Quand il évoque son quotidien à l’Assemblée nationale depuis le début de la XVIIe législature, le 18 juillet 2024, Dominique Potier laisse échapper un long soupir. « Je suis député depuis 2012, mais je n’ai jamais vécu une année comme celle-ci. Une sorte de dépression collective a envahi l’hémicycle, confie l’élu socialiste. Le patient travail des députés de bonne volonté est nié par l’impuissance à créer des majorités. On trouve des compromis et hop !, d’un coup, tout est effacé. Cela donne l’impression d’un enchaînement de ratés. »
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