Les relations économiques, militaires ou encore environnementales entre le Royaume-Uni et l’Union européenne ont été redéfinies lors des négociations sur le Brexit.
En savoir plusÀ l’occasion d’un sommet inédit à Londres, destiné à resserrer les liens cinq ans après le Brexit, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont conclu un partenariat sur la sécurité et la défense, lundi 19 mai 2025. Les deux partenaires ont aussi prolongé leur accord sur les droits de pêche jusqu’en 2038.
La guerre en Ukraine et l’instabilité engendrée par les États-Unis favorisent un rapprochement entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, n’en reste pas moins officiellement prudent.
Ce lundi 3 février, les 27 chefs d’État et de gouvernements de l’Union européenne se réunissent à Bruxelles pour un sommet extraordinaire autour de la défense européenne. Invité, le premier ministre britannique, Keir Starmer, rencontrera dans ce cadre l’ensemble des dirigeants de l’UE. Olivier Marty analyse la stratégie du premier ministre britannique pour « réinitialiser » la relation.
Avec l’arrivée des travaillistes au pouvoir après leur succès aux élections législatives du 4 juillet, le Royaume-Uni revient à la social-démocratie, analyse le professeur Christian Lequesne (1). Mais, après le Brexit et le Covid, les défis économiques et sociaux à surmonter sont immenses.
Inauguré il y a trente ans le 6 mai 1994 par la reine Elizabeth et le président François Mitterrand, le tunnel sous la Manche a rapproché l’Europe et le Royaume-Uni. Mais l’ouvrage a peut-être aussi contribué au vote en faveur du Brexit, estiment certains, les Britanniques ayant pu se sentir menacés dans leur identité insulaire.
Alors qu’ils tentaient de traverser la Manche, 66 migrants, dont des femmes et des enfants, ont été secourus mercredi 1er mai et amenés à Dieppe.
Charles III effectue en France sa première visite, en tant que roi, du 20 au 22 septembre. Si les Windsor ont toujours partagé une vraie passion pour la France et sa langue, le souverain britannique est lui plus attiré par les idées. Sa venue en France est aussi un geste politique fort, analyse Philip Kyle, auteur d’une biographie de Charles III (1).
Le premier ministre britannique est à Paris vendredi 10 mars pour un sommet franco-britannique, le premier depuis son arrivée au 10 Downing Street. Il souhaite redresser une relation largement endommagée par Boris Johnson.
Le gouvernement britannique a confirmé, vendredi 17 juin, l’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange aux États-Unis, où il est poursuivi pour une fuite massive de documents confidentiels. Ce dernier a fait appel de la décision.
Le gouvernement britannique devait présenter ce lundi 13 juin au Parlement un projet de loi modifiant le régime douanier de l’Irlande du Nord. En revenant sur l’accord trouvé au moment du Brexit, le premier ministre Boris Johnson court le risque de provoquer une nouvelle crise avec l’Union européenne.
L’association chargée des adresses Web en « .eu » a supprimé les sites des citoyens et entreprises britanniques qui utilisaient cette extension, une conséquence prévue du Brexit. Près de 50 000 sites Web se terminant par l’extension européenne ont ainsi été remis sur le marché.
Les Britanniques ont accordé samedi 11 décembre 23 licences supplémentaires, un chiffre très inférieur aux 104 que Paris réclamait. Déçus, des pêcheurs français ont fait planer dans la soirée la menace d’actions contre les importations de produits britanniques.
Alors que les sanctions commerciales sont devenues, depuis quelques années, un outil privilégié de contrainte dans les relations internationales, Franck Riester, ministre du commerce extérieur et de l’attractivité, appelle l’Europe à sortir de la « naïveté » pour mettre en place des instruments lui permettant de répondre à toute coercition.
Pour le président de la commission de la pêche au Parlement européen, Pierre Karleskind, le contentieux qui oppose la France et le Royaume-Uni sur l’attribution des licences de pêche à Jersey, s’inscrit dans le cadre d’une détérioration globale des relations entre les deux pays, mais aussi avec l’Union Européenne, depuis le Brexit.
Paris a décidé d’une série de mesures restrictives, dont l’interdiction de débarquement des navires britanniques ou des contrôles sanitaires, douaniers et de sécurité plus stricts.
