Maladie infantile : dernières actus

Un panorama mondial de la vaccination de 1980 à 2023, publié dans The Lancet mercredi 25 juin, alerte de l’affaiblissement de la vaccination des enfants dans le monde. Perturbée par le Covid, et très dépendantes de disparités économiques, la baisse des vaccins coïncide avec une hausse des épidémies infantiles.

Une vaste étude scientifique publiée ce vendredi 2 mai confirme l’efficacité du Beyfortus, traitement destiné à immuniser les bébés contre la bronchiolite. Il permet bien de prévenir les infections graves dues au virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons.

L’épidémie de rougeole s’étend aux États-Unis, selon des données publiées mardi 8 avril par les autorités. Le Texas est l’État le plus touché, avec plus de 500 cas depuis la fin de janvier. Pour expliquer cette concentration, les experts soulignent la baisse inquiétante du taux de vaccination de la population.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est inquiétée jeudi 13 mars 2025 de l’explosion du nombre de cas de rougeole en Europe. Ils ont été multipliés par deux en 2024. La Roumanie est le pays le plus touché.

La mort d’un enfant au Texas, causée par la rougeole, a été annoncée aux États-Unis mercredi 26 février. Cette maladie enregistre ces dernières années une forte recrudescence à travers le monde, principalement causée par un important recul de la vaccination.

Recommandé depuis mars 2024 pour les personnes immunodéprimées et les seniors, le vaccin contre le zona, maladie parfois responsable de séquelles invalidantes, est désormais remboursé par l’Assurance-maladie.

La deuxième campagne d’immunisation contre la bronchiolite des bébés commence ce dimanche 15 septembre. L’année dernière, le traitement préventif du Beyfortus avait permis de réduire de 80 % les hospitalisations des nouveau-nés, malgré le nombre insuffisant de doses pour couvrir tous les besoins.

Coqueluche, rougeole, choléra… Des maladies que l’on pensait d’un autre âge continuent d’infecter la planète jusqu’à réapparaître en France. Un phénomène qui oblige à une nouvelle vigilance.

Face à la résurgence de la coqueluche, la Haute Autorité de santé a recommandé lundi 22 juillet d’élargir la vaccination aux proches du nouveau-né, en rappelant que vacciner les femmes enceintes était le meilleur moyen d’éviter les décès. Une pratique encore difficile à faire accepter.

Le taux de vaccination infantile n’a pas retrouvé son niveau d’avant-pandémie, alertent l’OMS et l’Unicef, d’après un communiqué publié lundi 15 juillet. En cause, la guerre et l’arrêt des programmes de vaccination en cours pendant la période du Covid-19.

La Haute Autorité de la santé a recommandé, jeudi 4 juillet, de vacciner les plus de 75 ans contre le VRS, le virus de la bronchiolite. Ce virus dont on parle souvent pour les nourrissons peut entraîner de graves complications chez les seniors, allant même jusqu’à la mort.

Deux nourrissons sont décédés, lundi 17 juin, des suites de la forme maligne de la coqueluche à Montpellier. Depuis quelques mois, les cas de contamination par cette infection respiratoire contagieuse ont bondi. Toux, respiration difficile, vomissements… Les symptômes varient selon la fragilité du patient.

Souriante, aux couleurs du Smur, le Dr Agnès Ricard-Hibon de l’hôpital Novo de Pontoise, prend le temps de revenir sur sa vocation de médecin urgentiste après 30 ans d’exercice, et sur un secteur en souffrance. Porte-parole de la Société française de médecine d’urgence et de l’association Samu-Urgences de France, elle est par ailleurs conseillère régionale d’Île-de-France (groupe IDF Rassemblée), pour toujours porter l’intérêt des patients.

Près de 6 000 cas de coqueluche ont été recensés au cours des cinq premiers mois de l’année, soit plus que sur l’ensemble de l’année 2023, selon l’Institut Pasteur. Jusqu’alors épargnée, la France connaît, à l’instar de nombreux autres pays européens, un fort rebond de cette maladie très contagieuse et parfois mortelle.

La coqueluche est en recrudescence dans une trentaine de pays européens, selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Environ 32 000 cas ont été enregistrés au cours du seul premier trimestre 2024, soit 12 000 cas de plus qu’au cours de l’ensemble de l’année 2023.

La mortalité des enfants de moins de 5 ans a atteint un niveau historiquement bas en 2022, selon un rapport de l’Unicef publié mercredi 13 mars. L’instance de l’ONU recommande toutefois aux gouvernements de poursuivre leurs efforts face aux risques d’un ralentissement de cette baisse.

