Lauriane Clement

La coopérative Fréquence commune publie lundi 12 mai un rapport dressant le bilan de la montée en puissance des listes citoyennes et participatives, élues dans plus de 60 communes en 2020. À moins d’un an des élections municipales de 2026, celles-ci sont décrites comme des digues démocratiques contre l’extrême droite.

Des militants et élus socialistes, dont le député Jérôme Guedj, déjà exfiltré quelques jours plus tôt lors d’une autre manifestation, ont été la cible de violences lors du défilé organisé ce jeudi 1er mai à Paris. Ils pointent l’antisémitisme derrière ces agressions.

Jeudi 1er mai, plusieurs responsables socialistes et écologistes ont défilé ensemble à Dunkerque (Nord) aux côtés des salariés d’ArcelorMittal. Un rassemblement auquel le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon affirme n’avoir pas été convié, ce qui révèle des divisions à gauche en vue de la présidentielle de 2027.

Dans son livre Montée de l’extrême droite. Une prophétie autoréalisatrice (1), François-Xavier Demoures, fondateur d’« Étonnam­ment, si. », une agence de stratégie narrative, remet en cause le fatalisme autour de la progression du Rassemblement national, et donne des clés pour faire émerger de nouveaux récits.

Lundi 28 avril, l’Assemblée nationale a débattu – sans vote – sur la programmation pluriannuelle de l’énergie, qui fixe la feuille de route de la France en la matière pour la prochaine décennie. Un sujet particulièrement sensible, qui provoque l’ire du Rassemblement national.

Depuis sa condamnation à 5 ans d’inéligibilité, Marine Le Pen martelait qu’elle épuiserait tous les recours pour pouvoir se présenter en 2027. Un discours sur lequel la leader du Rassemblement national est revenue, confiant qu’elle passerait le relais à Jordan Bardella si sa peine était confirmée en appel à l’été 2026.

Alors que le premier ministre a mis en garde les Français sur le « piège » de la dette mardi 15 avril 2025, une autre menace pèse sur son gouvernement. Celle d’une censure, brandie par le Rassemblement national et La France insoumise mais aussi, de nouveau, par le Parti socialiste.

Après son offensive anti-système déployée au lendemain de la condamnation de Marine Le Pen, le 31 mars, le parti d’extrême droite tente de renouer avec sa stratégie de normalisation des dernières années. Mais sa position reste ambiguë, alors qu’il menace à nouveau le gouvernement d’une censure.

À la suite de la condamnation de Marine Le Pen, le 31 mars, son allié Éric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République, prépare une proposition de loi afin de mettre fin à l’exécution provisoire pour les peines d’inéligibilité. Ce texte, qui sera examiné en juin, a peu de chance d’être adopté.

Lundi 7 avril, l’Assemblée nationale devait examiner une loi visant à généraliser le scrutin de liste paritaire aux élections municipales dans les communes de moins de 1 000 habitants, instaurant notamment une parité homme-femme obligatoire. Un texte qui suscite des débats.

Dimanche 6 avril, le Rassemblement national a organisé à Paris un meeting aux allures de lancement de campagne présidentielle de la leader frontiste. Celui-ci a fait la part belle aux discours populistes et antisystème, mettant à mal la stratégie de normalisation du parti.

Depuis la condamnation de Marine Le Pen, lundi 31 mars, le Rassemblement national muscle son discours pour défendre sa leader, quitte à mettre à mal sa stratégie de dédiabolisation construite ces dernières années, et à renouer avec le discours populiste et complotiste autrefois utilisé par Jean-Marie Le Pen.

Lundi 31 mars, Marine Le Pen a refusé d’activer l’option Jordan Bardella pour l’élection présidentielle de 2027, disant toujours croire en sa possibilité de se présenter. Un discours pour l’instant partagé par le président du Rassemblement national, malgré des dissensions internes.

Afin de justifier une lourde condamnation à une inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire et quatre ans de prison, dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique, le tribunal correctionnel de Paris a insisté sur le caractère systématique et le rôle de Marine Le Pen.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Marine Le Pen, lundi 31 mars 2025, à quatre ans de prison, dont deux ferme avec bracelet, et à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate, dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national. Un choc pour le parti ainsi que pour la vie politique française.

Lundi 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris rend son jugement dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Rassemblement national, qui s’est tenu du 30 septembre au 27 novembre 2024. Une décision particulièrement attendue, car elle pourrait entraîner l’inéligibilité de Marine Le Pen.

Le tribunal correctionnel de Paris rend lundi 31 mars 2025 son jugement dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Rassemblement national. Malgré les lourdes peines requises contre Marine Le Pen – cinq ans de prison et d’inéligibilité et 300 000 € d’amende –, celle-ci espère toujours obtenir la relaxe.

Du 25 au 28 mars, Jordan Bardella a été accueilli en Israël par le gouvernement de Benyamin Netanyahou. L’aboutissement de la stratégie de dédiabolisation du Rassemblement national, qui cherche à se positionner comme un leader de la lutte contre l’antisémitisme, face à un « ennemi commun : l’islamisme ».

Jordan Bardella, Marion Maréchal et les représentants de plusieurs partis d’extrême droite européens sont invités en Israël les 26 et 27 mars, dans le cadre d’une conférence sur l’antisémitisme organisée à Jérusalem. Une première, qui révèle le nouveau jeu d’alliances du gouvernement de Benyamin Netanyahou.

Dans une note publiée dimanche 16 mars par la Fondation Jean-Jaurès (1), Raphaël LLorca, essayiste et communicant, décrypte le mode opératoire du média d’extrême droite Frontières, dont le rôle est central pour introduire les nouveaux concepts de l’extrême droite, ensuite propagés par les médias du groupe Bolloré.

Marine Le Pen s’est opposée au vote de la résolution sur le renforcement du soutien à l’Ukraine, adoptée mercredi 12 mars 2025 par l’Assemblée nationale à 288 voix contre 54, alors que Jordan Bardella maintient une position plus critique à l’égard du pouvoir russe. Des divergences rares au sein de la formation d’extrême droite.

Mardi 11 mars, les députés examinent une proposition de résolution réclamant au gouvernement une plus large diffusion et une restitution des 19 000 cahiers de doléances issus du grand débat national de 2019. Ce « trésor national » émanant de la crise des gilets jaunes n’est toujours pas accessible en ligne.

En Charente-Maritime, Sylvain Fagot est parvenu à dépasser les oppositions que suscitent les parcs éoliens. Il a installé dans sa commune d’Andilly-les-Marais trois éoliennes parmi les plus grandes de France, mises en service depuis l’été 2024. Sa recette : un dispositif citoyen et vertueux, qui bénéficie à tout le territoire.

L’eurodéputée de 31 ans, qui défilera le 8 mars à Paris aux côtés du collectif d’extrême droite Némésis, est devenue la principale figure médiatique du parti Reconquête, éclipsant son compagnon Éric Zemmour. Une ascension liée à sa stratégie de communication sur les réseaux sociaux et ses révélations-chocs.

Dans son livre Politiser la haine. La bataille culturelle de l’extrême droite identitaire (1), Samuel Bouron, maître de conférences en sociologie à l’université Paris Dauphine-PSL, revient sur le rôle de l’écosystème médiatique dans la banalisation des idées de l’extrême droite identitaire.

Lundi 3 mars, lors du débat organisé à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a dit soutenir les Ukrainiens, tout en refusant une réponse européenne au conflit. Une position inconfortable partagée par l’extrême droite européenne, tiraillée sur l’Ukraine, ses liens avec la Russie et sa fascination pour Donald Trump.

Jeudi 27 février, le premier ministre, François Bayrou, a annoncé l’ouverture au cours du premier semestre 2025 de conventions citoyennes décentralisées, afin de répondre à la question « qu’est-ce qu’être français ? ». Un dispositif aux contours flous, qui risque de rapidement devenir inflammable.

Les responsables de culte, en tant que composantes de la société civile, sont de plus en plus consultés par l’État, notamment sur l’actuel projet de loi sur la fin de vie. Ils regrettent toutefois que leur participation soit souvent cantonnée aux sujets de société et de laïcité. Religions et société, la nouvelle donne.

À l’issue du comité interministériel sur l’immigration du mercredi 26 février, le premier ministre, François Bayrou, a annoncé la généralisation de la « force frontière » à l’ensemble du territoire. Un dispositif expérimenté depuis juin 2023 pour mutualiser les contrôles, afin de lutter contre l’immigration illégale.

À l’occasion des élections législatives fédérales allemandes du 23 février 2025, La Croix revient sur les rapports entre les extrêmes droites française et allemande. Malgré une rupture entre le Rassemblement national (RN) et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) depuis mai 2024, ces partis gardent des thématiques et intérêts communs.

La motion de censure déposée par les socialistes via l’article 49.2 de la Constitution est examinée mercredi 19 février à l’Assemblée. Elle fait suite aux propos de François Bayrou, qui a évoqué un « sentiment de submersion » migratoire, signe d’une généralisation dans le débat public de la rhétorique d’extrême droite.

Samedi 8 février, le corps sans vie de Louise, 11 ans, a été retrouvé à Longjumeau (Essonne), le lendemain de sa disparition à la sortie de son collège. De nombreuses questions restent toujours en suspens, alors que l’auteur du meurtre est toujours recherché, et qu’une première piste a été écartée.

S’il ne s’est pas encore officiellement prononcé, le Rassemblement national ne devrait pas voter pour la motion de censure examinée ce mercredi 5 février 2025 à l’Assemblée nationale. Jordan Bardella a mis en avant le besoin de « stabilité » du pays, sans exclure de faire tomber le gouvernement à un autre moment.

La dénonciation de cet accord, qui facilite par certains aspects les conditions d’entrée en France des ressortissants algériens, est réclamée par un large spectre politique allant du centre à l’extrême droite. Malgré son poids limité, il est perçu comme une arme diplomatique forte, dans un contexte de tensions avec l’Algérie.

Dans son livre « La ”Révolution nationale” en 100 jours, et comment l’éviter » (1), Pierre-Yves Bocquet, ancien conseiller mémoire et discours à la présidence de la République, explique comment le RN pourrait transformer la France en une démocratie illibérale en cent jours après son arrivée au pouvoir.

Jordan Bardella a présenté ses vœux à la presse, lundi 27 janvier 2025 à la Maison de la chimie, à Paris. Dans l’attente de l’évolution des discussions sur le budget, le Rassemblement national n’a pas décidé, pour l’heure, s’il votera ou non une éventuelle motion de censure.

Le deuxième volet du « projet Paternage », dont l’originalité est de mesurer le point de vue des pères sur leur parentalité, est publié jeudi 23 janvier. Ce rapport mené par la Drees pointe certaines inégalités sur la répartition des tâches au sein du couple lors de la deuxième année de l’enfant.

Dans son livre Dans les âmes et les urnes (1), paru le 16 janvier 2025, Vincent Jarousseau raconte ses dix années à sillonner la France à la rencontre de ceux qui votent pour le Rassemblement national. Il explique comment le parti s’est banalisé, attirant un électorat « dépolitisé ».

Jeudi 16 janvier, toute l’extrême droite s’est rassemblée à l’église parisienne Notre-Dame du Val-de-Grâce pour rendre un dernier hommage à Jean-Marie Le Pen. La cérémonie s’est tenue dans une ambiance recueillie, auprès de militants désireux d’oublier les parts d’ombre du fondateur du Front national.

Jeudi 16 janvier, une cérémonie publique en hommage à Jean-Marie Le Pen, mort le 7 janvier, est organisée à l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris. La grande inconnue de la présence d’ultras de droite inquiète le Rassemblement national, car cela risquerait de mettre à mal la stratégie de dédiabolisation du parti.