Au Royaume Uni, les pêcheurs qui avaient majoritairement voté pour le Brexit, sont mitigés sur les résultats de l’accord de sortie de l’Union européenne. Si pour certains, il signifie des quotas de pêche supplémentaires et donc de meilleurs revenus, pour d’autres les pertes sont importantes.
La France reproche au Royaume-Uni de ne pas assez accorder de licences de pêche dans ses eaux territoriales, enfreignant l’esprit de l’accord du Brexit.
Chahutée par le Brexit et la pandémie, l’économie britannique manque de main-d’œuvre, particulièrement dans le transport. La décision de délivrer des milliers de visas marque un revirement important par rapport aux discours de ceux qui ont poussé au départ de l’Union européenne
Alors qu’ils ont jusqu’à ce mercredi 30 juin au soir pour demander un nouveau statut leur permettant de rester, nombreux sont les Français vivant en Grande Bretagne à s’interroger pour la première fois sur leur avenir sur l’île.
Michel Barnier analyse les échanges entre l’Union européenne et le Royaume-Uni depuis l’entrée en vigueur du Brexit.
Les Français installés au Royaume-Uni devaient régulariser leur situation avant le 1er janvier 2021 pour éviter de se retrouver en situation irrégulière.
Après cinq mois de bataille navale post-Brexit, le Royaume Uni et l’Union européenne ont trouvé, mercredi 2 juin, un accord de principe sur une gestion commune des espèces et une répartition des quotas. Mais est-ce pour autant la fin de tous les différends sur la pêche ?
La France a menacé les autorités britanniques de « mesures de rétorsion » qui pourraient aller jusqu’à couper le courant sur l’île anglo-normande de Jersey si les navires français sont toujours privés de droit de pêche dans les eaux anglaises. La tension se fait de plus en plus vive autour de ce sujet, considéré en Europe comme un test de la volonté des Britanniques de respecter l’accord post-Brexit. La situation est d’autant plus tendue que Bruxelles et Londres n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur des quotas de pêche pour l’année 2021.
Le négociateur du Brexit a pris des notes presque quotidiennement, pendant les quatre années de négociation qui ont abouti à un accord entre Londres et Bruxelles le 24 décembre 2020. À présent engagé dans le débat présidentiel français, il tire les leçons de son expérience dans un journal publié ce jeudi 6 mai.
Les pêcheurs européens se plaignent de la lenteur de Londres à leur accorder des licences tandis que la France regrette l’ajout de conditions « non prévues » pour leur délivrer ces autorisations. Pour déminer le terrain, Paris appelle Bruxelles à l’aide.
L’Union européenne et le Royaume-Uni tentent de surmonter leur contentieux sur l’approvisionnement en vaccin, alors que les 27 se réunissent en cette fin de semaine à Bruxelles. Leur désaccord porte principalement sur le déséquilibre import-export et sur l’exploitation de l’usine néerlandaise Halix de Leiden, approuvée vendredi 26 mars par l’EMA.
Deux mois et demi après sa sortie définitive du marché commun, l’Union européenne a lancé deux procédures contre le Royaume-Uni pour non-respect du protocole sur l’Irlande du Nord en réponse à la décision unilatérale britannique de reporter de six mois la mise en place de certains contrôles douaniers.
Serait-il le plus européen des hommes politiques français ? En tout cas, Michel Barnier est aujourd’hui une figure majeure en Europe. C’est d’ailleurs à lui qu’il est revenu de mener les négociations pour le Brexit au nom de l’Union. Alors qu’il se prépare à retrouver la scène politique française, il se confie sur son expérience de négociateur, sur son attachement au projet européen et sur ses ambitions pour le futur.
La mise en œuvre de l’accord post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur la pêche ne se fait pas sans tangage. Beaucoup d’inconnues demeurent quant à son impact économique sur les pêcheries européennes et françaises.
Un mois après la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne, les désordres des premiers jours s’atténuent. La construction d’une relation stable ne fait que commencer.
Nommé conseiller Brexit auprès de la présidente de la Commission européenne, l’ancien négociateur en chef doit s’exprimer à Bruxelles ce jeudi 28 avril sur l’accord post-Brexit conclu en décembre, mais pas encore adopté par les eurodéputés. De nombreuses questions subsistent.
Le premier ministre britannique tente de tourner à son profit la sortie – fluide jusqu’ici – de l’Union européenne par son pays. Mais entre la crise sanitaire, majeure en Grande-Bretagne, et les velléités indépendantistes écossaises, des tempêtes le guettent.
Ces autorisations provisoires de pêche dans les eaux britanniques seront rendues définitives dans les prochains jours. Elles ne concernent pour l’instant pas les eaux territoriales britanniques mais seulement la Zone économique exclusive (ZEE).
L’Espagne et le Royaume-Uni sont engagés dans une course contre la montre pour parvenir à un accord sur Gibraltar, seul moyen d’éviter, à partir du 1er janvier, une « frontière dure » entre l’UE et cette enclave britannique qui entraverait la circulation des personnes et ferait peser une menace sur l’économie locale.
Le départ du Royaume-Uni du programme européen d’échanges pose la question de son avenir. Malte, l’Allemagne ou encore l’Irlande devraient connaître une augmentation des demandes.
Le 1er janvier, 700 nouveaux agents seront fin prêts pour contrôler la frontière et essayer de conserver une circulation fluide entre le Royaume-Uni et la France. Un recrutement sans précédent.
Pour ne pas avoir à étendre la possibilité d’une détaxe de TVA aux ressortissants de l’Union européenne, Londres l’a supprimée pour tous les touristes internationaux. Une mesure qui effraie les grands commerçants britanniques.
Le secteur financier n’a pas été intégré à l’accord trouvé le 24 décembre entre le Royaume Uni et l’Union européenne. Au 1er janvier, la place londonienne perdra donc son accès au marché unique et devra s’adapter à la nouvelle donne. À Paris, Luxembourg ou Francfort, on espère encore profiter de l’aubaine.
Dix personnalités britanniques expriment dans « La Croix » leurs espoirs et leurs inquiétudes face à l’avenir.
L’accord trouvé à la veille de Noël modifie en profondeur les relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Le retour des frontières, la circulation des biens et des personnes, la pêche, la coopération justice et police sont les principaux changements en actes dès le Nouvel an.
L’accord du 24 décembre ouvre les portes du marché européen, sans droit de douane, pour le Royaume-Uni qui est désormais considéré comme un pays tiers. Il prévoit en retour un grand nombre d’engagements de Londres et des possibilités de sanctions commerciales en cas de manquement à ces obligations.
Il reste beaucoup de travail à accomplir avant l’entrée en vigueur définitive de l’accord conclu le 24 décembre avec le Royaume-Uni
Le premier ministre britannique a réussi à trouver un accord que peu lui promettaient il y a un an. La faiblesse de l’opposition interne et la lassitude lui ont sans doute permis de passer la ligne.
Les Européens et le Royaume-Uni ont conclu jeudi 24 décembre, après des négociations éreintantes et à la veille de Noël, un accord historique sur leurs futures relations commerciales, qui leur permettra d’éviter le choc dévastateur d’un « no deal » pour leurs économies en fin d’année. Retour sur une relation de près d’un demi-siècle
Au terme de 10 mois de négociations, les Vingt-Sept et le Royaume-Uni sont parvenus à s’entendre. Les Britanniques gardent un accès au marché unique, sous conditions.
La construction aéronautique, l’automobile, les articles de joaillerie sont les principaux secteurs d’échanges entre les deux pays.
Pendant plus de quatre ans, le Français a réussi à tenir un front européen unifié malgré les intérêts particuliers des Vingt-Sept. Il a incarné la constance des positions de l’Union, face aux tergiversations britanniques.
Après plus de dix mois de négociations, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé avoir trouvé un accord le 24 décembre sur leurs relations commerciales. Retrouvez notre direct.
Le référendum sur le Brexit s’est tenu quatre ans après le triomphe des Jeux de Londres, mais deux ans après de piteux résultats en Coupe du monde de football et lors du Mondial de rugby organisé sur l’île. Un hasard ? Pas sûr. Le Brexit vu de Londres.
La « bataille navale » entre le Royaume-Uni et l’Union aura-t-elle lieu ? Dans le secret des négociations, elle semble déjà avoir commencé. Le dossier de la pêche reste l’un de ceux qui pourraient empêcher de conclure un accord de sortie.
Les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne achoppent sur le « level playing field », c’est-à-dire le respect de règles du jeu équitables. Une formule qui mérite une explication.
À 15 jours de la sortie effective du Royaume Uni de l’Union, une seule chose est sûre : au 1er janvier, les frontières seront rétablies entre l’île et le continent. Avec la France en première ligne.
Pour le romancier William Boyd, qui partage son temps entre Londres et Bergerac, le « désastre » du Brexit s’explique par l’aveuglement des Britanniques à l’égard de leur propre histoire. Le Brexit vu de Londres.
Jonathan Coe, romancier attaché à décrire l’Angleterre contemporaine, souligne combien le regain du nationalisme bouleverse son écriture, et combien il juge urgent d’enseigner l’ouverture au monde. Le Brexit vu de Londres.
Les Britanniques ont toujours été très attachés à la souveraineté de leur nation. La fierté liée à ce sentiment d’indépendance reste vive, mais le monde a bien changé. Le Brexit vu de Londres.
Le gouvernement conservateur n’envisage pas de revenir à une relation contractuelle avec l’Union européenne. La reconstruction d’une relation entre le Royaume-Uni et l’Europe pourrait passer par une coordination entre « grands États-nations » européens.
Pour Nick Witney, ancien directeur de l’Agence européenne de défense et expert en géopolitique, la stratégie internationale du Royaume-Uni reste floue, et son industrie de défense risque de subir un dommage collatéral si l’Europe confirme sa volonté d’une plus grande autonomie. Le Brexit vu de Londres.
Le Commonwealth, créé au milieu du XXe siècle, rassemble 53 États issus de l’empire britannique. Il est peu probable qu’il puisse compenser économiquement le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le Brexit vu de Londres.
Pays hôte de la COP26 en novembre 2021, le Royaume-Uni se veut exemplaire dans la lutte contre le changement climatique. Un engagement pérenne, qui est aussi un pied de nez à l’Union européenne. Le Brexit vu de Londres.
Edward Leigh est député de Gainsborough (Lincolnshire, Angleterre). Élu depuis 1983, ce membre du Parti conservateur anime un groupe de députés favorables au libre-échange et eurosceptiques. Il assume toutefois l’évolution de son parti vers une politique davantage interventionniste en économie. Le Brexit vu de Londres.
Meredith Crowley est maître de conférences en économie internationale à l’université de Cambridge et chercheuse au centre d’études indépendant « UK in a changing Europe ». Le Brexit vu de Londres.
Sur le plan stratégique comme sur le plan sociétal, le Royaume-Uni ne pourra pas se passer du reste de l’Europe après le 31 décembre. Et inversement. Le Brexit vu de Londres.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le premier ministre britannique Boris Johnson ont annoncé dimanche 13 décembre la poursuite des négociations sur un accord post-Brexit.
Les parties aux négociations sur le Brexit ont choisi de se donner encore jusqu’à dimanche après-midi pour tenter de trouver un accord.
En charge de la présidence tournante de l’UE, l’Allemagne a obtenu un accord préliminaire de la Pologne et la Hongrie sur le mécanisme liant versement des fonds européens et état de droit. Le veto des deux pays de l’Est au budget européen et au plan de relance post-Covid pourrait donc être levé à l’occasion du Conseil qui débute à Bruxelles ce jeudi 10 décembre. À condition de convaincre les pays du Nord.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, doit rencontrer mercredi 9 décembre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour tenter de sortir les négociations de l’impasse.
Les négociateurs ont annoncé une « pause » dans les négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni pour trouver un accord post-Brexit. Boris Johnson et Ursula von der Leyen doivent procéder samedi en fin d’après midi à un « état des lieux ».
« La France pourrait s’opposer à un accord trop défavorable à nos pêcheurs » a averti, vendredi 4 décembre, le secrétaire d’État aux affaires européennes, Clément Beaune. La veille, le premier ministre Jean Castex était à Boulogne-sur-Mer pour rassurer la profession.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, qui s’exprimait le 28 novembre devant le Congrès de son parti indépendantiste, jouit d’une popularité sans précédent.
Les modalités du Brexit pourraient encourager les activités de contrebande autour de la frontière qui sépare République d’Irlande et Irlande du Nord. Difficile à contrôler, la zone est déjà le lieu d’un trafic important d’essence, de cigarettes, d’alcool et de vies humaines.
