Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur Calais.
L’association Utopia 56 a effectué, le 4 mars, un signalement devant la justice concernant une intervention en novembre 2024, où des exilés accusent les forces de l’ordre d’avoir percé un bateau, provoquant la chute à l’eau d’une jeune femme, tombée dans le coma. La préfecture nie totalement cette version.
La France et le Royaume-Uni ont annoncé jeudi 27 février la prolongation d’un an d’un traité permettant à Londres de cofinancer des moyens français pour empêcher les traversées clandestines meurtrières de la Manche. Malgré des discussions « âpres », le traité de Sandhurst a été prolongé jusqu’en 2027.
Un total de 107 migrants en détresse alors qu’ils tentaient de gagner l’Angleterre ont été secourus par la France mercredi 25 décembre dans le détroit du pas de Calais. L’année 2024 a été la plus meurtrière pour les candidats à l’exil tentant de traverser la Manche.
Alors que 2024 se termine sur un nombre record de décès parmi les migrants ayant tenté de traverser la Manche, La Croix est allée à la rencontre des pêcheurs de Boulogne-sur-Mer, pour qui ces traversées font partie du quotidien.
Des maires de communes situées sur le littoral de la Manche ont réclamé vendredi 8 novembre de rencontrer le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, qui ne s’est pas rendu sur les plages où une quinzaine de migrants sont décédés depuis sa prise de fonction.
Depuis le début de l’année, 25 personnes ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche. Un record macabre, qui dépasse largement le bilan de 2023, établi à 12 décès. Derrière ces chiffres se cache l’histoire de familles, souvent passées par l’Allemagne, qui ont traversé l’enfer dans l’espoir de trouver la liberté.
« Deux embarcations de migrants en difficulté dans le détroit » qui tentaient de rejoindre les côtes britanniques ont été secourus jeudi 27 juin, a annoncé la préfecture du Pas-de-Calais dans un communiqué.
Pour La Croix l’hebdo, la photographe Sophie Rodriguez s’est rendue dans les Alpes-de-Haute-Provence, afin de suivre une mission de la « Brigade loup », l’une des seules entités en France autorisée à tirer sur cette espèce protégée.
Pour le journal La Croix, le photographe Michael Bunel s’est rendu fin 2021 à Calais, dans un campement de migrants érythréens. Il accompagnait le père Philippe Demeestère, qui avait décidé, par solidarité, de passer la nuit aux côtés des exilés.
Jeudi 30 novembre, dans un camp démantelé à l’aube, Véronique Devise, présidente du Secours catholique, et Mgr Leborgne, évêque d’Arras, ont lancé un appel à ne pas s’habituer à la situation des personnes exilées.
Une migrante a été retrouvée morte mardi 26 septembre sur une plage du Pas-de-Calais dans le nord de la France, d’où des migrants ont tenté de rejoindre le Royaume-Uni sur des embarcations de fortune ces derniers jours.
Au moins six exilés afghans ont trouvé la mort dans un naufrage dans la Manche alors qu’ils tentaient de rallier l’Angleterre, samedi 12 août. Malgré les dangers du périple, les candidats à la traversée restent nombreux. Ils mettent en avant l’espoir de travailler, d’avoir des papiers plus facilement.
La préfecture maritime a annoncé mardi 29 novembre que plus de 200 exilés avaient été secourus entre lundi et mardi dans la Manche, au large des côtes françaises, alors qu’ils tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Cette année, plus de 40 000 migrants sont arrivés sur les côtes anglaises après avoir traversé la mer.
Des arrêtés pris par la préfecture du Pas-de-Calais, qui interdisaient aux associations non mandatées par l’État de distribuer de la nourriture aux migrants, ont été annulés par le tribunal administratif de Lille mardi 18 octobre.
Les migrants qui essaient de traverser la Manche en bateau sont de plus en plus nombreux à tenter d’embarquer depuis les plages du sud de Boulogne-sur-Mer pour rallier l’Angleterre. À Berck-sur-Mer, le phénomène s’est intensifié depuis deux ans, mettant à rude épreuve les bénévoles sauveteurs.
À l’occasion de la Journée du migrant, célébrée dimanche 25 septembre, le père Louis-Emmanuel Meyer revient sur ses six années passées à Calais. Il y a découvert, au contact des exilés, une réalité humanitaire qui a changé son regard sur la question migratoire.
Un énorme coup de filet orchestré par Europol a permis, mardi 5 juillet, l’arrestation de 39 membres clés d’un réseau criminel d’immigration clandestine opérant en Europe. Il s’agit de la plus grosse opération de ce type jamais organisée.
Le Secours catholique a inauguré samedi 26 à Calais (Pas-de-Calais) une Maison d’entraide et de ressources pour permettre un accompagnement des exilés dans la durée.
Inspiré de faits réels et porté par Marina Foïs, ce premier film de l’acteur Jérémie Elkaïm raconte l’histoire d’amour vécue entre une sympathisante du Front national et un Iranien clandestin.
À Calais (Nord), une opération de police a été lancée vendredi 11 février afin d’expulser des militants anti-frontières qui occupent depuis une semaine un immeuble désaffecté. Ceux-ci réclament un meilleur traitement des migrants et la « liberté de circulation ».
Seize dépouilles du terrible naufrage au large de Calais doivent être transférées ce vendredi 24 décembre, tout juste un mois après le drame.
Près d’un mois après le naufrage qui a coûté la vie à 27 migrants au large de Calais, une association d’aide aux exilés a annoncé lundi 20 décembre avoir déposé plainte pour « homicide involontaire » et « omission de porter secours » contre le préfet maritime de la Manche et deux responsables des secours français et britannique.
Le parquet de Paris a annoncé jeudi 16 décembre l’identification du 27e et dernier migrant décédé lors du naufrage dans la Manche dans la Manche. L’homme, de nationalité vietnamienne, avait 29 ans.