Samedi 11 janvier, une collision entre deux tramways aux environs de la gare de Strasbourg a touché 152 personnes et fait 68 blessés légers. L’hypothèse d’un accident volontaire a été écartée par le parquet, qui a lancé une enquête pour « blessures involontaires ».

Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a défendu, lundi 6 janvier 2025, une interdiction plus large du port du voile à l’université, dans les compétitions sportives et pour les accompagnatrices de sorties scolaires.

Figure historique de l’extrême droite disparue mardi 7 janvier, Jean-Marie Le Pen laisse un certain legs culturel au Rassemblement national (ex-Front national), qu’il avait contribué à fonder. Mais la page avait déjà été tournée, depuis son exclusion du parti en 2015.

En déplacement à Mayotte entre le dimanche 5 et le mardi 7 janvier, Marine Le Pen semble omniprésente médiatiquement dans l’archipel dévasté par le cyclone Chido, mettant en évidence l’absence des autres groupes d’opposition. La gauche dénonce une « récupération politique » de la leader d’extrême droite.

Après les dégâts provoqués par le cyclone Chido, le premier ministre, François Bayrou, a annoncé lundi 30 décembre un vaste plan intitulé « Mayotte debout ». Des mesures saluées par Philippe Da Costa, président de la Croix-Rouge française, qui pointe toutefois certains angles morts.

Quatre premiers ministres, une dissolution, des élections anticipées… L’année 2024 a été particulièrement riche en rebondissements sur le plan politique en France. Retrouvez la sélection d’articles incontournables élaborée par le service politique de La Croix, afin de retracer cette folle année.

Le Rassemblement national a lancé sa première école de formation à destination de ses adhérents et cadres dans la Sarthe. Un lieu stratégique dans l’optique de « campagne permanente » du parti. La Croix a pu suivre une session, samedi 14 décembre, centrée sur la préparation d’une campagne.

La nomination de François Bayrou en tant que premier ministre, vendredi 13 décembre, a été plutôt bien accueillie par le Rassemblement national. Le parti affirme qu’il ne le censurera pas « a priori », mais hésite sur la position à tenir, entre une certaine cordialité et un discours plus ferme d’opposition.

Depuis la chute du gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre, une trentaine de permanences parlementaires du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire ont été prises pour cibles par des agriculteurs en colère. Mais les effets sur le vote des exploitants sont difficiles à mesurer sur le long terme.

Depuis sa décision de voter la motion de censure qui a renversé le gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre, le Rassemblement national semble affaibli. Si un gouvernement de centre parvenait à être formé avec l’appui des socialistes, les voix du parti d’extrême droite ne suffiraient plus à le censurer.

Le vote des députés du Rassemblement national pour la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire a contribué à renverser le gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre. Une décision globalement applaudie par les sympathisants frontistes, même si elle suscite certaines inquiétudes pour la suite.

Pour Mathias Bernard, historien de la vie politique française et président de l’université Clermont Auvergne, la crise politique actuelle est inédite à plusieurs titres. Elle pourrait être surmontée grâce à un changement dans les modes de scrutin, afin de retrouver une culture du compromis entre les partis.

La motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire sera examinée mercredi 4 décembre par l’Assemblée nationale. Parmi les élus, 325 députés du NFP, du Rassemblement national et de ses alliés ciottistes ont déjà indiqué qu’ils la voteraient. C’est bien plus que les 288 nécessaires pour renverser le gouvernement Barnier.

Le premier ministre, Michel Barnier a eu recours lundi 2 décembre à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale. La gauche et le Rassemblement national ont déposé des motions de censure, qui seront examinées mercredi. Celle de la gauche pourrait aboutir avec les voix du RN.

Le premier ministre, Michel Barnier, multiplie les annonces pour tenter d’échapper à une censure dès cette semaine. Insuffisant pour Marine Le Pen, qui a considéré dimanche 1er décembre que le gouvernement « a mis fin à la discussion » sur d’éventuelles modifications au budget la sécurité sociale.

Alors qu’une motion de censure pourrait renverser le gouvernement dès la semaine du 2 décembre, les élus de gauche se projettent dans l’après-Barnier. Certains croient encore en l’arc républicain, alors que d’autres ne jurent que par une élection présidentielle anticipée. Autant de divisions difficiles à surmonter.

Lors du dernier jour de procès des assistants parlementaires du Rassemblement national, le 27 novembre, l’avocat de Marine Le Pen a longuement plaidé pour la relaxe de sa cliente, niant toute culpabilité de sa part. Le jugement sera rendu le 31 mars.

Le procès des assistants parlementaires du RN, qui se termine mercredi 27 novembre, pourrait aboutir à une peine d’inéligibilité empêchant Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. Son successeur désigné, Jordan Bardella, pourrait alors prendre sa place… avec des atouts et des faiblesses.

Lundi 25 novembre, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée était la première à être reçue par Michel Barnier, dans le cadre des consultations des groupes parlementaires d’opposition, menées jusqu’à jeudi. Mais les échanges se sont rapidement transformés en un dialogue de sourds.

« Faut qu’on parle », organisée par La Croix et Brut, a permis à 6000 personnes qui ont des opinions diverses d’échanger samedi 23 novembre. Parmi elles, les Parisiens Thomas et Jérôme, Marie-France et Xavier, qui se sont retrouvés à Rivesaltes, Florence et Soraya qui ont échangé pendant plus de deux heures dans un café de Lyon.

Depuis son lancement, le 31 août dernier, le parti Union des droites pour la République d’Éric Ciotti se fraie un chemin à l’ombre du Rassemblement national. À l’issue de son deuxième bureau politique, mardi 19 novembre, il a nommé 80 référents départementaux, qui viennent rejoindre une équipe nationale hétéroclite.

À Saint-Quentin, dans l’Aisne, les initiatives se multiplient pour rendre la ville accessible à tout type de handicap. Malgré les obstacles rencontrés, cet exemple montre le rôle crucial des municipalités. C’est l’une des priorités affichée par l’Association des maires de France, qui tient son congrès du 19 au 21 novembre.

Depuis le 30 septembre, le procès des assistants parlementaires du Front national continue au tribunal correctionnel de Paris. Mercredi 13 novembre, le parquet a requis une peine d’inéligibilité pour tous les prévenus, dont cinq ans pour Marine Le Pen, assortie pour elle de cinq ans de prison et 300 000 € d’amende.

La Croix et le média Brut lancent l’opération « Faut qu’on parle » qui permet à des personnes ayant des opinions diverses d’échanger, en vrai, durant une heure ou deux. Parmi les inscrits à l’événement du 23 novembre prochain, Jérôme, 54 ans, désireux de comprendre le cheminement de ceux qui pensent différemment.

La publication d’un livre reste un rituel incontournable pour les personnalités politiques en France. Raison pour laquelle le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, publie samedi 9 novembre son autobiographie, Ce que je cherche, à seulement 29 ans, dans un contexte de « campagne permanente » de son parti.

À la veille de la Journée nationale de la lutte contre le harcèlement à l’école, l’ex-premier ministre Gabriel Attal lance, mercredi 6 novembre, son association Faire face pour agir sur cette cause. Avec un objectif : montrer que celle-ci reste sa priorité, même s’il n’est plus à Matignon.

Lancé en 2019 par Emmanuel Macron dans une volonté de « réarmement civique » des jeunes, le SNU a vu son budget considérablement raboté le 30 octobre par les commissions des finances des deux chambres du Parlement. Prévue d’ici à 2026, sa généralisation à l’ensemble des 15-17 ans a été suspendue.

La Croix et le média Brut lancent l’opération « Faut qu’on parle », qui permettra à des personnes ayant des opinions diverses d’échanger le 23 novembre. Estimant qu’on vit dans « une logique de clans encore plus forte qu’avant », Thomas, 30 ans, qui a toujours aimé débattre, s’est inscrit à l’événement.

Qui sont les troupes du Rassemblement national à l’Assemblée nationale ? En Seine-et-Marne, dans le Pas-de-Calais et l’Hérault, La Croix a suivi trois jeunes députés RN, élus pour la première fois en juillet, dans des circonscriptions qui n’avaient jusqu’alors jamais été gagnées par le RN.

Pour Luc Rouban, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), les retraités, de plus en plus nombreux dans la société, représentent un électorat particulièrement stratégique. Les responsables politiques ont de ce fait tendance à les ménager.

Le Conseil économique, social et environnemental publie mercredi 23 octobre son rapport annuel sur l’état de la France 2024. À cette occasion, Thierry Beaudet, président du Cese, pointe l’ampleur de la crise démocratique actuelle et met en avant des leviers pour y remédier.

À l’occasion de sa niche parlementaire, le 31 octobre, le Rassemblement national a mis à l’ordre du jour six propositions de loi. La plus emblématique, qui vise à abroger la réforme des retraites, devrait donner lieu à de nombreuses passes d’armes avec la gauche. Et ce, dès son examen en commission le 23 octobre.

À l’occasion de la publication le 9 novembre de l’autobiographie de Jordan Bardella, une vaste campagne d’affichage est prévue dans une centaine de gares françaises. La fédération syndicale SUD-Rail a demandé à la direction de la SNCF de la refuser, mais en a-t-elle légalement la possibilité ?

Dans leur livre « Une étrange victoire. L’extrême droite contre la politique » (1), paru ce vendredi 18 octobre 2024, le philosophe Michaël Fœssel et le sociologue Étienne Ollion analysent l’ascension du Rassemblement national. Celle-ci serait moins le fruit de sa stratégie que des évolutions dans le monde politique et médiatique.

Deux semaines après le début du procès des assistants parlementaires du Front national, Marine Le Pen a affronté sa première demi-journée d’interrogatoire lundi 14 octobre. Éludant les questions directes, elle a martelé la dimension politique du rôle d’assistant parlementaire.

Alors que plusieurs postes clés étaient remis en jeu à l’Assemblée nationale mercredi 9 octobre 2024, un « front républicain » empêche toujours les députés du Rassemblement national d’accéder à des responsabilités. Ils n’ont obtenu que la présidence de la commission chargée d’apurer les comptes de l’Assemblée.

Les députés doivent se prononcer, mardi 8 octobre, sur une motion de censure du gouvernement de Michel Barnier. Le texte déposé par le Parti socialiste n’a guère de chance d’être adopté, mais il s’agit pour la gauche de mettre en évidence une forme d’entente entre l’exécutif et le Rassemblement national.

Dimanche 6 octobre, le Rassemblement national a lancé son premier meeting de « campagne permanente » à Nice. Inaugurant son nouveau slogan « Jusqu’à la victoire », le duo Jordan Bardella – Marine Le Pen a usé de sa rhétorique habituelle pour mobiliser ses sympathisants.

Lors de sa déclaration de politique générale, le 1er octobre, le premier ministre Michel Barnier s’est montré ouvert à « une réflexion sans idéologie sur le scrutin proportionnel ». Si la plupart des partis semblent unanimes sur l’intérêt d’appliquer ce mode de scrutin, les modalités risquent de faire débat.

Lundi 30 septembre débute devant le tribunal correctionnel de Paris le procès des assistants parlementaires du Front national. Vingt-sept personnes, dont Marine Le Pen, sont soupçonnées d’avoir détourné des fonds européens pour financer le parti. Un procès à l’ampleur inédite, qui doit durer deux mois.

Le gouvernement Barnier, nommé samedi 21 septembre, a été décrié par le Rassemblement national pour sa proximité avec la macronie. Mais le parti d’extrême droite a encore un intérêt à ne pas le censurer, afin de faire pression sur ses sujets clés. Un soutien plus que relatif, qui risque de ne pas durer.

Pour La Croix, des économistes de l’Institut Montaigne et de la Fondation Jean-Jaurès ont examiné le programme économique du Rassemblement national, présenté le 14 septembre. Celui-ci reste dans la continuité du projet du parti, aussi bien dans sa tonalité d’extrême droite que dans son coût très élevé.

Le premier ministre a nommé un gouvernement composé de sept macronistes, trois Républicains, deux MoDem, un Horizons et un UDI. Un gouvernement peu représentatif des résultats des élections législatives selon les politologues, qui s’inquiètent de l’avenir du front républicain.

Le Rassemblement national a organisé son séminaire parlementaire samedi 14 et dimanche 15 septembre. Plus qu’une simple rentrée, celui-ci a permis au parti d’officialiser le lancement de sa campagne pour les élections municipales de 2026, et d’éventuelles législatives à venir.

Les samedi 14 et dimanche 15 septembre, le Rassemblement national organise ses journées parlementaires à l’Assemblée nationale, ainsi qu’un conseil national élargi. Ceux-ci devraient entériner la mise à l’écart de personnalités ayant créé des polémiques et une décentralisation du parti.

Le 9 septembre, l’Allemagne a annoncé l’instauration de contrôles à l’ensemble de ses frontières terrestres. Une mesure immédiatement applaudie par le Rassemblement national, alors qu’elle a peu en commun avec le concept de « double frontière » défendu par le parti d’extrême droite.

Une enquête publiée le 9 septembre par le journal Libération accuse le président du Rassemblement national Jordan Bardella d’avoir exercé un emploi fictif en 2015. Ces révélations interviennent trois semaines avant l’ouverture d’un vaste procès autour des assistants parlementaires européens fictifs du parti.

Le RN a contribué à la nomination de Michel Barnier, le 5 septembre, en n’appelant pas à une motion de censure immédiate. Le parti d’extrême droite se garde ainsi la possibilité de faire tomber son gouvernement, s’il décide finalement de se joindre à la gauche du Nouveau Front populaire contre le nouveau premier ministre.

L’ancien commissaire européen Michel Barnier a été chargé de constituer « un gouvernement de rassemblement », jeudi 5 septembre, par le président de la République Emmanuel Macron. Il semble déjà bénéficier du soutien de la coalition présidentielle et des Républicains, sans rejet immédiat du RN.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a nommé Michel Barnier, premier ministre, jeudi 5 septembre, au terme de longues consultations. Budget, assurance-chômage, école, hôpitaux, nucléaire : cinq dossiers attendent des décisions rapides du futur locataire de Matignon.

Entre l’abrogation prônée par la gauche et le Rassemblement national, et le souhait d’Emmanuel Macron et de la droite de la préserver, la réforme des retraites de 2023 est au cœur des discussions pour trouver un premier ministre.

Face à l’instabilité provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, l’instauration de la proportionnelle aux élections législatives est remise au goût du jour. Malgré ses limites, de plus en plus de partis la voient comme un remède pour éviter d’autres blocages à l’avenir.

Le président de la République, Emmanuel Macron, continue sa quête d’un nouveau premier ministre, prolongeant la période d’instabilité. Certains leviers politiques et juridiques existent pour éviter un tel blocage à l’avenir, comme le recours à la proportionnelle et à la démocratie directe.

Lundi 26 août, le président de la République a exclu de nommer un premier ministre issu du Nouveau Front populaire, et a ouvert un second cycle de consultations avec des personnalités politiques. La France reste donc plongée dans une impasse politique inédite, qui soulève plusieurs questions.

Face à une Assemblée nationale divisée depuis les élections législatives, les sénateurs se préparent à renforcer leur mission de contre-pouvoir. Leur responsabilité, en tant que gardiens de la stabilité institutionnelle et facilitateurs du processus législatif, est inédite.

Depuis deux semaines, l’hypothèse d’une nomination de Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France, à la tête d’un futur gouvernement reçoit de plus en plus de soutiens. Cette personnalité de centre droit pourrait rassembler jusqu’au centre gauche… Mais la balle reste dans le camp d’Emmanuel Macron.

Le 30 juillet, le premier ministre Gabriel Attal a présenté aux députés du camp macroniste un « pacte d’action », afin d’alimenter le dialogue avec les autres formations politiques en vue d’une coalition. Si celui-ci fait un pas vers la gauche, il ne présente pas de grande rupture par rapport à la politique actuelle.

Entrée en vigueur le 29 juillet 2023, la « loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » a entraîné une augmentation des décisions d’expulsions. Toujours aussi critiquée par les associations, elle est la cible du Nouveau Front populaire, qui veut l’abroger s’il entre au gouvernement.

Le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national veulent tous deux faire abroger ce texte emblématique de la présidence Macron, devenu un symbole politique. Le sujet est au cœur d’une course de vitesse entre les deux partis, mais le chemin est semé d’embûches.

Si le Rassemblement national est moins présent dans les médias depuis ses résultats au second tour des élections législatives, il prépare minutieusement la rentrée, en lançant des projets pour réorganiser le mouvement et davantage le professionnaliser. Avec toujours en ligne de mire la présidentielle de 2027.

Le 23 juillet, après deux semaines d’atermoiements, le Nouveau Front populaire a enfin choisi sa candidate pour Matignon, l’économiste Lucie Castets. Mais Emmanuel Macron a aussitôt fermé la porte à cette hypothèse, renvoyant à la mi-août la nomination d’un nouveau premier ministre.

En sevrage médiatique depuis les élections européennes de 2019, le président du groupe Droite républicaine a fait son grand retour après la dissolution de l’Assemblée nationale. Celui qui se positionne désormais comme une figure politique incontournable a exposé, lundi 22 juillet, son « pacte législatif » pour la France.

