et russe Sergueï Lavrov ont décidé à l’issue de leur rencontre mardi 18 février 2025 à Riyad, en Arabie saoudite, de nommer des équipes pour négocier la fin du conflit en Ukraine. Marco Rubio a affirmé que les Européens devront prendre part aux discussions.
Riyad accueille à partir de mardi 18 février, les négociations entre la Russie et les États-Unis sur l’Ukraine. Un rôle de médiateur qui peut surprendre, bien que la monarchie wahhabite ait des intérêts économiques et politiques partagés avec tous les acteurs de cette séquence diplomatique.
Des négociations sur l’Ukraine entre la Russie et les États-Unis s’ouvrent à Riyad ce mardi 18 février.
L’Arabie saoudite va accueillir mardi 18 février 2025 des pourparlers entre hauts responsables russes et américains. Le Kremlin a annoncé qu’il y serait question de la guerre en Ukraine et de l’organisation d’une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Des déclarations confirmées par Washington.
Emmanuel Macron est arrivé au Liban vendredi 17 janvier pour une visite de douze heures auprès du nouveau président Joseph Aoun. L’occasion de mettre en valeur le rôle de la France dans la résolution de la longue crise politique libanaise.
À l’occasion de la COP16 sur la lutte contre la désertification qui se poursuit jusqu’au 13 décembre à Riyad, le royaume aimerait bien se défaire de l’image d’un pays pollueur. Une dynamique suivie lentement par la population saoudienne.
Sans surprise et malgré les critiques, la Fifa a annoncé lors d’une visioconférence mercredi 11 décembre 2024 l’attribution du mondial de football 2030 au trio Espagne-Portugal-Maroc, avec trois matchs prévus en Amérique du sud, et celui de 2034 à l’Arabie saoudite.
Riyad va débloquer 50 millions d’euros pour le financement des travaux du Centre Pompidou dans le cadre d’un fonds de dotation pour le patrimoine français. Un versement très éloigné des attentes initiales pour ce dispositif que le royaume saoudien n’avait encore jamais abondé depuis à sa création, en 2018.
La COP16 sur la lutte contre la désertification des sols a débuté ce lundi 2 décembre 2024 à Riyad en Arabie saoudite, grande puissance pétrolière, qui abrite l’un des plus grands déserts du monde. La convention des Nations unies estime qu’il faudrait restaurer 1,5 milliard d’hectares avant 2030.
Emmanuel Macron arrive lundi 2 décembre en Arabie saoudite pour une visite d’État destinée à intensifier les liens avec ce puissant acteur du Moyen-Orient au moment où les conflits se multiplient dans la région. Le chef de l’État, accompagné de nombreux chefs d’entreprises, restera trois jours sur place,
La COP16 sur la désertification se déroule en Arabie saoudite du 2 au 13 décembre. Le pays a attiré l’attention avec son ambitieux projet : planter 10 milliards d’arbres, l’équivalent de la forêt française, dans les prochaines décennies. Un objectif clair mais une mise en œuvre floue.
Dans le désert saoudien, une jeune femme en quête de liberté demande au nouvel instituteur de faire secrètement son portrait. Un manifeste subtil et délicat sur le pouvoir émancipateur de l’art.
Le Comité international olympique a validé, mardi 23 juillet, la création de nouveaux Jeux olympiques, une compétition d’e-sport. Un événement avec l’ambition de cultiver « l’attractivité de la marque olympique » auprès des jeunes. La compétition a été attribuée pour douze ans à l’Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite va accueillir les premiers Jeux olympiques de l’e-sport en 2025, a annoncé vendredi 12 juillet le Comité international olympique. Ces derniers devraient s’y tenir régulièrement pendant 12 ans, ce qui permet au pays d’affirmer encore un peu plus sa place dans le sport mondial.
L’Arabie saoudite a annoncé dimanche 23 juin la mort de 1 301 pèlerins lors du hadj, le grand pèlerinage musulman à la Mecque, qui a eu lieu sous des chaleurs caniculaires. La plupart d’entre eux n’étaient pas munis d’autorisations pour ce rassemblement annuel.
Plus de 1 000 pèlerins sont morts lors du grand pèlerinage musulman à La Mecque, en Arabie saoudite, du vendredi 14 au mercredi 19 juin, en raison de chaleurs caniculaires.
Un diplomate arabe a annoncé, mercredi 19 juin, qu’au moins 600 pèlerins égyptiens étaient morts durant le hadj, le grand pèlerinage musulman à La Mecque, en Arabie saoudite. La quasi-totalité des pèlerins ont succombé à des maladies liées à la chaleur. Soixante-huit ressortissants indiens figurent aussi parmi les victimes.
Plus d’un siècle après l’exploration du site nabatéen d’Hegra par deux dominicains français, l’archéologie tricolore a joué un rôle majeur dans la naissance du partenariat signé entre Paris et Riyad il y a six ans.
Louis Blin (1), directeur des programmes de recherche sur le Moyen-Orient de l’Institut universitaire européen de Florence et ancien consul général de France à Djedda, analyse les évolutions de la diplomatie française en Arabie saoudite, guidée par le pragmatisme malgré la nature dictatoriale du régime.
Le 10 avril 2018, la France signait un partenariat pour le développement de l’ensemble d’une région riche en patrimoine archéologique, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite. Une opération de diplomatie culturelle inédite qui, six ans plus tard, affiche un bilan mitigé.
L’installation controversée d’un village olympique saoudien aux Invalides, dans le cadre des Jeux de Paris 2024, n’aura pas lieu. L’Arabie saoudite a tardé à répondre aux exigences françaises.
Suite à un rapport de Human Rights Watch dénonçant les tueries commises par les forces de l’ordre saoudiennes pour repousser des migrants venus d’Afrique, les autorités éthiopiennes ont annoncé une enquête. Mais ses résultats se font attendre.
L’ancien ministre des affaires étrangères a demandé un audit de l’Agence pour le développement d’Al-Ula, qu’il dirige. Il y a six ans, la France a signé un important partenariat avec l’Arabie saoudite pour la transformation de cette région dotée d’un très riche patrimoine.
La prestigieuse institution française a envoyé plusieurs artistes à Al-Ula, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, pour y interpréter les airs d’opéra les plus célèbres. Une première.
Le motard espagnol Carles Falcon, qui était tombé en course lors de la deuxième étape du Dakar 2024, est mort lundi 15 janvier à l’âge de 45 ans, a annoncé son équipe TwinTrail Racing Team. Il n’a pas survécu aux graves lésions provoquées par sa lourde chute.
Les États-Unis ont mené, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 janvier, des frappes contre les rebelles houthistes du Yémen. Ces derniers avaient multiplié ces dernières semaines les menaces contre le trafic maritime en mer Rouge, en « solidarité » avec le Hamas palestinien dans la guerre contre Israël.
À partir du 1er janvier 2024, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran vont intégrer le groupe des Brics, souvent présenté comme un « anti-G7 ». Avec cet élargissement, l’alliance souhaite se détacher du monopole du dollar et donc de l’hégémonie des États-Unis dans l’économie mondiale.
À la faveur de la guerre civile qui ravage le Yémen, les rebelles houthistes ont pris le contrôle d’un tiers du pays. Installés sur des positions surplombant le détroit stratégique de Bab Al-Mandeb, ces combattants, d’obédience chiite zaïdite, soutenus et armés par l’Iran, menacent le trafic en mer Rouge.
La capitale de l’Arabie saoudite a été choisie mardi 28 novembre pour organiser l’Exposition universelle 2030. En réunissant les deux tiers des voix requises, elle l’a emporté contre Busan (Corée du Sud) et Rome (Italie) qui étaient aussi en lice.
L’Arabie saoudite a affirmé mercredi 1er novembre qu’elle était prête à accueillir la Coupe du monde de football 2034 en hiver ou même en été. Le royaume est le seul candidat en lice pour ce tournoi sportif après le retrait de l’Australie.
Après trois mois de mission comme envoyé spécial d’Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian a exhorté ce mardi 26 septembre les deux camps libanais à trouver une « troisième voie » pour que le pays parvienne à se doter d’un exécutif, dont il est privé depuis onze mois. Faute de quoi les cinq États alliés pourraient revoir leur soutien financier.
Alors que l’Arabie saoudite et Israël vantent leur possible rapprochement, Riyad insiste sur le fait que tout accord de normalisation doit aussi « faciliter la vie des Palestiniens ». En pleine agitation diplomatique, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas reçoit, ce mardi 26 septembre, une délégation saoudienne.
Après le Qatar, c’est au tour de l’Arabie saoudite de devenir un des acteurs clés du football mondial. Pour Chem Assayag, cette offensive visant à améliorer l’image du pays, en vue notamment de la Coupe du monde 2030, risque de provoquer une dégradation de l’économie du football en Europe.
Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a affirmé mercredi 20 septembre que son pays se rapprochait d’une normalisation de ses relations avec Israël. Il a également prévenu que le pays se doterait de l’arme nucléaire si l’Iran faisait de même.
Le 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) s’est achevé jeudi 24 août à Johannesburg (Afrique du Sud) avec l’adhésion de six nouveaux membres. L’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran sont les heureux élus.
Human Rights Watch a publié lundi 21 août un rapport accusant les gardes-frontières saoudiens d’avoir tué des centaines de migrants éthiopiens qui tentaient de pénétrer dans le royaume depuis le Yémen. Ceux-ci quittent leur pays principalement en raison du conflit au Tigré et de difficultés économiques.
Les gardes-frontières de l’Arabie saoudite sont accusés d’avoir éliminé des centaines de migrants éthiopiens, selon un rapport publié lundi 21 août par l’ONG Human Rights Watch.
Le port saoudien de Djedda accueille ce samedi 5 août des pourparlers destinés à discuter des moyens de promouvoir la paix en Ukraine. Cette réunion, à laquelle la Russie ne participera pas, marque néanmoins une nouvelle étape dans le rôle de médiation que le royaume saoudien entend jouer désormais.
L’ancien ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a été nommé vendredi 28 juillet patron de l’agence française de développement d’Al-Ula. Déjà émissaire d’Emmanuel Macron au Liban, il doit désormais mobiliser les expertises françaises pour transformer l’oasis nabatéenne en eldorado touristique d’Arabie saoudite.
Jean-Yves Le Drian a été nommé jeudi 27 juillet à la tête de l’agence française de développement d’Al-Ula, qui coopère avec les autorités saoudiennes pour développer une oasis nabatéenne au nord-ouest de l’Arabie saoudite.
Un mois après son premier déplacement au Liban, le représentant personnel d’Emmanuel Macron, est attendu du 25 au 27 juillet à Beyrouth. Sa visite intervient une semaine après une réunion du groupe des Cinq, au cours de laquelle Washington, Paris, Riyad, Le Caire et Doha ont appelé les députés libanais à prendre leurs responsabilités pour sortir du blocage politique et institutionnel.
Annoncée en juin, la fusion entre le circuit professionnel de golf américain, une institution presque centenaire, et son concurrent, lancé en octobre 2021 par l’Arabie saoudite, a provoqué un certain émoi aux États-Unis. Des auditions ont lieu ce mardi 11 juillet au Congrès à Washington.
Mohammed Ashi est le premier Saoudien à intégrer la semaine de la haute couture à Paris, jeudi 6 juillet. Un succès pour le couturier qui a dû surmonter de nombreux obstacles pour faire de sa passion pour la mode son métier. Longtemps installé à Beyrouth, Ashi vit à Paris depuis 2018.
Les deux pays vont continuer à réduire leur offre de brut. L’objectif est de faire remonter les cours, qui ont baissé de plus de 10 % depuis le début de l’année, en raison du ralentissement de la demande.
Des milliers de pèlerins se rassemblaient mardi 27 juin autour du Mont Arafat, en Arabie saoudite, pour une journée de prières et de recueillement dans le cadre du pèlerinage annuel. Cette montagne rocailleuse, où Mohammed aurait prononcé son dernier prêche, marque la deuxième étape du hadj.
Jean-Yves Le Drian, « envoyé personnel » d’Emmanuel Macron pour le Liban, est attendu mercredi 21 juin à Beyrouth. L’ancien ministre des affaires étrangères et de la défense doit y rencontrer des responsables politiques pour « faciliter une solution » dans le pays, qui est depuis huit mois sans président.
Le prince héritier d’Arabie saoudite présente lundi 19 juin le projet de sa capitale, Riyad, pour accueillir l’Exposition universelle en 2030. Une date qui coïncide avec celle du plan de modernisation du royaume lancé par Mohammed Ben Salmane. Riyad est en concurrence avec d’autres villes : Rome, Odessa et Busan.
Mohammed Ben Salmane, qui passe plus d’une semaine en France, est reçu à déjeuner vendredi 16 juin par Emmanuel Macron avec qui il entretient une relation particulière. Le prince héritier d’Arabie saoudite cherche à faire rayonner son royaume sur tous les fronts.