Vingt-six des vingt-sept migrants morts noyés dans la Manche dans la nuit du 24 novembre alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes anglaises ont été « formellement identifiés », a annoncé mardi 14 décembre la procureure de Paris dans un communiqué.
Après une grève de la faim de 25 jours en soutien aux migrants de Calais, le père Philippe Demeestère, jésuite de 72 ans, a décidé de profiter du temps de l’Avent pour dormir dans la « jungle » auprès des exilés. La Croix l’a accompagné dans un campement érythréen.
La France et le Royaume-Uni ont été rappelés à l’ordre par le Conseil de l’Europe mercredi 8 décembre, après le naufrage de 27 migrants dans la Manche le 24 novembre. L’organisation intergouvernementale réclame l’aménagement de « voies de migration sûres et légales » dans le cadre de la coopération entre les deux pays.
Il y a un mois, le médiateur Didier Leschi prenait une série d’engagements à l’égard des militants en grève de la faim à Calais. La plupart ne sont plus à l’ordre du jour. Une réunion doit se tenir vendredi 3 décembre entre associations et préfecture.
Les deux seuls survivants du pire naufrage jamais connu dans la Manche en ont fait le récit à un média kurde. Ils affirment que les passagers ont appelé à l’aide les autorités françaises et anglaises, qui démentent formellement.
TRIBUNE. Huit jours après la mort de 27 migrants dans la Manche, Julia Boulanger, infirmière et paroissienne à Calais, raconte comment elle a vécu ce drame, ce « goût de vies brisées » sur la plage où elle emmène ses enfants l’été. Elle évoque le « sentiment d’abandon par le gouvernement » et la charité qui s’exprime nuit et jour à Calais, loin des querelles politiques.
Depuis la mort de 27 migrants dans la Manche mercredi 24 novembre, le gouvernement renforce les moyens pour tenter de dissuader les départs de migrants depuis les plages, mais aussi pour traquer les passeurs et leurs réseaux.
TRIBUNE. Presque une semaine après la mort de 27 migrants dans la Manche, le directeur Action plaidoyer du Secours catholique exprime sa colère face aux traitements subis par les migrants autour de Calais. Pour lui, « la France semble avoir cessé de considérer certaines personnes sur son sol comme des êtres humains ».
La chronique de Geneviève Jurgensen.
Les filières d’acheminement des migrants en Grande-Bretagne sont animées le plus souvent par des groupes criminels très structurés qui, face à la surveillance accrue des contrôles routiers depuis 2018, ont largement développé les passages par la mer. Si des filières sont régulièrement démantelées, leurs organisateurs sont difficiles à interpeller.
La réunion prévue dimanche à Calais, consacrée à la crise des migrants, est « maintenue », mais « sans les Britanniques », a affirmé vendredi 26 novembre le ministère de l’intérieur après les propos de Boris Johnson qui demande à la France de reprendre les immigrés arrivant en Grande-Bretagne.
Après la mort de 27 migrants dans la Manche, les ministres européens et la Commission européenne doivent se réunir dimanche à Calais. Enjeu : sortir du blocage franco-britannique sur la question migratoire, encore renforcé par le Brexit.
Le président français doit s’entretenir vendredi 26 novembre avec le pape. Emmanuel Macron profitera de cette entrevue pour inviter François en France. Dans l’avion qui le menait à Rome, il est revenu, devant quelques médias, dont La Croix, sur sa relation avec le pape.
Au lendemain du décès d’au moins 27 migrants dans un naufrage au large de la ville portuaire, militants associatifs et habitants sont partagés entre la tristesse et le désarroi face à un drame que beaucoup redoutaient.
La mort de 27 migrants au large des côtes françaises, mercredi 24 novembre, a provoqué une vague d’émotion et de colère à Calais.
Dans un communiqué empreint d’émotion, intitulé « Qu’avons-nous fait de nos frères ? », les évêques de Lille, Cambrai et Arras ont fait part de leur douleur après la mort d’au moins 27 migrants dans le naufrage de leur embarcation, mercredi 24 novembre.
TRIBUNE. Le décès d’au moins 27 exilés dans une tentative de traversée de la Manche ce 24 novembre est le dernier exemple d’une « crise du droit d’asile » dont Delphine Rouilleault et Thierry Le Roy, directrice générale et président de France Terre d’asile, font le constat dans cette tribune. Des solutions existent, et la France pourrait s’emparer de la question au cours de sa présidence de l’UE, avancent-ils.
Au moins 27 migrants sont décédés mercredi 24 novembre dans le naufrage d’une embarcation sur le canal de la Manche, selon le dernier bilan. Pour François Guennoc, un des porte-parole de l’Auberge des migrants, la recrudescence des traversées s’explique par leur taux de succès très fort.
Le naufrage d’une embarcation dans la Manche a fait au moins 27 morts, mercredi 24 novembre. Emmanuel Macron a réclamé « une réunion d’urgence des ministres européens concernés par le défi migratoire ».
La crise des migrants de Calais est suivie avec la plus grande attention par les proches du pape François et les services diplomatiques du Vatican, selon les informations de « La Croix ».
En grève de la faim depuis le 11 octobre dernier, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein ont annoncé lors d’une conférence de presse mercredi 17 novembre qu’ils cessaient leur combat pour les exilés sous cette forme.
Le « principal » camp de migrants de Grande-Synthe près de Dunkerque, abritant un millier de personnes, était en cours d’évacuation mardi 16 novembre, sur instruction du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Les migrants doivent être conduits dans des centres « où des places d’hébergements ont été identifiées dans le nord et d’autres régions ».
Calais ne devait être qu’une étape de leur itinérance. Mais Anaïs Vogel et Ludovic Holbein s’y sont attardés, happés par le sort dramatique des exilés. Ils entament lundi 15 novembre leur 35e jour de grève de la faim.
À Calais, les bénévoles des associations estiment évoluer dans un contexte où l’urgence humanitaire, l’hostilité des autorités et la dégradation des conditions de vie des migrants n’ont jamais été aussi aiguës. Au détriment, souvent, de leur propre santé.
À Calais, la création par l’État d’un « sas » de « mise à l’abri », pouvant accueillir temporairement 300 migrants la nuit, fait polémique. Le but : se donner le temps, après les expulsions de campements, de trouver des solutions de relogement pérennes pour les exilés. Mais cette solution ne convainc ni les associations, qui demandent l’arrêt des expulsions pendant la trêve hivernale, ni la mairie, qui craint un nouveau point de fixation.
Un train qui circulait entre Dunkerque et Calais a percuté, jeudi 4 novembre, un groupe de migrants. L’un d’entre eux est mort, un autre est gravement blessé. Trois migrants avaient déjà trouvé la mort dans un accident avec un train le 12 octobre près de Saint-Jean-de-Luz.
Après 24 jours sans s’alimenter, Philippe Demeestère a mis fin, jeudi 4 novembre, à la grève de la faim dans laquelle il s’était engagé pour soutenir les exilés. L’aumônier du Secours catholique a renouvelé son soutien aux deux bénévoles qui poursuivent le jeûne et annoncé qu’il s’installerait en décembre dans la lande.
Le père Philippe Demeestère, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein poursuivaient, mercredi 3 novembre, leur grève de la faim entamée à Calais en faveur des migrants. Les trois jeûneurs continuent à réclamer l’arrêt des opérations de démantèlement de camps de fortune, une demande refusée par les pouvoirs publics.
Les propositions de Didier Leschi, revenu à Calais mardi 2 novembre pour poursuivre sa médiation, ont été rejetées par les associations soutenant les grévistes de la faim, qui entendent continuer leur action.
Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration et médiateur du gouvernement, doit retourner mardi 2 novembre à Calais, où le père Demeestère et deux militants associatifs ont entamé une grève de la faim pour demander un moratoire sur le démantèlement des camps de migrants. Il précise ses propositions formulées dans le cadre de sa mission de médiation.
C’est ici, à l’atelier gravure de la Maison du doyenné de Calais, que le père Philippe Demeestère, qui habite juste à côté, a rencontré Anaïs Vogel et Ludovic Holbein, avec lesquels il a initié, depuis, une grève de la faim. Les deux trentenaires ont contribué à lancer ce projet commémoratif de gravure sur bois des noms des exilés décédés depuis 1999 en tentant de gagner l’Angleterre.
Après une seconde réunion de médiation avec Didier Leschi, le jeudi 28 octobre, les trois grévistes de la faim ont estimé que leurs revendications n’ont toujours pas été entendues. Le médiateur a proposé de revenir.
Sur l’ensemble du territoire national, des associations sont mandatées par l’État sur des missions précises et limitées dans le temps. À Calais, elles sont quatre à venir en aide aux migrants, notamment engagées dans la distribution des repas et la gestion des déchets.
Alors qu’à Calais, trois personnes, dont un jésuite, mènent une grève de la faim dans une église en soutien aux exilés, à Briançon, une autre église a accueilli des migrants sans toit. Des gestes de solidarité qui illustrent le souci de l’Église de relancer le dialogue entre les autorités et le monde associatif.
Un médiateur, Didier Leschi, a été envoyé à Calais pour discuter avec les trois personnes en grève de la faim pour dénoncer les conditions de vie des migrants. Après un premier échange le 27 octobre, la médiation va se poursuivre jeudi 28 octobre.
Trois personnes, dont un jésuite, se sont engagées dans une grève de la faim en soutien aux migrants à Calais, tandis qu’à Briançon, une église a accueilli des exilés sans toit.
Info La Croix. Une vidéo du lundi 25 octobre montre Emmanuel Macron semblant découvrir que des grèves de la faim en soutien aux migrants sont en cours à Calais. Pourtant, le Secours catholique avait alerté le président par courrier dès le 13 octobre.
Alors que trois bénévoles du Secours catholique entament leur troisième semaine de grève de la faim en soutien aux migrants de Calais, les médecins alertent sur les risques d’un jeûne trop prolongé.
Alors qu’il entame son 15e jour de la faim, le père Philippe Demeestère conserve, selon ses mots, « un appétit de vivre intact ». Portrait d’un jésuite qui a toujours aidé les personnes exclues à se faire une place.
Pierre Poidevin et Louis-Emmanuel Meyer, curé et vicaire de l’église Saint-Pierre à Calais, réagissent aux débats provoqués par la situation migratoire dans leur ville. Prêtres « plutôt classiques » disent-ils, ils revendiquent de ne pas se préoccuper des « questions politiques » pour demeurer sur leur terrain : celui de l’Évangile et de la charité.
Lundi 11 octobre, un prêtre et deux responsables associatifs ont entamé une grève de la faim pour protester contre les violences subies par les réfugiés à Calais. Pour l’Église, le refus de s’alimenter ne doit être utilisé qu’en dernier recours car il met en danger la vie de ceux qui s’y livrent.
Avec le rapport Sauvé, les catholiques se sont fait durement rappeler par l’État à leur devoir d’obéissance aux lois de la République. La petite église de Calais, où trois grévistes rappellent l’État au respect de ses propres lois, montre que l’inverse est vrai aussi. Retrouvez « Une foi par semaine » par Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef à « La Croix », paru dans « La Croix L’Hebdo » du vendredi 22 octobre.
Des associations d’aide aux migrants devaient rencontrer le préfet à Calais vendredi à 18 h 30. Elles ont préféré rendre hommage à un exilé décédé la veille. Dans ce contexte tendu, le mouvement de soutien autour des grévistes de la faim se poursuit.
« Grève de la faim - jour 9 », indique mardi 19 octobre une banderole devant l’église Saint-Pierre. Les trois bénévoles, dont un prêtre, qui ont entamé une grève de la faim pour que l’État prenne mieux en compte la situation des exilés, poursuivent leur combat. Un jour à la fois.
Dans la foulée du message du pape François à Assises, incitant à accueillir l’autre et « faire sienne ses souffrances », Valérie Régnier, présidente de Sant’Egidio France, appelle à protéger et accompagner les réfugiés en réfrénant nos « réflexes d’hostilité ».
Deux bénévoles et un prêtre ont entamé une grève de la faim dans une église pour demander la fin des évacuations et des confiscations de biens des migrants de Calais pendant la période hivernale et l’ouverture d’un dialogue avec les autorités.
Entre le 1er janvier et le 31 août, quelque 15 400 migrants ont tenté la traversée de la Manche, selon la préfecture maritime. En 2020, les traversées et tentatives de traversées avaient concerné environ 9 500 personnes.
108 personnes qui tentaient la traversée de la Manche ont été récupérées et déposées aux ports de Dunkerque et Calais, lundi 20 septembre. Depuis fin 2018, les traversées par des migrants cherchant à gagner le Royaume-Uni se multiplient.
La préfecture du Pas-de-Calais a annoncé le démantèlement d’un campement d’une centaine de migrants à Calais, dans une zone déjà évacuée à deux reprises depuis le mois de juin.
De plus en plus de migrants traversent la Manche pour atteindre le Royaume-Uni. Le gouvernement britannique, qui a fait du contrôle de l’immigration l’une des priorités du Brexit, veut à tout prix les décourager au risque de repousser les bateaux.
Un élu de province et un sculpteur de génie nouent une complicité inattendue. Dans ce magnifique récit à deux voix, Michel Bernard raconte la naissance des « Bourgeois de Calais » de Rodin.
Au musée Rodin à Paris, le romancier Michel Bernard a évoqué la genèse de son nouveau roman, « Les Bourgeois de Calais ». Il ranime une personnalité oubliée, le maire de la cité, à l’initiative du saisissant groupe sculpté par Auguste Rodin.
L’agence européenne chargée du contrôle et de la gestion des frontières extérieures de l’espace Schengen pourrait prochainement intervenir sur le littoral Nord-Pas-de-Calais, à la demande de Gérald Darmanin. Une décision justifiée par l’intensification des tentatives de traversées de la Manche depuis le début de l’été.
À Calais, les chrétiens s’engagent sans relâche cet été, tout comme au long de l’année, auprès des migrants pour leur permettre de survivre dans les moins mauvaises conditions possibles. Quitte à aller à l’encontre de la politique de la mairie.
Ils redonnent le sourire. Depuis quatorze ans, Brigitte Lips, 65 ans, recharge quotidiennement les portables des migrants dans son garage.
À l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés des Nations unies célébrée ce dimanche 20 juin, des évêques catholiques et anglicans de pays de la Manche appellent à « écouter » les migrants et à penser à des « nouvelles politiques constructives, au-delà de la fermeture des frontières et du renforcement de la sécurité ».
Le gouvernement a finalement annoncé, jeudi 10 juin, l’autorisation d’un duty-free à l’entrée du tunnel sous la Manche. Depuis le Brexit, ces comptoirs de produits détaxés font leur retour, par exemple aux ports de Calais et de Dunkerque.
Des centaines de migrants ont été délogées par la police d’un campement situé à Calais, vendredi 4 juin au matin. Ils ont été placés dans des structures d’accueil.
Le tribunal administratif de Lille, saisi en référé, a confirmé, mercredi 28 avril, la fermeture d’un lieu d’accueil pour les jeunes migrants à Calais, géré par le Secours catholique et appartenant au diocèse d’Arras. Les juges ont estimé qu’il n’y avait pas de caractère d’urgence, en raison des places disponibles dans d’autres lieux du Pas-de-Calais.
Face à la dégradation des conditions de vie des migrants à Calais, l’évêque d’Arras Mgr Olivier Leborgne s’est joint, mercredi 3 mars, à Véronique Fayet, présidente du Secours catholique, pour lancer un appel à « cesser le déni de réalité » et créer un vrai socle humanitaire.
Le regard de Dominique Quinio sur le cimetière nord de Calais, où sont enterrés les migrants musulmans qui ont pu être identifiés.
Depuis plus de vingt ans, près de 300 migrants sont morts en tentant de franchir la frontière franco-britannique. À Calais, un groupe composé de militants associatifs essaie de retrouver l’identité et la famille de ces morts, pour mettre un nom sur leurs tombes.
À 15 jours de la sortie effective du Royaume Uni de l’Union, une seule chose est sûre : au 1er janvier, les frontières seront rétablies entre l’île et le continent. Avec la France en première ligne.
Quatre personnes sont décédées dans le naufrage d’un bateau entre les côtes dunkerquoises et anglaises mardi 27 octobre. Le cinquième membre de la famille, un bébé de 15 mois, serait aussi disparu. Il s’agit du pire drame migratoire recensé dans la Manche.
Une embarcation de migrants a fait naufrage dans la Manche mardi 27 octobre alors qu’elle tentait de rejoindre la Grande-Bretagne. Le bilan, encore provisoire, fait état de quatre morts, dont deux enfants.
Alex Ali Kani a quitté l’Iran en 2006. Il a passé 14 ans à franchir des frontières, espérant démarrer une nouvelle vie dans un pays anglophone. « La Croix » a choisi de raconter le parcours de cet homme de 41 ans qui a tenté la traversée de la Manche à six reprises, entre juin et septembre. Sans succès.
Le préfet du Pas-de-Calais a décidé, à l’approche de l’hiver, de procéder mardi 29 septembre à l’aube au démantèlement d’un campement de migrants à Calais. Sept à huit cents personnes sont concernées.
À la suite de sa visite à Calais et à Grande-Synthe, Paolo Artini, représentant du HCR en France, s’exprime sur la situation sur place mais envisage aussi des solutions.
La préfecture du Pas-de-Calais a publié un arrêté interdisant aux associations non mandatées par l’État de distribuer des repas aux migrants dans le centre-ville de Calais jusqu’à fin septembre. La question cristallise les tensions entre associations et pouvoirs publics depuis des années.
Alors que 150 à 200 personnes par jour tentent la traversée le début du mois d’août, les autorités des deux pays se démènent pour empêcher le travail des passeurs. Olivier Cahn, professeur de droit pénal à l’université de Tours (1), nous éclaire sur la coopération franco-britannique de la gestion des frontières.
La loi interdit normalement de placer en rétention en vue d’une expulsion, tout enfant migrant qui n’est pas accompagné de sa famille. Mais de nombreux jeunes non reconnus comme mineurs sont chaque année enfermés et certains sont expulsés.
Trois ans après le démantèlement de la « jungle », entre 400 et 600 migrants sont encore présents à Calais. Dans ce quatrième épisode de la série Ainsi soient-elles, Mariam, salariée au Secours catholique, nous raconte comment elle tente de répondre aux attentes spirituelles des exilés, quelle que soit leur religion.
La mairie a interdit les « occupations abusives » du centre-ville, une décision qui vise notamment les opérations de distribution de repas dans la rue. Pour ceux qui soutiennent les exilés présents dans le Calaisis, le texte a pour but de les exclure encore davantage
Un collectif d’aide aux migrants rend hommage, vendredi 12 avril, à Calais, aux exilés décédés en traversant les frontières françaises. Depuis le renforcement du travail des policiers, les migrants se mettent encore plus en danger pour atteindre le Royaume-Uni.
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour « traitement dégradant » infligé à un mineur étranger non-accompagné et non pris en charge dans la jungle de Calais, en 2015 et 2016. Une décision en forme d’avertissement, même si la situation s’est globalement améliorée depuis trois ans.
Deux ans après le démantèlement de la « jungle », les migrants restent beaucoup moins nombreux à Calais qu’en 2016 et l’activité du port ne souffre presque plus de leur présence
Reportage. De plus en plus de migrants tentent de franchir clandestinement le détroit entre la France et la Grande-Bretagne sur de petites embarcations. Si le phénomène n’est pas complètement nouveau, il a pris une ampleur inégalée ces dernières semaines.
Dans un rapport publié mercredi 8 août, les acteurs de l’aide humanitaire à Calais énumèrent des cas de violences policières physiques et verbales ou des entraves aux distributions de nourriture.
Saisie par les associations d’aide aux migrants de Calais, la justice a jugé le dispositif d’accès à l’eau globalement suffisant, sauf pour les latrines.
Plusieurs migrants participant à la Marche citoyenne et solidaire ont été arrêtés dimanche 8 juillet à la frontière franco-britannique. Ils passent mardi 10 juillet devant le juge.
Depuis le 30 avril, des marcheurs traversent la France pour demander un meilleur accueil des exilés et la liberté de circulation. « La Croix » les a suivis sur une étape.
Le reportage tourné par l’écrivain Yann Moix sur les migrants à Calais est projeté ce lundi 4 juin au soir en avant-première à Lille. Les images ne montrent pas les violences policières qu’elles étaient censées dénoncer.
Trois experts des droits de l’homme de l’ONU se sont inquiétés, mercredi 4 avril 2018, de la « situation inhumaine » des migrants dans le nord de la France et exhortent Paris à faire « davantage » pour leur fournir eau et abris d’urgence.
Comme annoncé par Emmanuel Macron, les pouvoirs publics vont prendre en charge la distribution des repas aux migrants. Le dispositif sera déployé à partir du 6 mars.
REPORTAGE Haroon et Arif, arrivés il y a un mois à Calais et profondément marqués par les récentes rixes, se sont confiés.
Plus d’un an après le démantèlement de la Jungle, les violences de jeudi montrent que la situation reste compliquée à régler.
Après les affrontements entre migrants jeudi 1er février à Calais, qui ont fait 22 blessés dont 5 par balles, l’hypothèse de l’implication de passeurs dans les violences est privilégiée. La raréfaction du nombre de migrants depuis le démantèlement a semble-t-il avivé les tensions.
La situation devient inextricable à Calais où quatre jeunes migrants de nationalité érythréenne, ont été grièvement blessés par balle.
Le préfet du Pas-de-Calais, Fabien Sudry, a vivement critiqué jeudi 25 janvier l’écrivain Yann Moix, qui dénonce des « actes de barbarie » des forces de l’ordre à Calais, l’accusant de duplicité.
Le gouvernement britannique a annoncé avant l’ouverture du sommet franco-britannique, le déblocage de 50 millions d’euros pour sécuriser ses frontières sur le continent.
Mardi 16 janvier à Calais, Emmanuel Macron a remis en perspective sa politique en matière migratoire, alors qu’un projet de loi est attendu en conseil des ministres en février.
Mardi 16 janvier à Calais, le chef de l’État a rencontré toutes les parties prenantes ainsi qu’un groupe de migrants. Emmanuel Macron a cherché à défendre l’équilibre de sa politique migratoire : « accueil digne » pour les réfugiés mais aussi « fermeté » et « rapidité des procédures » vis-à-vis de ceux qui ne relèvent pas du droit d’asile.
Emmanuel Macron défend sa politique migratoire le 16 janvier à Calais. Les associations, qui reprochent aux forces de l’ordre de confisquer les biens des migrants, devaient porter plainte le 16.
LONG FORMAT Il y a un an, 7 400 migrants qui vivaient dans la “jungle” de Calais, étaient évacués. Petit à petit, les habitants de cette ville chaleureuse à l’histoire riche, ont vu revenir ces étrangers, chassés par la police, mais toujours attirés par la promesse d’un passage vers l’Angleterre voisin. Commerçant, travailleur humanitaire, curé, cafetier ou policier, tous livrent leurs témoignages, alertés par la condition de ces humains dont les conditions de vie se sont détériorées, mais aussi lassés d’une situation qui semble se répéter sans fin. Long-format ici
Emmanuel Macron se rendra avant la fin du mois à Calais pour évoquer la réforme sur l’immigration et le droit d’asile.