Lundi 22 juillet, Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, et Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, ont présenté leur « pacte législatif », qui pourrait ouvrir à un accord plus large avec la majorité présidentielle. Il se décline autour de 13 propositions de loi.

Les députés ont réélu la candidate du camp présidentiel, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, avec une courte majorité de 220 voix. Un choix loin de la rupture annoncée, qui laisse une Assemblée plus divisée que jamais.

Alors que les postes clés de l’Assemblée nationale seront répartis à partir de ce jeudi 18 juillet, les présidents des groupes écologiste, communiste, Insoumis et socialiste ont appelé à former un cordon sanitaire autour du Rassemblement national, pourtant fort de plus de 120 députés. Le groupe Renaissance a décidé de s’abstenir face aux candidatures RN et LFI.

Alors que la gauche se divise toujours sur le nom d’un éventuel premier ministre, la droite pourrait tirer son épingle du jeu en se rapprochant des macronistes au Palais-Bourbon. Une stratégie d’alliance que semble déjà approuver Emmanuel Macron, qui a appelé mardi 16 juillet son camp à faire une proposition « en vue d’une coalition majoritaire ou d’un large pacte législatif ».

Emmanuel Macron a accepté, mardi 16 juillet, la démission du gouvernement de Gabriel Attal, le laissant en charge du « traitement des affaires courantes ». Une situation qui pourrait perdurer tout l’été, jusqu’à la fin des Jeux olympiques et paralympiques.

Avant l’ouverture de la XVIIe législature de l’Assemblée nationale, La Croix a rencontré trois nouveaux députés issus de différents bords politiques. Les parlementaires prennent leurs marques et parlent du sens à donner à leur mandat dans un contexte de grand flou politique.

Les élections européennes et législatives ont mis en exergue les fractures qui minent la société française. Le vote massif en faveur du Rassemblement national – même s’il n’a pas obtenu la majorité à l’Assemblée – est révélateur de ce malaise. Élus, prêtres ou acteurs culturels témoignent de leur engagement pour maintenir la cohésion sociale.

Avec 143 sièges remportés à l’issue des élections législatives dimanche 7 juillet, le Rassemblement national arrive en troisième place, après le Nouveau Front populaire et Ensemble. Un résultat très éloigné de la majorité absolue, que le parti d’extrême droite espérait atteindre.

Dans son programme pour le 2nd tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a mis trois priorités en avant : le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Le RN vise l’obtention d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour le mettre en oeuvre.

S’il tente de se faire passer pour un parti comme les autres, le fonctionnement en interne du Rassemblement national révèle un mouvement contrôlé d’une main de fer par la famille Le Pen, très centralisé et peu démocratique.

Trois jours avant le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, le think tank Destin commun publie un rapport pour penser les jours qui vont suivre. Neuf experts internationaux ayant connu l’arrivée au pouvoir de la droite autoritaire et populiste dans leurs pays donnent les leçons à en tirer.

Le Rassemblement national et ses alliés sont arrivés en tête des élections législatives avec 33,15 % des voix. Si la réserve de voix est faible dans le camp du RN, des reports de votes provenant de la droite et du centre pourraient l’aider à obtenir une majorité absolue. L’abstention pourrait aussi jouer.

Avec un score de 33,15 % au premier tour des élections législatives, représentant plus de 10,6 millions de votes en leur faveur, le Rassemblement national et ses alliés s’imposent comme la première force en France. Pour autant, le RN n’est pas assuré de disposer d’une majorité absolue après le second tour, dimanche 7 juillet.

Le dimanche 30 juin, le Rassemblement national est arrivé en tête du premier tour des élections législatives, avec 34 % des voix. Un succès inédit pour le parti. Christèle Lagier, politologue et spécialiste de l’électorat d’extrême droite, analyse les raisons de cette progression.

Le 24 juin, Jordan Bardella a annoncé sa volonté d’exclure les Français binationaux de certains postes jugés « sensibles ». Depuis, cette thématique a scandé la campagne du RN pour les législatives. Ses contours sont flous et frisent l’inconstitutionnalité.

Cinquante-deux ans après sa création sous le nom du Front national, le Rassemblement national campe toujours sur ses fondamentaux : la préférence nationale et la lutte contre l’immigration. Mais il ne cesse d’évoluer sur les questions économiques et internationales, au gré des électorats qu’il tente de capter.

À l’approche du premier tour des élections législatives, le 30 juin, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a esquissé un plan d’action économique en « deux temps », avec des « mesures d’urgence » distinguées de « réformes » plus lointaines. Une stratégie pour rassurer son électorat, ses alliés, et les marchés financiers.

[MAGAZINE PÈLERIN] Partout en France, des soignants à bout de souffle se mobilisent à la fois pour dénoncer leurs conditions de travail et la dégradation du service aux personnes âgées. Un phénomène qui interpelle sur la prise en charge des aînés dans notre société.

SEMAINE 3/3 DONNER CONFIANCE Des initiatives inspirantes, portées par les écoles, les entreprises et les parents, donnent des outils aux jeunes pour bien choisir leur avenir, sans brider leurs rêves. Tour d’horizon.

Le Collectif féministe contre le viol (CFCV) lance mardi 8 novembre une campagne de sensibilisation pour lutter contre les viols. Depuis trente ans, l’association œuvre pour libérer la parole des victimes.

SEMAINE 1/3 AIDER À GRANDIR Associations et groupes de parole peuvent aider les parents à construire leur parentalité. Ces initiatives peinent toutefois à toucher toutes les familles, en particulier les plus démunies.

Le 8 novembre, l’intersyndicale FO-CGT-SUD de la fonction publique hospitalière et 18 organisations d’infirmiers appellent à une journée de grève nationale. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et les pressions budgétaires pesant sur le milieu hospitalier.

DEUXIÈME SEMAINE Dans le cadre du « Moi(s) sans tabac » lancé le 1er novembre par le ministère de la santé, la Croix suit Stéphanie, 44 ans, grande fumeuse. Cela fait aujourd’hui une semaine qu’elle a arrêté de fumer.

