Enquête

Laudato si’ : les messes peuvent-elles passer au bio ?

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En France, environ 100 millions d’hosties sont produites chaque année, répartis entre une vingtaine de monastères et des industriels.
En France, environ 100 millions d’hosties sont produites chaque année, répartis entre une vingtaine de monastères et des industriels. MICHEL VIALA / LA DEPECHE DU MIDI/MAXPPP
Les hosties et le vin liturgique, utilisés pendant la messe, restent souvent issus d’une agriculture conventionnelle, soumise à la loi du marché. Dans un livre publié en mars, Benoit Sibille regrette l’incohérence de communier avec des produits issus d’une agriculture raisonnée.

Au cours de l’Eucharistie, « source et sommet de la vie chrétienne », le pain et le vin, fruits de la terre et du travail des hommes, deviennent le corps et le sang du Christ. Mais, les hosties et le vin, utilisés pour la messe, sont-ils à la hauteur d’un tel sacrement ? Non, répond Benoît Sibille. Début mars, ce professeur de philosophie à l’Institut catholique de Paris a publié Défense du pain et du vin (Ed. Ad Solem), dans lequel il s’étonne de l’indifférence que semble témoigner l’Église sur l’origine des hosties et du vin.

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