Le pays n’a plus de président depuis la fin du mandat de Michel Aoun, le 31 octobre 2022. Alors qu’une 12e séance électorale est convoquée ce mercredi 14 juin au Parlement, deux noms émergent pour occuper ce poste : Sleiman Frangié, soutenu par le Hezbollah et Damas, et Jihad Azour, favori du camp aouniste et chrétien.
Un djihadiste allemand, Christian Ganczarski, est jugé à partir du lundi 12 juin à Paris pour avoir attaqué en 2018 des gardiens de prison dans le Pas-de-Calais. Proche d’Al-Qaida, complice de l’attentat de Djerba en 2002, il est soupçonné d’avoir agi ainsi pour échapper à son extradition aux États-Unis.
Ballon d’or, Ligues des champions, passes décisives… Karim Benzema a fait mardi 6 juin ses adieux au Real Madrid, après 14 ans de succès. Le footballeur français est devenu une légende du club Madrilène par sa carrière, aux chiffres impressionnants.
L’Arabie saoudite, poids lourd de l’Opep, a décidé dimanche 4 juin de diminuer une nouvelle fois sa production dans l’espoir de faire remonter des cours du pétrole en berne et de ramener la stabilité sur un marché très volatil.
Avec l’envoi de deux astronautes, dont une femme, dimanche 21 mai depuis Cap Canaveral, pour rejoindre la Station spatiale internationale, Riyad cherche à s’affirmer comme puissance technologique et à moderniser son image, malgré les atteintes régulières aux droits humains.
Le président ukrainien s’est rendu vendredi 19 mai à Djedda en Arabie saoudite pour remercier le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, pour « son soutien à l’intégrité territoriale » de l’Ukraine. Une position pour le moins étonnante qui pondère la bonne relation entre Riyad et Moscou.
Arnaud Lacheret s’intéresse dans ce texte à l’ouverture que l’Arabie saoudite semble afficher vis-à-vis des voyageurs LGBT ou en couple mais non mariés. Une tolérance affichée dont les fins sont avant tout économiques.
Après onze ans de rupture, l’Arabie renoue avec le régime de Bachar Al Assad. Riyad a annoncé mardi 9 mai la réouverture de sa représentation diplomatique à Damas. Une normalisation décriée par l’opposition syrienne, ainsi que par le Qatar, les États-Unis et les puissances européennes.
Des discussions entre des représentants des deux belligérants au Soudan ont lieu ce samedi 6 mai en Arabie saoudite, ont confirmé dans un communiqué conjoint Ryad et Washington, entrouvrant la possibilité d’une trêve à un conflit qui a déjà fait plusieurs centaines de morts.
La guerre du Yémen, une des plus dramatiques du monde, est entrée dans une phase de désescalade. La détente entre l’Iran et l’Arabie saoudite y a un effet bénéfique mais le pays reste profondément divisé et la paix n’est sans doute pas pour demain, analyse Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef à La Croix, dans sa chronique Si loin, si proches.
Divisé entre chiites et sunnites, l’Irak est au cœur des tensions religieuses et politiques régionales. Si le rapprochement entre Téhéran et Riyad n’a pas de but religieux, il pourrait amener une forme de détente entre les deux principales communautés musulmanes.
L’accord du 10 mars, qui a scellé le rapprochement historique entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les deux grands rivaux régionaux, fait bouger les lignes dans leurs zones d’influence respectives. Yémen, Irak, Syrie, Liban… des signes de désescalade apparaissent, même si l’optimisme doit se conjuguer à la prudence.
Une délégation saoudienne envoyée dans la capitale du Yémen pour négocier une trêve avec les rebelles houthistes est revenue vendredi 14 avril en promettant de nouveaux pourparlers. La reprise du dialogue permet d’espérer un terme à un conflit long de plus de huit ans, ayant fait des centaines de milliers de victimes.
Le royaume saoudien a accueilli une délégation syrienne et organise vendredi 14 avril une réunion sur le retour de la Syrie dans la Ligue arabe. Riyad, qui jadis armait les rebelles syriens, se rallie aux partisans de la réhabilitation de Bachar Al Assad, après plus de onze ans d’isolement régional.
Saoudiens et rebelles houthistes négocient activement les termes d’un accord qui permettrait de stabiliser la trêve et de concrétiser le retrait militaire de Riyad au Yémen. Avec l’espoir, in fine, de favoriser un dialogue destiné à mettre fin à huit ans de guerre.
L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Yémen a affirmé lundi 10 avril s’être rendu dans la capitale contrôlée par les rebelles Houthis, pour favoriser un dialogue visant à mettre fin à huit années de conflit meurtrier.
Avec le parrainage de l’accord entre Téhéran et Riyad signé le 10 mars, la Chine se place comme un acteur majeur de la région, et bouscule un peu plus le leadership américain. Les chefs de la diplomatie d’Iran et d’Arabie saoudite se sont retrouvés à Pékin ce jeudi 6 avril.
Depuis le rétablissement annoncé des relations entre Téhéran et Riyad, tous les regards se tournent vers le Yémen où les deux puissances s’affrontent par procuration depuis 2015. Mais plus que ce rapprochement, un accord pourrait voir le jour entre Saoudiens, pressés de se désengager, et les rebelles houthistes, qui en sortiraient gagnants.
Vingt personnes sont mortes et trente ont été blessées dans un accident de bus en Arabie saoudite lundi 28 mars. Le véhicule transportait des pèlerins en direction de La Macque.
Après deux ans de tractations, c’est finalement en Chine que s’est conclu vendredi 10 mars le rapprochement entre Riyad et Téhéran, éternels rivaux du Moyen-Orient. La réconciliation pourrait permettre de décanter les conflits larvés entre sunnites et chiites dans la région.
L’Arabie saoudite et le musée parisien veulent développer un musée d’art contemporain dédié aux artistes du monde arabe. Le projet sera à Al-Ula, un grand site archéologique et touristique, projet-phare dans la vision 2030 du royaume, qui veut en faire sa capitale culturelle.
L’Iran et l’Arabie saoudite vont rétablir leurs relations diplomatiques, rompues depuis 2016. L’annonce a été faite à l’issue de pourparlers en Chine, selon un communiqué conjoint publié vendredi 10 mars par les médias d’État des deux pays.
Dans le cadre du plan « Vision 2030 » lancé pour diversifier l’économie saoudienne, le prince Mohammed ben Salmane a annoncé le 16 février 2023 un nouveau chantier titanesque de rénovation du centre-ville de Riyad. Le royaume n’en est pas à sa première folie architecturale et a déjà lancé plusieurs projets hors norme.