Les inspections générales de l’administration, de la police nationale et de la Gendarmerie nationale, ont rendu public, lundi 23 octobre, un rapport faisant état des abus chez les forces de l’ordre à l’encontre des migrants. Une évaluation qui confirme en partie les allégations d’Human Rights Watch fin juillet dernier.
REPORTAGE Il y a un an, l’État transférait en quelques jours 7 400 migrants de la « jungle » de Calais vers des centres d’accueil en régions. Depuis, le tourisme et l’activité portuaire ont repris un peu de couleurs. Pour les centaines de migrants qui continuent d’affluer, la situation s’est en revanche nettement dégradée.
ENTRETIEN Un an après le démantèlement du camp de migrants de Calais, la situation sur place est contrastée. Pour Sébastien Rivéra, secrétaire général de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) du Pas-de-Calais, la situation des transporteurs à proximité du port s’est aggravée.
ENTRETIEN Un an après le démantèlement de la « jungle », des migrants sont de retour à Calais. Mais pour Fabien Sudry, préfet du Pas-de-Calais, le flux migratoire a été contenu sur Calais et la situation dans le Calaisis s’est globalement améliorée.
Malgré l’ouverture de deux centres dans la région, plusieurs centaines de migrants vivent toujours à Calais. Les associations envisagent de saisir à nouveau la justice si les autorités ne mettent pas en place des douches accessibles à tous les exilés.
Le Conseil d’État a validé des mesures d’aide aux migrants à Calais contre le souhait du gouvernement
Le Conseil d’État a rappelé lundi 31 juillet au gouvernement l’obligation de respecter les droits fondamentaux des migrants à Calais.
Le rapporteur public du Conseil d’État s’est prononcé vendredi 28 juillet en faveur de l’installation de points d’eau et de sanitaires à Calais pour les migrants encore présents dans la ville. Le Conseil d’Etat a validé ces mesures lundi 31 juillet.
Dans un rapport publié le 25 juillet, l’ONG Human Rights Watch alerte sur les « abus policiers », notamment le recours au gaz poivre, à l’encontre des migrants de Calais.
ENTRETIEN Le gouvernement a présenté ce mercredi 12 juillet son plan migrants. Jean-Claude Mas, secrétaire général de l’association la Cimade, dénonce une politique de fermeté qui ne répond pas aux attentes.
Alors que le gouvernement doit présenter son plan migrants mercredi 12 juillet, Aurélien Taché, ex-conseiller hébergement d’Emmanuelle Cosse et de Sylvia Pinel et tout nouveau député La République en marche, fait entendre sa voix.
Une rixe opposant une centaine de migrants africains, des Érythréens face à des Éthiopiens, a fait samedi après-midi seize blessés, dont un grave, dans la zone industrielle de Calais.
Début juillet, des travaux d’envergure démarrent sous l’égide du Conservatoire du littoral sur le site de l’ancien camp de migrants. L’objectif est d’en faire un lieu « d’excellence écologique », en aidant les habitants à se réapproprier le territoire. La question migratoire, elle, reste entière.
De 400 à 600 migrants sont de retour à Calais. La mairie et les associations divergent totalement sur le comportement à adopter.
Saisi par les associations, le tribunal administratif de Lille ordonne aux autorités locales de mettre en place des points d’eau et des latrines. En revanche, elle estime qu’il n’est pas souhaitable d’ouvrir un centre d’accueil d’urgence.
Béatrice Huret, une quadragénaire du Pas-de-Calais, est jugée mardi 27 juin en correctionnelle à Boulogne-sur-Mer pour avoir aidé clandestinement trois Iraniens à traverser la Manche. Elle assure avoir agi par amour pour l’un d’entre eux, devenu son compagnon.
Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, en visite à Calais ce vendredi 23 juin, a affirmé qu’un nouveau centre d’accueil n’ouvrirait pas dans cette ville du nord de la France. Cependant, il doit proposer un plan sur les migrants au président de la République d’ici « quinze jours ».
Alors que le ministre de l’intérieur Gérard Collomb, qui s’est rendu vendredi 23 juin sur place, ne veut plus que Calais soit un « abcès de fixation » pour les migrants, le président Emmanuel Macron a appelé à « la plus grande humanité ».
Au lendemain des élections législatives qui ont vu élire 4 députés FN dans le Pas-de-Calais, Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras, a publié lundi 19 juin un long communiqué pour alerter sur la situation du département.
Un chauffeur de camion est mort mardi 20 juin près de Calais à la suite d’un accident causé par un barrage de migrants. Le ministère de l’intérieur, qui devrait se rendre très vite à Calais, prépare un plan global.
CHRONOLOGIE Depuis le démantèlement du camp, en octobre 2016, plus aucun service public n’est proposé aux migrants, qui espèrent toujours rejoindre l’Angleterre et dont le nombre est estimé actuellement à 600 personnes, dont des mineurs. La justice a été saisie, le vendredi 16 juin, pour demander aux autorités de respecter leurs droits fondamentaux.
Le chauffeur d’une camionnette immatriculée en Pologne a percuté un poids lourd, lui-même arrêté sur l’A16 par un barrage artisanal mis en place dans la nuit de lundi 19 à mardi 20 juin par des migrants dans la région de Calais.
Vendredi 16 juin, les associations ont saisi la justice, afin que les « droits fondamentaux » des 600 migrants présents à Calais soient respectés. Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, des personnalités demandent que cessent les violences à leur égard.
Une cinquantaine d’exilés et une dizaine d’associations vont saisir la justice, vendredi 16 juin, pour qu’elle demande aux autorités de respecter les droits fondamentaux des migrants à Calais.
Dans un avis rendu mercredi 14 juin, Jacques Toubon alerte sur « des atteintes aux droits fondamentaux d’une exceptionnelle et inédite gravité » à l’égard des migrants à Calais
Depuis le 6 juin, l’église Saint-Joseph de Calais accueille les associations humanitaires tous les jours, à midi.
