Critique

Exposition : à Meaux, hommes et chevaux, frères d’armes en 14-18

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Ânes d’Afrique pour le service des tranchées. Émile Léon Schultz, carnet n° 8, France, 1917. Épreuve gélatino-argentique et manuscrit.
Ânes d’Afrique pour le service des tranchées. Émile Léon Schultz, carnet n° 8, France, 1917. Épreuve gélatino-argentique et manuscrit. E. L. Schultz/Musée de la Grande Guerre, Meaux
Une exposition solidement documentée au Musée de la Grande Guerre à Meaux montre le sort des équidés lors de la Première guerre mondiale. Hommes mobilisés et populations civiles partagent avec chevaux, ânes et mulets la souffrance du terrible conflit.

Si un film, Cheval de Guerre, de Steven Spielberg (2011), adapté du roman de l’auteur britannique Michael Morpurgo, illustre avec brio et sensibilité le sort des équidés mobilisés en 14-18, aucune exposition ne s’était encore penchée sur le sujet. Le musée de la Grande guerre de Meaux (Seine-et-Marne) comble magistralement ce vide. Montrant la communauté de destins entre hommes et bêtes lors du conflit, sans oublier les populations civiles, l’exposition « Des chevaux et des hommes » dresse un tour d’horizon complet d’une relation particulière durant quatre années effroyables.

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