Après la découverte d’un foyer de rougeole autour de la ville de Birmingham, les autorités sanitaires britanniques tentent de relancer la vaccination afin d’éviter une flambée épidémique. Le Royaume-Uni est le pays d’Europe occidentale où la résurgence de cette maladie, considérée comme éliminée en 2021, est la plus marquée.

Après le traitement préventif contre la bronchiolite des nourrissons, un vaccin à destination des femmes enceintes est attendu avant la fin de l’année. Une arme supplémentaire pour lutter contre cette infection respiratoire qui touche chaque hiver 30 % des enfants de moins de 2 ans.

Le tout nouveau traitement préventif contre la bronchiolite manque déjà en France, quinze jours seulement après le lancement de la campagne d’immunisation. En attendant un réapprovisionnement, le Beyfortus est réservé en priorité aux maternités, au grand dam des parents de bébés plus âgés.

La mise sur le marché d’un premier vaccin administré aux femmes enceintes pour protéger les bébés contre la bronchiolite a été autorisée vendredi 25 août par la Commission européenne.

La Haute autorité de santé (HAS) a autorisé, mardi 1er août, la prise en charge d’un traitement préventif contre les formes graves de la bronchiolite des nourrissons. Par ailleurs, deux vaccins ont été approuvés ces derniers mois au niveau européen, laissant espérer une baisse des hospitalisations lors des prochains hivers.

La Haute Autorité de santé recommande d’imposer la vaccination contre la rougeole aux professionnels de santé. Une mesure indispensable mais difficile à mettre en œuvre, jugent certains soignants.

La vaccination obligatoire des soignants contre la rougeole fait partie des recommandations de la Haute Autorité de santé, publiées lundi 31 juillet. Les avis de cet organe sont la plupart du temps suivis par le gouvernement.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé, vendredi 21 juillet, la commercialisation d’un vaccin du laboratoire américain Pfizer contre la bronchiolite. Il vise à protéger les nourrissons, grâce à la vaccination des femmes enceintes, et les personnes de 60 ans et plus.

Pour la première fois dans le monde, les autorités sanitaires américaines ont approuvé mercredi 3 mai un vaccin contre le virus respiratoire syncytial, responsable de la bronchiolite.

Vendredi 10 mars, une étude publiée par The Lancet montre l’efficacité et la sûreté chez l’adulte d’un nouveau vaccin nasal contre la coqueluche. Cet essai clinique de phase 2 a été mené par une équipe de recherche internationale et dirigé par Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm.

Les chiffres de l’épidémie de bronchiolite continuent d’augmenter, a indiqué Santé publique France mercredi 9 novembre. En tout, 2 337 enfants de moins de 2 ans ont été hospitalisés entre le 31 octobre et le 6 novembre. Le ministre de la santé a déclenché le plan blanc national.

L’épidémie de bronchiolite s’aggrave, et les services pédiatriques de la région parisienne sont débordés. Le ministre de la santé François Braun a annoncé mardi 1er novembre le transfert de 31 enfants hors d’Île-de-France.

L’Agence européenne du médicament a approuvé, vendredi 16 septembre, la commercialisation du nirsevimab, un anticorps monoclonal protégeant du virus responsable de la bronchiolite. Ce traitement préventif sous forme d’injection unique permettrait de limiter significativement les hospitalisations de nourrissons.

En un an, 21 épidémies de rougeole ont été signalées sur la planète, principalement dans des pays d’Afrique, en Afghanistan et au Pakistan. L’OMS et l’Unicef alertent sur la baisse des campagnes de vaccination depuis deux ans à cause du Covid.

Une étude de l’Inserm indique que le taux de mortalité infantile rebondit, depuis dix ans, en France. Pour les chercheurs, il est urgent de mettre en place une politique de santé publique pour tenter de comprendre les raisons de ce phénomène.

À l’approche de l’été, les cas de varicelles se multiplient en France. Si la situation ne présente pas de problèmes majeurs, elle reste à surveiller.

Les consultations aux urgences pour bronchiolite du nourrisson se sont multipliées dans tous les départements français ces derniers jours.

La ministre de la santé Agnès Buzyn, interrogée par le Parisien jeudi 15 juin, dit réfléchir à rendre onze vaccins « obligatoires », dont le tétanos, la coqueluche ou la rougeole, pour répondre à l’augmentation des maladies infantiles.

Comme chaque année au printemps, la varicelle est de retour. En avril, le réseau de surveillance Sentinelles a relevé une « activité forte » de la maladie dans plusieurs régions. Faut-il alors faire vacciner son enfant ? Les conseils du professeur Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations.