Analyse

En Angleterre, l’Église catholique s’oppose à la décriminalisation de l’avortement pour les femmes

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Des manifestants pro-vie brandissent des banderoles et des pancartes lors de la marche à Londres. Des fidèles chrétiens et catholiques se sont rassemblés près de l’Église évangélique Emmanuel pour leur marche annuelle de protestation pro-vie dans le centre de Londres, le 7 septembre 2024.
Des manifestants pro-vie brandissent des banderoles et des pancartes lors de la marche à Londres. Des fidèles chrétiens et catholiques se sont rassemblés près de l’Église évangélique Emmanuel pour leur marche annuelle de protestation pro-vie dans le centre de Londres, le 7 septembre 2024. Krisztian Elek / ZUMA/MAXPPP
Les élus de la Chambre des communes ont adopté, mardi 17 juin, un amendement visant à décriminaliser l’avortement au-delà du seuil légal de vingt-quatre semaines, en Angleterre et au pays de Galles. Une décision critiquée par l’Église catholique.

L’amendement a fait réagir les milieux catholiques de l’autre côté de la Manche. Mardi 17 juin, les membres de la Chambre des communes – la chambre basse du Parlement britannique – ont voté en faveur d’une modification de la loi visant à décriminaliser l’avortement en Angleterre et au pays de Galles, pour les femmes y ayant recours à n’importe quel stade de leur grossesse. Cette limite, toutefois, n’est pas modifiée dans la pratique médicale : les cliniques anglaises ne pourront pas procéder – sauf en cas d’exceptions déjà encadrées par la loi – à des avortements après le seuil légal fixé à vingt-quatre semaines. Le texte amendé doit désormais être voté par la Chambre des lords, avant de devenir effectif.

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