À rebours de l’avis de leur secrétaire national Pierre Laurent, les cadres du Parti communiste ont refusé, le samedi 5 novembre, de se rallier à Jean-Luc Mélenchon en vue de la présidentielle. Romain Ducoulombier (1), historien du communisme, analyse ce vote.

Emmanuel Barbe, magistrat et délégué interministériel à la sécurité routière, présente vendredi 4 novembre une campagne sur l’usage de stupéfiants au volant et un nouveau dispositif de détection.

À l’occasion de la seconde édition de la journée nationale « Non au harcèlement », le ministère de l’éducation nationale a annoncé une série d’actions.

Du 2 au 10 novembre, le mouvement « Fraternité générale » promeut la solidarité par le biais de 500 actions culturelles, artistiques et citoyennes, menées dans toute la France.

Mardi 1er novembre débute l’opération « Moi(s) sans tabac » lancé par le ministère de la santé. Tout au long de ce mois, « La Croix » accompagne Stéphanie, 44 ans, grande fumeuse, qui a décidé d’en profiter pour mettre fin à son addiction.

À l’approche de la trêve hivernale, le 1er novembre, la préfecture d’Île-de-France a présenté jeudi 27 octobre son plan d’hébergement d’urgence. La fondation Abbé Pierre s’alarme toutefois de la hausse du nombre d’expulsions locatives.

Alors qu’une « marche de la colère policière » se tient le 26 octobre dans une quarantaine de villes, les syndicats des gardiens de la paix attendent surtout leur entrevue avec le président de la république, en fin d’après-midi.

L’arrivée dans l’hémicycle, mardi 25 octobre, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 relance le débat sur les déserts médicaux. Un amendement encadrant la libre installation des médecins devrait être examiné par les députés.

En France, entre 2,1 et 3,4 % des enfants seraient en dépression. Ce sujet tabou trouve de plus en plus d’échos chez les scientifiques.

De nombreuses initiatives ont surgi ces dernières années, notamment via Internet, pour faire du voisinage un réseau d’entraide et de solidarité.

Le 17 octobre, le mensuel « Notre Temps » récompense, comme chaque année, des acteurs qui mettent leurs compétences au service des autres. À l’image d’Odile Petit, cofondatrice de l’association Audition Solidarité.

À l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, lundi 17 octobre, le mouvement ATD Quart Monde inaugure, sur le site où il a vu le jour en 1957, un nouvel immeuble pour loger les familles précaires.

À l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation dimanche 16 octobre, La Croix revient sur la publication du rapport de l’Ademe le 26 mai dernier qui décryptait tous les rouages du gaspillage alimentaire.

La proximité entre habitants a ses atouts, même si les motifs de conflit sont nombreux.

Pour Hélène L’Heuillet, philosophe et psychanalyste, l’habitat est une question centrale dans les relations humaines.

Le président a adressé une lettre d’excuses aux principaux magistrats français, après ses propos rapportés dans un livre publié le 13 octobre.

Les contours de la future Garde nationale ont été précisés, le 11 octobre, par l’Élysée. Un budget supplémentaire de 100 millions va être octroyé au dispositif, pour atteindre un effectif de 85 000 réservistes en 2018.

Deux voitures de police ont été attaquées le 8 octobre à coups de cocktails Molotov, près du quartier de la Grande-Borne à Viry-Châtillon (Essonne). Quatre policiers ont été blessés, dont deux grièvement brûlés. Pourquoi la situation a-t-elle dégénéré à ce point ?

Le Conseil d’État a examiné en référé, le 7 octobre, le pourvoi de l’État demandant la fermeture des échoppes informelles de la « jungle » de Calais. Le rapporteur public s’est positionné en faveur de ce démantèlement.

Les malades et leurs familles manifestent vendredi 7 octobre afin d’appeler à un procès pénal pour juger les responsables de ce drame sanitaire.

Il était l’un des deux derniers survivants du plus important massacre de civils en France sous l’Occupation allemande. Jean-Marcel Darthout est décédé, le 4 octobre.

La haute juridiction s’est penchée le 4 octobre sur la question des discriminations lors des contrôles d’identité. Une première. En 2013, 13 personnes avaient assigné l’État pour « faute lourde » estimant qu’elles avaient subi des contrôles d’identité abusifs, parfois accompagnés de comportements déplacés.

Une étude menée durant deux ans par la Société française de médecine générale (SFMG) révèle qu’un médecin généraliste sur dix a des réticences vis-à-vis des vaccins.

Chef de la maternité de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), cette gynécologue obstétricienne fait sienne la lutte contre les violences sexuelles. Elle a inauguré, en juillet, une « maison des femmes ».

Plusieurs anciens mineurs grévistes en 1948 et leurs familles vont être reçus mercredi 28 septembre à l’Élysée, dans le cadre d’une cérémonie de réintégration dans les grades de réserve.

Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) a publié, le 27 septembre, une étude sur les causes des inégalités à l’école. Nathalie Mons, présidente du Cnesco et professeure de sociologie à l’université de Cergy-Pontoise, revient sur cette enquête menée durant deux ans.

Selon une étude du Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) publiée mardi 27 septembre, le manque d’évaluation et de suivi des réformes successives expliquerait leur peu d’efficacité.

Dès lundi 26 septembre – et pour dix semaines –, quatre logos vont être testés sur 1 300 produits répartis dans soixante magasins français.

Mardi 20 septembre, Jean-Jacques Urvoas a présenté à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) un rapport pour réduire la surpopulation carcérale. Les associations comme l’OIP jugent « insuffisantes » les mesures annoncées.

Les départements lancent du 19 au 24 septembre une semaine de mobilisation face au désengagement de l’État et à la diminution de leurs moyens d’action.

Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 septembre, le tribunal correctionnel de Bastia a sanctionné les principaux protagonistes de la rixe de Sisco de peines allant de six mois à deux ans de prison ferme.

Cet été, les parlementaires ont voté une loi qui supprime le terme « religieusement » du serment prêté par les magistrats à leur entrée en fonction. Une décision qui intervient dans une période marquée par les débats sur la laïcité.

Un des pompiers appelés pour secourir Adama Traoré, le jeune homme décédé le 19 juillet lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise, assure que le jeune homme n’avait pas été placé en position latérale de sécurité.

Le procès de l’ancien ministre du budget se termine jeudi 15 septembre, après deux semaines d’audiences qui ont permis de passer au crible les divers comptes souscrits à l’étranger par Jérôme Cahuzac.

Il fait partie de ces militants totalement dévoués à leur cause, incontournables dans le secteur associatif. À 74 ans, Toufik Abdeli se bat avec l’association Adjie pour scolariser les mineurs isolés étrangers.

De plus en plus nombreux sont ceux qui se privent d’aliments tels que la viande, le gluten ou le lactose, pas seulement pour des raisons médicales, mais aussi par choix, par conviction, par volonté de reprendre en main leur vie. « La Croix » a tenté de décrypter ces nouveaux comportements.

Progressivement, par choix, ils ont modifié leurs habitudes alimentaires pour supprimer le gluten ou le lactose, ou même devenir végétaliens.

Les grandes marques se sont emparées de la mode du « sans gluten », du « sans lactose » et du bio. À la clé, un chiffre d’affaires en expansion. La pratique pourrait s’étendre à la restauration collective.

Après avoir été suspendu en février 2016, le procès de l’ancien ministre du budget recommence lundi 5 septembre. Jérôme Cahuzac comparaît, jusqu’au 15 septembre, notamment pour fraude fiscale et blanchiment.

Bernard Cazeneuve s’est déplacé à Calais le 2 septembre pour désamorcer la situation tendue, trois jours avant une grande manifestation des routiers, associations de commerçants et agriculteurs du Calaisis. Il espère démanteler la partie nord du campement de la Jungle « par étapes ».

Ils ont fait leur rentrée mercredi 31 août, certains pour la première fois. Ces nouveaux enseignants sont le plus souvent des enseignantes, et leur orientation vers le métier d’enseignant se fait de plus en plus tard.

Le comité contre l’islamophobie a assigné en justice quatre communes pour qu’elles suspendent leurs arrêtés anti-burkini. Fréjus est la première à passer devant le tribunal administratif de Toulon, mardi 30 août.

La plus haute juridiction administrative a décidé, le 26 août, de remettre en cause l’interdiction de porter le burkini à Villeneuve-Loubet. Cette décision fera jurisprudence pour les trente autres communes françaises qui ont pris des arrêtés similaires.

Dans cette commune des Hauts-de-Seine, plusieurs familles se sont mobilisées avec la municipalité pour accueillir des migrants. Rencontre avec l’une d’entre elles qui héberge depuis le mois d’avril un Guinéen de 23 ans.

Le Conseil d’État s’est penché en séance publique, le 25 août, sur l’arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet, une commune de la Côte d’Azur. Il rendra sa décision finale le 26 août après-midi.

Des réflexions ont été lancées sur la manière de garder une trace des récents événements qui ont ensanglanté la France. Mais il est bien difficile de s’accorder sur le type de commémoration à mettre en œuvre.

Fraîchement nommée porte-parole et co-secrétaire générale du SNUipp-FSU, l’enseignante de 56 ans a rappelé lundi 22 août les principaux défis de la rentrée 2016.

Arnaud Montebourg a annoncé, le 21 août, sa candidature à l’élection présidentielle de 2017, précisant quelques propositions phares de son programme.

Ils ont pris un tournant éthique dans leur vie (4/4). Fanny Picard a quitté la finance « pure et dure » pour monter un fonds d’investissement éthique, et réaliser son rêve d’agir pour l’intérêt général.

À en croire deux associations, plus de 9 000 migrants se pressent aujourd’hui dans le bidonville. Parmi eux, on trouve un nombre croissant de mineurs isolés étrangers.

Ils ont pris un tournant éthique dans leur vie (2/4). Après avoir été avocate d’affaires, Nathalie Avakian s’est lancée dans l’organisation d’un championnat de foot pour les migrants, renouant ainsi avec ses origines arméniennes.

En dehors de la rixe du 13 août à Sisco, la Corse a été le théâtre de plusieurs incidents à connotation raciste l’année passée.

Saisi par la préfecture du Pas-de-Calais, le tribunal administratif de Lille a rejeté, vendredi 12 août, la demande de l’État concernant la fermeture des commerces de la jungle de Calais.

Exercices de prévention des attentats dans les établissements, cellules de gestion de crise, travaux dans les espaces vulnérables… Autant de nouvelles mesures qui vont être mises en place à la rentrée scolaire.

Après l’assassinat du P. Hamel, le 26 juillet, et à l’approche du 15 août, les principaux lieux de culte étoffent leur dispositif de sécurité pour accueillir les nombreux fidèles. Ces mesures semblent devoir s’inscrire dans la durée.

Chaque nouvel attentat voit apparaître un nouveau « profil » terroriste. Retour sur le parcours de ceux qui sont passés à l’acte sur le sol français.

Le premier ministre et le garde des Sceaux se sont rendus lundi 8 août à la maison d’arrêt de Nîmes, dont le taux d’occupation avoisine les 211 %. Un plan pour créer de nouvelles places de prison devrait être proposé à la rentrée. Il suscite déjà des critiques.

Le premier ministre Manuel Valls et le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas se sont rendus lundi 8 août à Nîmes, pour visiter la maison d’arrêt dont le taux d’occupation dépasse les 200 %. Un des taux les plus élevés de France où la surpopulation carcérale atteint des records. En juillet, 69 375 personnes étaient incarcérées, pour 58 311 places opérationnelles.