Selon des informations du média américain Politico, publiées mardi 7 février, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salmane aurait proposé de payer les infrastructures sportives de la Grèce et de l’Égypte en cas de candidature commune à la Coupe du monde 2030. De quoi relancer le débat sur le soft power sportif de puissances peu respectueuses des droits humains.
Le père Aldo Berardi, qui était jusqu’à présent vicaire général de l’ordre de la Sainte-Trinité-et-des-Captifs, a été nommé par le pape François, samedi 28 janvier, vicaire apostolique de l’Arabie du Nord, qui comprend le Koweït, l’Arabie saoudite, Bahreïn et le Qatar.
Le parquet saoudien a requis la peine de mort contre le religieux Awad al-Qarni, selon un document transmis aux médias jeudi 19 janvier. Ce prédicateur célèbre sur les réseaux sociaux en Arabie saoudite est accusé de critiquer les autorités saoudiennes.
À l’issue d’une tournée au Qatar et en Arabie saoudite, le PSG va affronter une sélection de joueurs évoluant dans le championnat saoudien, jeudi 19 janvier. L’occasion de voir une dernière fois Lionel Messi et Cristiano Ronaldo jouer l’un contre l’autre. Mais aussi, pour le PSG, de renflouer les caisses du club.
Le Paris Saint-Germain version qatarienne affronte ce jeudi 19 janvier une sélection des meilleurs joueurs évoluant dans le championnat saoudien. Pour les deux puissances du Golfe longtemps rivales, ce match de gala est l’occasion d’afficher leur bonne entente retrouvée.
Le ministre saoudien en charge du pèlerinage annuel à La Mecque a annoncé lundi 9 janvier qu’il n’imposerait pas de limites au nombre de pèlerins désireux de se rendre dans le pays pour le hadj, prévu fin juin. L’année dernière, près de 900 000 fidèles avaient été tirés au sort pour être accueillis dans le premier lieu saint de l’islam.
Cristiano Ronaldo a été officiellement présenté mardi 3 janvier par son nouveau club saoudien, Al-Nassr. La signature de la star portugaise intervient alors que l’Arabie saoudite réalise de plus en plus d’investissements dans des joueurs de football et des événements sportifs internationaux.
La Coupe du monde, qui s’achève dimanche 18 décembre, a été largement suivie à travers le monde, malgré les appels aux boycotts. Un pari gagnant pour le Qatar, qui pourrait inspirer son voisin saoudien.
Éliminée du Mondial de football après son match contre le Mexique, l’Arabie saoudite capitalise tout de même sur la performance de sa sélection nationale.
Forte de sa victoire surprise contre l’Argentine lors de son premier match, l’Arabie saoudite peut décrocher ce samedi 26 novembre contre la Pologne (à 14 heures) une qualification pour les 8es de finale du Mondial. Ce serait un exploit de plus pour le maître à jouer français de la sélection, qui confirme sans faire de bruit ses qualités de meneur d’hommes.
Les avocats du département américain de la justice ont établi le 17 novembre que le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, était protégé contre toute procédure civile américaine pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, en vertu de son statut de chef d’État. Les partisans de poursuites dénoncent une capitulation.
La décision de l’Opep + de réduire la production de pétrole, entraînant une hausse du prix du baril, sert les intérêts de Riyad qui doit financer la modernisation du pays.
L’Assemblée générale de l’ONU va élire mardi 11 octobre de nouveaux pays pour siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Depuis sa création en 2006, cet organe a été vivement critiqué pour accueillir des pays au bilan humanitaire calamiteux, comme la Chine ou l’Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite a été désignée pour organiser les Jeux asiatiques d’hiver 2029.
L’Arabie saoudite accueillera les Jeux asiatiques d’hiver 2029, a annoncé mardi 4 octobre le Conseil olympique d’Asie. Ceux-ci devraient se dérouler dans une région montagneuse à proximité de Neom, ville futuriste à la réalisation incertaine.
Le géant pétrolier Aramco cherche à se diversifier et investit à l’étranger. Il pourrait entrer au capital de la future entité de Renault, consacrée aux moteurs thermiques.
Salma Al Chehab, une étudiante saoudienne de l’université de Leeds (Royaume-Uni), a été condamnée, le 9 août, par un tribunal pour des messages critiquant le régime de Riyad.
Le prolongement du cessez-le-feu, annoncé in extremis mardi 2 août, marque une nouvelle avancée, une « période de calme sans précédent » après plus de sept années de guerre. Mais de nombreuses obligations restent à remplir avant de pouvoir engager un processus de règlement du conflit.
Le dîner de travail auquel le prince héritier saoudien a participé jeudi 28 juillet à l’Élysée a illustré la volonté de Paris et Riyad d’approfondir leur relation face aux défis énergétique et sécuritaire, en dépit des critiques faites au royaume en matière de violations des droits humains.
Le prince héritier saoudien est attendu en France jeudi 28 juillet pour un dîner de travail, après une visite de deux jours en Grèce. Ce premier voyage officiel en Europe depuis l’assassinat de Jamal Khashoggi s’inscrit dans la continuité de la visite d’Emmanuel Macron début décembre à Djedda, qui avait déjà brisé l’isolement diplomatique imposé au leader saoudien.
Le prince héritier saoudien est attendu jeudi 28 juillet à Paris, après une visite de deux jours en Grèce. Après avoir été mis au ban de la communauté internationale, Mohammed Ben Salmane se rend pour la première fois en voyage officiel dans l’Union européenne depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, en 2018.
Les ministres des affaires étrangères iraniens et saoudiens devraient bientôt se rencontrer publiquement à Bagdad. L’Iran émet l’espoir d’un rétablissement des relations diplomatiques, rompues depuis 2016.
Le président américain a achevé en Arabie saoudite, samedi 16 juillet, sa première tournée au Proche-Orient. Après une rencontre en Israël avec le premier ministre, Yaïr Lapid, et en Cisjordanie avec le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, il a essayé d’obtenir de Riyad une baisse du prix du pétrole, dont la volatilité menace l’économie mondiale et plombe le pouvoir d’achat des Américains.
Le président américain cristallise les critiques après son rapprochement avec le prince héritier saoudien, dont il avait promis de faire un « paria » après l’assassinat terrible en 2018 de Jamal Khashoggi, un journaliste critique à l’égard du royaume.
Privée de perspectives d’avenir, la jeunesse éthiopienne s’exile vers l’Arabie saoudite. Mais le mirage saoudien fait des victimes, comme Moustafa, rescapé de cette folle migration. La Croix L’Hebdo raconte son odyssée douloureuse, un retour sans victoire vers une Éthiopie rurale à laquelle il avait tenté d’échapper.