Londres et Bruxelles doivent s’entendre lundi 19 octobre sur un « format » de négociation sur leur relation future, mais les deux parties s’empoignent toujours sur les termes de leur séparation. Il reste moins de trois semaines pour trouver un terrain d’entente.
À l’issue d’un sommet européen dont le gouvernement britannique s’est dit « déçu », les 27 donnent à Londres jusqu’à début novembre pour « faire les gestes nécessaires » à un « compromis raisonnable », notamment sur la pêche.
La huitième session de négociations sur la relation post-Brexit entre Londres et l’Union européenne s’ouvre lundi 7 septembre. Elle ne passionne guère les Britanniques. Le gouvernement ne ressent donc pas de pression pour trouver un accord sur les relations commerciales avec l’Europe.
Le Royaume-Uni et l’UE après le Brexit se rejettent mutuellement la responsabilité du blocage. Ils n’ont que jusqu’au 31 décembre pour ratifier un accord, sans quoi leur lien sera réduit au degré zéro de la relation commerciale alors qu’une nouvelle session de négociations s’ouvre ce lundi 7 septembre.
Les dirigeants des institutions européennes doivent faire le point avec Boris Johnson, ce lundi 15 juin, à propos des négociations au point mort sur les relations post-Brexit. Londres écarte formellement toute prolongation des discussions après fin décembre, mais évoque des contrôles douaniers introduits étape par étape d’ici à juillet 2021.
Le 4e round de négociations entre Londres et l’UE sur la relation post-Brexit s’ouvre cette semaine sans l’ombre d’un accord. Le premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé qu’il s’y impliquerait personnellement, cette fois.
Les Parlementaires britanniques ont adopté, lundi 18 mai, un texte mettant fin à la libre circulation des travailleurs en provenance de l’Union européenne. Le pays opte pour un système d’immigration à points. Une façon de montrer à l’opinion publique que le « take back control » prend forme, 4 mois après le Brexit.
Les discussions sur les futures relations post-Brexit, poursuivies cette semaine, ont tourné jusqu’ici au dialogue de sourd. Alors que la crise économique s’installe peut-être durablement en Europe et au Royaume Uni, la nécessité de s’entendre s’impose pourtant.
Après deux premières sessions marquées par de profondes divergences et l’absence de progrès, Britanniques et Européens reprennent leurs négociations lundi sur leur relation post-Brexit, plombées par la pandémie de nouveau coronavirus.
L’historien britannique Théodore Zeldin voit dans le Brexit la manifestation d’une crise qui affecte non seulement le Royaume-Uni, mais le monde entier. Il souligne les divisions culturelles dans son pays qui ont abouti au Brexit et déplore l’incapacité des politiques à offrir une solution.
Fort d’une majorité large au Parlement, le premier ministre Boris Johnson fait face à une Union européenne confiante dans la puissance de son marché unique.
Le 31 janvier 2020 à 23 heures à Londres, le Royaume-Uni ne fera plus effectivement parti de l’Union européenne. Pour autant, une période de transition protégera les citoyens européens d’outre-Manche, les Britanniques en Europe et l’économie des deux partenaires.
Les conclusions du Conseil européen, qui s’est tenu vendredi 29 juin, sous-entendent qu’aucun accord pourrait n’être trouvé entre Bruxelles et Londres. L’Union européenne, décidée à éviter ce scénario, veut accélérer la cadence.
Sans réclamer une rupture complète, le gouvernement britannique a annoncé mercredi 23 août le souhait de mettre fin à la compétence « directe » de la Cour de justice de l’Union européenne, l’institution juridictionnelle qui veille au respect du droit communautaire.
Pour leur première réunion entre négociateurs sur les conditions du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le négociateur européen Michel Barnier a offert un bâton de randonnée à son homologue britannique David Davis. L’UE et Londres s’accordent sur les priorités et le calendrier des négociations
CHRONOLOGIE INTERACTIVE Depuis son intégration en 1973 jusqu’au déclenchement du Brexit en 2017, le Royaume-Uni a entretenu des relations tumultueuses avec l’Union européenne. Retour sur 44 ans d’histoire commune.
Membres de la CEE depuis 1973, les Britanniques ont acté, après un référendum en 2016, leur sortie de l'UE, effective depuis le 1er janvier 2021. L’UE a ainsi vu partir une puissance économique majeure.
