« En tant qu’imam, mon travail est de démonter le raisonnement littéraliste »

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Sur le Quai de la Fraternité du Vieux-Port, Marseille (13).
Sur le Quai de la Fraternité du Vieux-Port, Marseille (13). Nicolas COPIN / CIRIC/
Imam dans les quartiers Nord de Marseille, fondateur de l’association La plume des savoirs, Abdessalem Souiki explique comment, dans ses prêches, il tente de « démonter le raisonnement » des musulmans du courant salafiste, minoritaire mais très actif.

« S’attaquer à des gens qui boivent un café ou qui écoutent de la musique est absolument inexplicable en islam : même les courants minoritaires – les salafistes – qui considèrent la musique comme « haram » (illicite) ne vont pas jusqu’à préconiser le meurtre. Au pire, ils la considèrent comme un péché et jugent la personne qui l’écoute comptable devant Dieu. Ces terroristes de Daech sont très loin de toute notre littérature juridique : au fond, ils considèrent la France comme un pays de mécréants qu’ils sont autorisés à frapper par quelque côté que ce soit… Cela relève davantage d’une idéologie fascisante.

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