Le royaume a officialisé, vendredi 15 juillet, l’ouverture de son espace aérien à l’État hébreu. « Un premier pas » pour Israël dans son rapprochement avec le chef de file des monarchies du Golfe, et plus largement les pays du Moyen-Orient.
Joe Biden se rend vendredi 15 juillet en Arabie saoudite, après avoir âprement critiqué le régime de Riyad. Si la relation qui unit Washington au royaume s’est parfois distendue, elle demeure capitale pour les États-Unis.
Le président américain est attendu vendredi 15 juillet à Djedda, point d’orgue de sa première visite au Moyen-Orient depuis son arrivée à la Maison-Blanche. L’étape saoudienne s’annonce délicate, quatre ans après l’assassinat de Jamal Khashoggi et alors que les États-Unis cherchent à renforcer leur partenariat stratégique avec Riyad.
Le grand pèlerinage à La Mecque (Arabie saoudite) a débuté jeudi 7 juillet. Samedi 9 juillet, c’est la « grande fête » ou « fête du sacrifice » qui sera célébrée partout dans le monde. Deux événements qui n’ont pas de prix pour les musulmans, mais dont le coût ne cesse de grimper.
Après l’Égypte et la Jordanie, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit « MBS », se rend en Turquie, ce mercredi 22 juin. Il s’agit de sa première visite depuis l’assassinat à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018, attribuée à ses services de renseignement.
Une nouvelle compétition, lancée grâce aux pétrodollars de l’Arabie saoudite, commence jeudi 9 juin à Londres et chamboule l’univers policé du golf.
Le président américain Joe Biden pourrait se rendre à Riyad avant la fin juin pour rencontrer le prince héritier saoudien, avec qui il avait jusqu’ici refusé de dialoguer. Un retournement de façade, qui s’inscrit en réalité dans la continuité des rapports étroits entretenus par les deux pays.
Contrairement à ce qui était prévu, les pays producteurs de pétrole, emmenés par l’Arabie saoudite, se sont engagés à pomper davantage pour faire baisser les prix.
Le président turc est attendu jeudi 28 avril à Riyad, pour la première fois depuis l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018 à Istanbul. Sa visite est la dernière étape d’un rapprochement amorcé il y a des mois, dicté par sa politique d’ouverture régionale et son besoin impérieux de trouver des nouveaux partenaires économiques.
Riyad demande la suppression d’un passage mentionnant les « deux mamans » d’un personnage du dernier Marvel. Malgré de récents signes d’ouverture, le royaume invisibilise les personnages LGBT + et punit toujours très sévèrement l’homosexualité.
Après sept mois de suspension, les deux puissances rivales du Moyen-Orient ont repris langue ces derniers jours en Irak. Ce cinquième cycle de négociations, qualifié de « sérieux » par Téhéran, intervient en pleine trêve fragile au Yémen, où les deux ennemis s’affrontent indirectement.
Cette année, l’Arabie saoudite accordera 1 million de visas aux pèlerins étrangers désireux de venir accomplir le hajj à La Mecque. En raison de la pandémie, l’hôte des lieux saints n’avait accepté que 1 000 pèlerins en 2020, et 60 000 l’année suivante.
La justice turque a annoncé, jeudi 7 avril, qu’elle transférait le dossier sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi aux autorités judiciaires saoudiennes. Une décision qui intervient au moment où Ankara cherche à se rapprocher du riche royaume sunnite.
Alors que la guerre en Ukraine provoque une flambée des prix de l’énergie, l’Arabie saoudite, principal exportateur de pétrole et leader de l’Opep, rechigne à doper la production, comme les Occidentaux le lui demandent. Une façon d’envoyer un message à son partenaire américain, au risque d’accentuer le découplage.
Le 26 mars 2015 tombaient les premières bombes de la coalition pilotée par Riyad pour soutenir le gouvernement yéménite en proie à la rébellion houthiste. Après sept ans d’enlisement, au prix d’un coût humain colossal, ONG yéménites et internationales dénoncent l’inertie internationale accentuée par la guerre en Ukraine.
Le royaume ultraconservateur a mis à mort en un jour plus de condamnés qu’en une année entière. Mais en pleine flambée des prix du pétrole, aucun pays ne se risque à condamner l’un des plus gros exportateurs de brut.
Niée par les autorités saoudiennes, la piste criminelle dans l’explosion du véhicule de Philippe Boutron sur le Dakar 2022, a été confirmée vendredi 11 février. Le parquet national antiterroriste aurait découvert l’existence d’un « engin explosif improvisé ».
Les rebelles houthistes du Yémen ont tiré lundi 24 janvier des missiles balistiques contre les Émirats arabes unis, qui les ont interceptés, et contre l’Arabie saoudite, où deux personnes ont été blessées. Un prolongement extraterritorial de ce conflit meurtrier qui pose une nouvelle fois la question du rôle de l’Iran.
Les rebelles yéménites houthistes ont lancé une seconde attaque depuis l’intérieur des frontières émiriennes en quelques jours. Le pays est membre de la coalition internationale, dirigée par l’Arabie saoudite, engagée dans la guerre civile au Yémen.
La coalition arabe, menée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, a lancé dans la nuit de lundi à mardi 18 janvier une série de raids meurtriers sur la capitale, Sanaa, en riposte à une attaque des houthistes la veille sur Abu Dhabi.
Trois camions-citernes ont explosé à Abu Dhabi lundi 17 janvier, alors même que les rebelles yéménites avaient menacé les Émirats arabes unis d’une « opération militaire d’envergure ». Des explosions « probablement » provoquées par des drones selon les Émirats, qui ont infligé un revers aux houthistes la semaine dernière au Yémen.
Le rallye Dakar touche à sa fin ce vendredi 14 janvier. Mais l’explosion survenue fin décembre sur le parcours a placé l’Arabie saoudite dans « l’embarras ». Cet « accident » – selon la version saoudienne – pourrait contrarier la vision du prince héritier Mohammed Ben Salmane en matière d’organisation d’événements sportifs internationaux.
Le parquet national antiterroriste a lancé une enquête après l’explosion du véhicule d’un pilote français du rallye Dakar en Arabie saoudite, le 30 décembre. Dans le pays, les Français ont plusieurs fois été la cible du terrorisme.
Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste » après l’explosion d’une voiture du rallye Dakar 2022, le 30 décembre dernier à Djedda, qui a gravement blessé le Français Philippe Boutron.
Depuis plusieurs jours, des précipitations inhabituelles paralysent plusieurs pays de la péninsule arabique. Aux Émirats arabes unis, le phénomène est aggravé par la technique d’« ensemencement des nuages ».
Interpellé la veille à Roissy, l’homme soupçonné d’avoir participé à l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018 a été relâché mercredi 8 décembre. L’ambassade d’Arabie saoudite avait affirmé qu’il n’avait « aucun lien avec l’affaire ».
Ensaf Haidar est présidente et cofondatrice de la Fondation Raïf Badawi pour la liberté. Épouse du blogueur, incarcéré depuis près de dix ans en Arabie saoudite, elle a refait sa vie au Québec, où elle attend, avec ses enfants, la libération du militant prévue en février.
Le président français est l’un des premiers dirigeants occidentaux à se rendre en Arabie saoudite pour y rencontrer le prince héritier Mohammed Ben Salman depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Il entend notamment plaider la cause du Liban.
Le président français est devenu samedi 4 décembre le premier dirigeant occidental de premier plan à rencontrer le prince héritier d’Arabie saoudite depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi il y a trois ans. Les deux hommes ont annoncé une initiative pour sortir de la crise au Liban, mais la démarche du président français interroge.
Le ministre libanais de l’information a démissionné vendredi 3 décembre, dans l’espoir de calmer le courroux de Riyad envers Beyrouth et alors qu’Emmanuel Macron doit rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane samedi.
Le président français, qui visitera les Émirats, le Qatar et l’Arabie saoudite en 48 heures, devrait faire le plein de nouveaux contrats. Mais les avancées diplomatiques, notamment sur le dossier libanais, s’annoncent limitées.
Après plus de sept années de guerre, les troupes gouvernementales soutenues par l’Arabie saoudite se redéploient face aux rebelles houthistes qui continuent de gagner du terrain autour du dernier bastion loyaliste.
Déjà aux abois après deux ans de crise économique, le Liban doit désormais affronter les foudres de l’Arabie saoudite qui a rompu les liens diplomatiques et économiques avec Beyrouth.
Une cérémonie volontairement provocatrice a décerné mardi 2 novembre des « prix » destinés à épingler les principaux acteurs des sept années de guerre au Yémen. Dix personnalités, dont Abdulmalek al-Houthi, Mohammed Ben Salmane mais aussi Boris Johnson, se retrouvent distinguées pour leur rôle direct ou indirect dans le conflit meurtrier.
La chute de Marib aux mains des rebelles pourrait changer le cours de la guerre en faveur des houthistes. Les pourparlers diplomatiques continuent d’achopper sur leur refus d’accepter un cessez-le-feu et le besoin – impérieux – pour l’Arabie saoudite de se retirer de la guerre avec les honneurs. Coûte que coûte.
Trois ans après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le 2 octobre 2018 à Istanbul, les dénonciations publiques internationales n’ont pas été suivies d’effets, regrette Agnès Callamard, Secrétaire générale d’Amnesty International. Pour La Croix, l’ancienne rapporteuse spéciale de l’ONU revient sur son combat pour amener les responsables - au premier rang desquels le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane - devant la justice.
Trois ans après la mort du journaliste Jamal Khashoggi, les relations peinent à se réchauffer entre Washington et Ryiad, accusé d’avoir commandité le meurtre. Joe Biden poursuit la politique de « recalibrage » menée par son prédécesseur vis-à-vis du prince héritier saoudien, tout en ménageant son alliance stratégique dans le Golfe.
Le Medef organise ce jeudi 23 septembre un Forum sur l’investissement franco-saoudien, en présence de ministres des deux pays. La France est devenue un partenaire important du principal pays de la péninsule arabique, malgré son image qui prête parfois à controverse.
Dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, ces structures en pierre datant du néolithique pourraient signaler l’un des premiers cultes pastoraux dans la région.
Joe Biden a signé un décret le 3 septembre permettant la déclassification d’ici six mois d’une partie des éléments classés jusqu’à présent secret d’État.
D’après plusieurs organisations, le royaume saoudien multiplie les licenciements à l’encontre de milliers de Yéménites présents sur son sol. Une condamnation à un retour dans leur pays, en proie à une guerre sans fin et une situation humanitaire dramatique.
Le groupe rebelle mène une série d’attaques aériennes contre les forces pro-gouvernement. Les Houthistes s’appuient sur leurs manufactures d’armes, de plus en plus sophistiquées.
En organisant fin août un sommet entre puissances du Moyen-Orient, le premier ministre irakien veut redonner à Bagdad un rôle de médiateur dans la région, malgré les fractures.
À compter de ce lundi 9 août, les fidèles musulmans étrangers pourront à nouveau se rendre en pèlerinage en Arabie saoudite, à la condition d’avoir accompli un parcours vaccinal complet contre le Covid-19. Sur place, les capacités d’accueil des lieux saints de l’islam ont été revues à la hausse.
Les révélations du consortium de journalistes Forbidden Stories démontrent que, dans la droite lignée de ses précédentes affaires, l’entreprise israélienne NSO a permis à une quarantaine d’États d’espionner sa population.
Du 11 juillet au 9 août, les musulmans célèbrent « le mois du pèlerinage », aussi appelé « dhu-el-hijja ». Faute de pèlerinage à La Mecque pour cause de Covid-19, plusieurs dates ponctuent la vie des croyants jusqu’au 9 août.
Le vent du changement lancé en 2016 continue de souffler sur la société saoudienne, quitte à faire grincer des dents. Toutefois, ces réformes ne font pas encore progresser la liberté d’expression.
Les efforts visant à obtenir un cessez-le-feu se sont intensifiés depuis que les rebelles houthistes ont initié leur assaut sur la province de Marib en février. Pour le moment en vain.
Trois jours après son élection à la présidence iranienne, Ebrahim Raïssi a assuré qu’il n’y avait « pas d’obstacle » à la reprise des relations diplomatiques avec l’Arabie saoudite, sa grande rivale régionale. Une main tendue qui confirme la détente amorcée depuis plusieurs mois entre les deux pays.
L’Arabie saoudite va autoriser 60 000 de ses résidents vaccinés contre le Covid-19 à effectuer le hadj, grand pèlerinage musulman à La Mecque qui doit se tenir en juillet. C’est la deuxième année consécutive que le quota est drastiquement réduit, en raison de la pandémie.
Le ministre saoudien des affaires islamiques, Abdullatif al-Sheikh, a publiquement justifié, lundi 31 mai, sa décision récente de contraindre les milliers de mosquées du pays à baisser le volume de leurs haut-parleurs, notamment lors de l’appel à la prière. Une décision controversée au sein du royaume ultra-conservateur.