Au lendemain du gigantesque incendie ayant dévasté le camp humanitaire de la Linière, un premier autocar a quitté Grande-Synthe (Nord) et a pris la route de centres d’accueil et d’orientation (CAO) mercredi 12 avril, avec à son bord environ 1 500 migrants sans abri.
Un incendie volontaire, survenu après une bagarre entre résidents, a détruit la quasi-totalité du camp de Grande-Synthe, qui abritait 1 600 migrants. Présenté comme exemplaire lors de sa construction en mars 2016, ce camp, surpeuplé depuis le démantèlement de Calais, était devenu ingérable.
Le tribunal administratif de Lille vient d’annuler les arrêtés de la mairie de Calais visant à gêner les associations qui distribuent des repas aux migrants. C’est la deuxième fois que la justice invalide une décision de cette municipalité visant à restreindre l’aide aux migrants.
Alors que la mairie de Calais a pris des arrêtés pour éviter la distribution de repas aux migrants dans trois lieux de la ville, plusieurs associations, dont le Secours catholique, veulent entamer lundi 13 mars au soir une distribution quotidienne sur un point fixe.
2017-2022, LES NOUVEAUX DÉFIS (2/8). La crise migratoire, qui voit arriver des milliers de migrants aux portes de l’Europe, est loin d’être terminée. Il reviendra au prochain gouvernement d’imaginer des solutions pour éviter qu’elle n’aboutisse à la multiplication de camps, comme ceux de Calais ou de Paris.
Didier Degremont, président du Secours catholique du Pas-de-Calais, explique pourquoi l’association a procédé à ces installations malgré l’opposition de la mairie.
Les conteneurs de l’ex-bidonville de Calais vont être démontés à partir de lundi 6 février, alors que la ville fait face au retour de migrants.
Trois mois après le démantèlement du camp, quelques centaines de migrants, essentiellement des mineurs, sont revenues dans la ville. Les associations dénoncent une situation humanitaire indigne.
Un mois et demi après le démantèlement de Calais, les dossiers des mineurs isolés ont été examinés par le gouvernement britannique. Pour l’instant, seuls 789 de ces 1941 mineurs ont été acceptés en Angleterre.
Le Défenseur des droits a envoyé des agents en observation lors des démantèlements de Calais et Paris, puis dans les centres qui ont reçu les migrants évacués. Le rapport publié à partir de ce travail est édifiant, notamment en ce qui concerne les mineurs isolés.
Accueillis à Pierreffitte-ès-bois, une quarantaine d’adolescents évacués de Calais attendent avec impatience de pouvoir rejoindre leur famille en Angleterre
Les migrants évacués il y a un mois sont toujours dans les centres d’accueil et d’orientation (CAO). Mais l’inquiétude est grande sur le sort des exilés dits « dublinés », ainsi que des mineurs isolés.
Depuis le démantèlement du bidonville en octobre, la présence de migrants à Calais est quasi nulle. Les habitants sont partagés entre soulagement et inquiétude pour l’avenir.
Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé vendredi 4 novembre que 7 000 migrants ont été pris en charge
Alors que les travaux de destruction du bidonville calaisien se sont terminés lundi 31 octobre, François Hollande promet que la « jungle » ne réapparaîtra pas à Calais. À Paris, le démantèlement du camp de migrants se prépare.
La Préfecture du Pas-de-Calais a annoncé, lundi 31 octobre, que l’église orthodoxe et la dernière des trois mosquées de fortune du bidonville, censées être démolies ce même jour, ne seraient pas détruites tant que des mineurs isolés resteraient présents sur le site.
Les associations d’aide aux réfugiés sont les premières à souligner l’importance de la culture pour ceux qu’elles accueillent. De leur côté, artistes et institutions culturelles cherchent à prendre leur part dans l’accueil, mais une impulsion politique manque.
Venus de Calais, 47 migrants ont passé leur première semaine au centre d’accueil et d’orientation (CAO) de cette station balnéaire. La vie s’y écoule entre repos, découverte des lieux et premières démarches administratives.
Après l’évacuation de la « jungle » de Calais, François Hollande a promis la fin des camps de migrants.
En visite dans un CAO, samedi 29 octobre, François Hollande s’est réjoui que l’évacuation du camp de Calais se soit déroulée sans « aucun incident ». Il a affirmé que la France ne tolérerait pas sur son sol de camps de migrants qui, selon lui, bafouent les valeurs de solidarité. À Paris, la population du « triangle des migrants » paraît croître fortement ces derniers jours.
La préfète du Pas-de-Calais a réévalué à environ 6 000 le nombre de migrants évacués en trois jours. Selon les associations, des dizaines de mineurs sont encore dans l’attente d’une solution.
Les pelleteuses sont entrées en action jeudi 27 octobre dans la matinée pour entamer la destruction de la « jungle » de Calais.
Mille cinq cents mineurs étrangers isolés ont été mis à l’abri lors de l’évacuation du camp de Calais. Pierre Henry, directeur général de l’association France terre d’asile, association partie prenante de cette opération, explique comment ce volet du démantèlement a été traité.
Influencées par une campagne médiatique délétère, les autorités locales se méfient des jeunes migrants isolés. Des enquêtes approfondies ont pourtant été menées à Calais pour vérifier que ces jeunes sont bien éligibles.
Selon la préfecture du Pas-de-Calais, l’ensemble des migrants occupant le bidonville proche de Calais auront été pris en charge à la fin de ce mercredi 26 octobre. Le camp a été en partie ravagé par les flammes.
Alors que l’opération de démantèlement du bidonville calaisien se poursuit, les anciens occupants du camp arrivent dans tout le pays, comme à Marseille et à Blois.
Au CAO de Laon, les réfugiés de Calais sont toujours attendus, mardi 25 octobre, avec plus d’un jour de retard. Cette part d’improvisation ne déstabilise pas bénévoles et salariés.
Près de deux cents mineurs de Calais sont déjà arrivés sur le sol britannique. Mais leur répartition dans le pays rencontre de multiples difficultés.
Le philosophe Guillaume Le Blanc (1) éclaire la notion d’hospitalité à la lumière de l’histoire et de l’urgence actuelle.
La première journée de désinstallation du camp de Calais s’est déroulée lundi 24 octobre dans un climat plutôt apaisé. Certains réfugiés n’envisagent pas toutefois de renoncer à leur projet de départ pour le Royaume-Uni et les associations restent très vigilantes sur la suite des opérations.
L’évacuation de la « jungle » de Calais a démarré lundi 24 octobre au matin. En tout, une soixantaine de cars ont emmené les migrants vers l’un des 451 Centres d’accueil et d’orientation (CAO). Plusieurs voix ont mis en garde contre un optimisme excessif sur le déroulement de ce gigantesque transfère.
CARTE Le démantèlement de la « Jungle » de Calais a débuté lundi 24 octobre. Les 6 486 migrants recensés doivent être répartis dans 450 centres d’accueil et d’orientation.
Interrogé au matin du démantèlement de la « jungle » de Calais, Mgr Jean-Paul Jaeger a estimé que les campagnes électorales en cours occultaient le « problème des mouvements de population et des raisons de ces mouvements de population ».
Les tabloïds et des députés de droite contestent l’âge des premiers réfugiés mineurs rapatriés depuis Calais, alors que le camp est en train d’être démantelé, lundi 24 octobre.
L’évacuation de la « jungle » débute lundi 24 octobre au matin et se prolongera toute la semaine, pour répartir dans toute la France les 6 486 migrants recensés. Une opération à haut risque pour le gouvernement, pris en tenaille entre d’un côté une partie de l’opposition et de la population hostiles aux migrants, de l’autre les associations humanitaires et des activistes anarchistes.
INFOGRAPHIE L’arrêté préfectoral paru vendredi 21 octobre a fixé à lundi 24 octobre au matin le début de l’évacuation du camp de réfugiés. Cette gigantesque opération a été réglée dans les moindres détails. Explications.
L’arrêté préfectoral vient de paraître ce vendredi 21 octobre fixant à lundi 24 octobre au matin le début de l’évacuation du camp de réfugiés. Cette gigantesque opération a été réglée dans les moindres détails.
Depuis plusieurs jours, les services de l’État et les associations d’aide aux migrants préparent le « démantèlement » du camp de Calais.
Cette agression survient alors que le démantèlement de la « Jungle » est « maintenant une question de jours », comme l’a indiqué le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve.
Alors que des milliers de migrants s’apprêtent à quitter la « jungle » de Calais, la petite commune de la Vienne se prépare à recevoir 16 hommes dans un centre d’accueil et d’orientation.
Une vingtaine de mineurs isolés étrangers doivent être accueillis lundi 17 et mardi 18 octobre en Grande-Bretagne, en vertu du regroupement familial. Plus de 1 200 mineurs isolés seraient présents dans le bidonville.
Le démantèlement du camp pourrait avoir lieu à partir de lundi 24 octobre. Une échéance à laquelle les migrants, sur place, se préparent activement.
Les responsables de la Conférence des évêques de France ont participé, mardi 11 octobre, à l’instance de dialogue entre l’État et l’Église catholique, où il a largement été question du démantèlement de la jungle de Calais.
Le gouvernement a tenté mardi 11 octobre une dernière rencontre avec les associations pour les convaincre du bien-fondé de l’opération de démantèlement du bidonville de Calais. Pour les ONG, beaucoup de questions restent encore en suspens.
Malgré un message officiel parlant de « devoir moral » et d’« engagement » vis-à-vis des mineurs isolés, le gouvernement britannique fait valoir la fermeté.
Dans une lettre ouverte, différents responsables religieux britanniques, dont l’ancien archevêque de Cantorbéry, le Dr Rowan Williams, ont enjoint ce week-end leur premier ministre d’accueillir les enfants actuellement coincés dans la jungle de Calais.
La date du démantèlement du bidonville semble se confirmer au 17 octobre, pour mener à bien l’opération avant la trêve des expulsions à la fin du mois. Le Secours catholique dénonce une opération « plus policière qu’humanitaire ».
Plusieurs rassemblements ont eu lieu samedi 8 octobre contre l’ouverture de centres d’accueil de migrants. 250 personnes ont manifesté à Forges-les-Bains (Essonne), 800 à Pierrefeu-du-Var (Var) et une soixantaine à Allex (Drôme).
Le Conseil d’État a examiné en référé, le 7 octobre, le pourvoi de l’État demandant la fermeture des échoppes informelles de la « jungle » de Calais. Le rapporteur public s’est positionné en faveur de ce démantèlement.
Débouté en première instance, l’État espère obtenir gain de cause devant le conseil d’État, vendredi 7 octobre, pour détruire les commerces informels du bidonville.
Des mécanismes de repli sur soi se sont accentués en un an au niveau national. Mais, localement, les dispositifs de solidarité ne renforcent pas le vote FN, d’après le directeur du département opinion de l’Ifop Jérôme Fourquet qui publie un ouvrage (1) éclairant sur l’état de l’opinion face à l’accueil des migrants.
François Hollande a annoncé un démantèlement de la « jungle » d’ici à la fin de l’année.
Les travaux de construction du mur végétalisé « anti-migrants » qui doit empêcher les réfugiés de Calais de s’accrocher aux camions se rendant en Grande-Bretagne, sont en cours.
Sans vouloir remettre en question l’accord du Touquet qui a déplacé la frontière franco-britannique de Douvres à Calais en 2003, le chef de l’État souhaite que les Anglais mettent en œuvre les regroupements familiaux.
En déplacement à Calais ce lundi 26 septembre, le chef de l’État a affirmé qu’il faudrait « démanteler complètement, définitivement » le camp de la Lande, surnommé la « Jungle », où s’entassent 7 000 migrants.