Dans une interview télévisée destinée à vanter son plan de modernisation économique, le prince héritier d’Arabie saoudite a appelé à ne pas « sacraliser » le fondateur du wahhabisme. Une mise au pas du clergé plus qu’une véritable réforme religieuse.
Cette jeune femme de 31 ans, plusieurs fois emprisonnée, lutte depuis 2014 contre le système de tutelle masculine en Arabie saoudite, et s’est engagée pour le droit à conduire une voiture. Une militante congolaise et un groupe de nonnes bouddhistes figuraient également parmi les finalistes.
Des parlementaires démocrates demandent au président américain d’obtenir de son allié saoudien la « levée du blocus du Yémen ». La réalité est plus complexe. Il existe un dispositif de l’ONU, destiné à empêcher l’importation d’armes, que l’Arabie saoudite utilise contre les Houthis.
Une nouvelle réforme du droit du travail entre en vigueur, dimanche 14 mars, en Arabie saoudite. Elle doit notamment mettre fin en partie au système de « kafala », liant les travailleurs étrangers à leurs employeurs, souvent comparé à une forme d’esclavage moderne. En pratique, pour les plus vulnérables, rien ne change.
Libérée le 10 février dernier, après plus de mille jours passés derrière les barreaux, la militante saoudienne Loujain Al Hathloul comparaissait en appel devant le tribunal de Riyad, le mercredi 10 mars. La Cour a rejeté son appel, la reconnaissant coupable en vertu de la loi antiterroriste du pays.
Suspecté d’être une vitrine de l’Arabie saoudite, qui a financé sa création en 2012 à Vienne, le Centre du Roi Abdallah pour le dialogue interconfessionnel et interculturel (Kaiciid) a toujours fait l’objet de nombreuses critiques. Jusqu’à l’annonce de son déménagement, vendredi 5 mars, pour un pays encore inconnu.
Les États-Unis ont annoncé des sanctions contre des Saoudiens impliqués, selon Washington, dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Le prince héritier Mohammed ben Salmane, également accusé dans un rapport, n’est pas visé. Pour l’administration Biden, l’heure n’est pas à la rupture, mais au « recalibrage ».
Après l’ONU en 2019, ce sont les États-Unis qui mettent en cause la responsabilité directe du prince saoudien Mohamed ben Salmane dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Néanmoins l’administration américaine ne souhaite pas que cette affaire dégrade par trop les relations avec l’Arabie saoudite.
Pour son premier échange avec les autorités saoudiennes, le président américain s’est entretenu avec le roi lui-même, et non le prince héritier comme le faisait Donald Trump. Et la Maison-Blanche a promis la publication très prochaine d’un rapport d’enquête sur l’assassinat du journaliste américano-saoudien Jamal Khashoggi.
Les affrontements ont repris de plus belle au Yémen, depuis le lancement d’une offensive houthiste sur la ville de Marib, au nord du pays. Ces attaques mettent les États-Unis dans l’embarras alors même que les Houthistes quittent, mardi 16 février, la liste noire américaine des groupes terroristes et que l’administration Biden souhaite favoriser une détente dans le conflit qui dure depuis 2014.
Arrêtée pour avoir osé demander la fin de la tutelle masculine sur les femmes et le droit de conduire, Loujain al-Hathloul est sortie de prison mercredi 10 février. Embarrassées par la combativité de la jeune femme, les autorités saoudiennes ont voulu donner des gages à l’administration Biden.
La rumeur d’un rachat du club marseillais par le royaume a encore agité les réseaux sociaux, vendredi 5 février. L’actuel propriétaire, Frank McCourt a dénoncé des « campagnes répétées de désinformations » et « manipulations ».
Le président américain veut rééquilibrer la relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. La déclassification du rapport de la CIA mettant en cause la responsabilité du prince héritier saoudien dans l’assassinat de Jamal Khashoggi aura valeur de test.
Le Soudan normalise ses relations avec Israël sous la houlette des États-Unis. Il rejoint le Bahreïn et les Émirats arabes unis dans les accords d’Abraham. D’autres pays pourraient suivre et constituer ainsi un front commun contre l’Iran.
Réouverture des frontières et accolade. À l’occasion du sommet du Conseil de coopération du Golfe, Arabie saoudite et Qatar ont mis en scène leur rapprochement après trois ans et demi de blocus. La tâche s’annonce plus difficile avec les Émirats arabes unis.
Les rumeurs d’un rapprochement entre le Qatar et les autres monarchies du Golfe se précisent. Depuis l’élection de Joe Biden à la Maison-Blanche, l’Arabie saoudite et surtout les Émirats arabes unis, principaux artisans du blocus contre Doha, ont conscience qu’il leur faut soigner leur crédibilité vis- à-vis de leur allié américain.
Emprisonnée depuis trois ans pour avoir osé demander le droit de conduire, la jeune militante féministe saoudienne Loujain al-Hathloul vient d’être condamnée à cinq ans de prison alors même que les femmes sont désormais autorisées à prendre le volant. Son sort témoigne de la volonté de Mohamed ben Salmane de contrôler les progrès sociaux en cours.
Les séparatistes du sud et le pouvoir en place se sont mis d’accord sur la formation d’un gouvernement. D’immenses défis attendent le nouvel exécutif yéménite.
Engagées dans une course à la diversification de leur économie, plusieurs monarchies du Golfe encouragent les femmes à travailler. Directeur d’un MBA à Bahreïn, le politiste Arnaud Lacheret a longuement échangé avec certaines d’entre elles et révèle dans son dernier ouvrage (1) la profondeur et la rapidité des changements en cours.
Dans la rivalité qui oppose l’Iran à l’Arabie saoudite, la démographie ne joue qu’un rôle secondaire. Mais cela n’empêche pas la République islamique de se rêver comme puissance régionale, à la tête d’un pays de « 150 millions d’habitants ». Démographie, où va le monde ?
Dimanche 22 novembre, le premier ministre israélien s’est rendu pour la première fois en Arabie saoudite. Des médias israéliens assurent qu’il a rencontré Mohammed Ben Salmane, mais l’entourage de ce dernier dément. Un signe de plus de la réticence du prince héritier saoudien à normaliser ses relations avec Israël.
Benyamin Netanyahou s’est rendu en Arabie saoudite
La visite intervient alors qu’Israël normalise progressivement ses relations diplomatiques avec ses voisins.
Le sommet du G20 organisé à distance par l’Arabie saoudite du samedi 21 au dimanche 22 novembre s’est concentré sur la crise sanitaire. Les dirigeants des 20 pays les plus riches se sont dits attachés à une bonne répartition des vaccins entre pays riches et pays pauvres.
Aujourd’hui, le 21 novembre se tient le Sommet du G20 à Riyad, en Arabie saoudite. À cette occasion, le Directeur Général d’Action contre la Faim Jean-François Riffaud appelle les États participants, et en premier lieu l’Arabie saoudite, l’un des principaux belligérants, à utiliser tout leur pouvoir pour mettre fin à cette terrible catastrophe humanitaire.
Le sommet du G20, dont l’Arabie saoudite assure la présidence, se tiendra par visioconférence les samedi 21 et dimanche 22 novembre. Il ne sera donc pas la vitrine tant espérée par les autorités saoudiennes.
Une explosion revendiquée jeudi 12 novembre par le groupe État islamique a fait plusieurs blessés la veille dans un cimetière non-musulman en Arabie saoudite. Plusieurs membres de consulats européens y commémoraient le 11 novembre. C’est la deuxième fois en quinze jours que le consulat français de Djedda se trouve pris pour cible d’une attaque terroriste.
Un attentat à l’explosif a fait plusieurs blessés mercredi 11 novembre au cimetière non musulman de Djedda, en Arabie saoudite, où avait lieu une cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, en présence de diplomates européens. L’explosion a été revendiquée le lendemain par le groupe État islamique, alors qu’une autre attaque avait déjà visé un vigile du consulat de France le 29 octobre.
Des empreintes de pas vieilles de 120 000 ans ont été mises au jour dans le désert du Néfoud, en Arabie saoudite. Cette découverte permet de comprendre un peu mieux les migrations de l’Homo sapiens depuis l’Afrique.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a signé mardi 15 septembre avec les Émirats arabes unis et Bahreïn des accords historiques dénoncés par les Palestiniens, sous l’égide de Donald Trump. « Après des décennies de divisions et de conflits, nous sommes témoins de l’aube d’un nouveau Moyen-Orient », a déclaré Donald Trump.
Human Rights Watch et « The Sunday Telegraph » alertent, par des témoignages et des photos, sur les conditions inhumaines imposées aux migrants éthiopiens dans les centres de détention saoudiens.
L’accord entre pays producteurs de pétrole signé au mois d’avril est globalement respecté : le prix du baril s’est stabilisé autour de 45 dollars. Mais les perspectives de reprise de la demande s’éloignent, alors que l’on craint une reprise de l’épidémie de Covid-19 à la rentrée.
Dimanche 16 août, les autorités saoudiennes ont annoncé que dix femmes seraient nommées à des postes importants dans les mosquées de La Mecque et de Médine, lieux saints de l’islam. Ces nominations surviennent alors que l’Arabie saoudite cherche à redorer son image, dans un contexte de crise économique.
Le pape a étendu jeudi 6 août la juridiction des patriarches catholiques orientaux dans les sept pays de la péninsule arabique (Koweït, Bahreïn, Oman, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Yémen). Une décision prise à la demande des patriarches, compte tenu des prérogatives historiques de leur juridiction sur ce territoire.
Les séparatistes du Conseil de transition du sud ont proclamé, mercredi 29 juillet, être prêts à mettre en œuvre l’accord de Riyad. Cet accord, signé en novembre 2019, n’est toujours pas appliqué et ne semble pas pouvoir engager une issue aux conflits yéménites.
Le grand pèlerinage musulman de La Mecque commence ce mercredi 29 juillet avec un « nombre très limité » de fidèles, en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. Le manque à gagner est considérable pour l’Arabie saoudite, déjà confrontée à un contexte économique difficile.
Le procès des 20 assassins présumés du journaliste saoudien, tué le 2 octobre 2018 dans le consulat d’Arabie saoudite, s’est ouvert à Istanbul, vendredi 3 juillet. Une première audience en l’absence des accusés, tous saoudiens, alors même que la lumière n’a pas été faite sur les responsabilités au plus haut niveau saoudien.
Au moins 353 travailleurs philippins sont morts récemment en Arabie saoudite. Si l’ambassadeur des Philippines à Riyad évoque des « causes naturelles », l’évêque philippin de Balanga reste circonspect. Il appelle à une investigation sur ce qui s’est réellement passé.
Sérieusement menacé en raison de la pandémie de Covid-19, le grand pèlerinage musulman de La Mecque aura finalement bien lieu fin juillet. Les autorités saoudiennes ont annoncé son maintien, mais le hajj ne pourra être effectué que par un « nombre très limité » de fidèles.
Depuis début juin, les chiffres publiés quotidiennement par le ministère saoudien de la santé montrent une accélération de la diffusion du virus. Le confinement des travailleurs étrangers dans leurs logements insalubres a peut-être favorisé la pandémie.
L’effondrement des cours du pétrole plonge l’Arabie saoudite dans une crise « sans précédent », l’obligeant à prendre « des mesures douloureuses ». Les travailleurs étrangers - indiens, pakistanais mais aussi égyptiens ou yéménites - devraient en faire les frais, ainsi que tous ceux qu’ils font vivre.
Professeur associé à Sciences-Po, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), Stéphane Lacroix analyse les récentes annonces de l’Arabie saoudite. Il précise que la flagellation ne disparaît que pour les infractions dont la peine est fixée par un juge, non pas pour celles prévues par le Coran.
Selon un document de la Cour suprême, la peine de flagellation est supprimée dans le royaume saoudien. Au même moment, des ONG annoncent le décès du militant des droits de l’homme Abdallah al-Hamid, qui purgeait une peine de 11 ans de prison.
Alors que le mois sacré de Ramadan devrait débuter vendredi, les mosquées resteront fermées au grand public en Arabie saoudite. La maladie menace aussi le grand pèlerinage musulman qui doit se tenir fin juillet à La Mecque.
Alors que dans un premier temps la Russie et l’Arabie saoudite s’étaient entendus pour diminuer leur production de 10 %, les ministres de l’énergie du G20 ont échoué à trouver un accord
La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite a annoncé un cessez-le-feu unilatéral de quinze jours au Yémen. Face à la pandémie comme dans ce conflit qui s’éternise, Mohamed ben Salmane veut endosser le costume du leader « sage et responsable ».
Plus grand émirat du Golfe par la taille, le royaume d’Arabie saoudite l’est aussi par son influence qu’il exerce dans la région et dans l’ensemble du monde arabe. Monarchie islamique absolue, le pays est gouverné par le roi Salman ben-Abdelaziz Al-Saoud depuis janvier 2015. Mohammed Ben Salman (MBS), nommé prince héritier en juin 2017, est devenu le nouvel homme fort du royaume. L’Arabie-saoudite est l’un des pays fondateurs de la Ligue arabe et est membre de l’ONU depuis 1945.
