Procès de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice

Lundi 6 janvier, à la veille de la commémoration de l’attentat contre « Charlie Hebdo », le président de la République a réaffirmé le maintien du projet de musée-mémorial du terrorisme, menacé en décembre dernier par le gouvernement Barnier pour des raisons budgétaires. Le lieu, unique au monde, devrait voir le jour en 2027.

La cour d’assises spéciale de Paris a prononcé jeudi 13 juin des peines de 18 ans de réclusion criminelle, assorties d’une peine de sûreté des deux tiers à l’encontre des deux accusés jugés en appel au procès de l’attentat de Nice qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016.

Le procès en appel de deux proches de l’auteur de l’attentat au camion-bélier de Nice, le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, s’ouvre lundi 22 avril devant la cour d’assises spéciale de Paris. L’auteur de l’attentat qui a fait 86 morts, le Tunisien Mohamed L.-B., avait été tué par la police.

Le premier ministre australien a annoncé, mardi 16 avril, que son pays allait offrir la citoyenneté australienne à Damien Guerot. Ce Français a repoussé samedi l’homme ayant mortellement poignardé six personnes à Sydney. Avant lui, d’autres anonymes se sont illustrés dans des circonstances similaires.

L’audience civile du procès de l’attentat de Nice s’est ouverte mardi 3 janvier à Paris. Après trois jours de débat, la justice devra se prononcer sur la recevabilité de la demande des 2 600 personnes qui demandent à être reconnues partie civile.

Les deux principaux condamnés du procès de l’attentat de Nice ont fait appel du verdict, a indiqué lundi 26 décembre le parquet national antiterroriste. Ils avaient été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste et avaient écopé de dix-huit ans de réclusion criminelle.

La cour d'assises a fait preuve mardi 13 décembre d’une extrême sévérité en condamnant les deux principaux accusés à dix-huit ans de prison, soit trois ans de plus que ce qui avait été requis par le parquet national antiterroriste. Les autres accusés ont écopé de peines allant de deux à douze ans de prison.

La cour d'assises de Paris doit rendre son verdict mardi 13 décembre. « Il y aura des frustrations, elles sont inévitables », a prévenu le parquet, conscient que les peines risquent de ne pas être pour les parties civiles à la hauteur des souffrances subies.

Le verdict du procès de l’attentat de Nice de 2016, qui avait fait 86 morts et plusieurs milliers de blessés, doit être rendu mardi 13 décembre. C’est le quatrième verdict d’un procès d’attentats pour « association de malfaiteurs terroriste » en 2022.

La cour d'assises de Paris a donné la parole, lundi 12 décembre, aux accusés contre lesquels des peines de deux à quinze ans ont été requises par le parquet. La plupart ont eu des mots pour les parties civiles et ont dit faire « confiance » à la justice. La cour rendra sa décision mardi 13 décembre à partir de 17 heures.

Les avocats des trois principaux accusés ont tenté, jeudi 8 et vendredi 9 décembre, de démonter les charges retenues par le parquet antiterroriste, qui a requis quinze ans de prison à leur encontre.

Des peines de quinze ans de prison ont été réclamées contre les trois principaux accusés mardi 6 décembre au procès de Nice. La surprise est venue du choix de l’accusation de ne plus retenir le caractère terroriste des faits reprochés à l’homme qui a fourni une arme à l’auteur de l’attaque du 14 juillet 2016.

Au terme d’un réquisitoire de plus de huit heures, les trois magistrats du parquet antiterroriste ont réclamé mardi 6 décembre des peines allant de deux à quinze ans de prison contre les huit accusés. C’est contre les deux « copains » du terroriste que la charge a été la plus sévère.

Depuis trois jours, la cour d'assises de Paris entend les plaidoiries des défenseurs des parties civiles. Certains s’en prennent très directement aux accusés, d’autres portent la parole des victimes, comme les enfants dont le traumatisme a été largement évoqué ce vendredi 25 novembre.

La cour d'assises de Paris a commencé à entendre cette semaine les accusés de second ordre, poursuivis pour trafic d’armes sans caractère terroriste. Ce vendredi 18 novembre, la parole a été donnée Enkeledja Zace, une mère de famille albanaise de 48 ans à l’expression volcanique, qui nie toute participation à ce trafic.

Un des principaux accusés, Chokri Chafroud s’est longuement expliqué jeudi 10 novembre sur les liens qu’il entretenait avec le futur auteur de l’attentat de la Promenade des Anglais. S’il est monté à bord de son camion trois jours avant l’attaque, il a assuré n’avoir jamais rien su du projet terroriste de son ami.

Les parents et la sœur de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de la tuerie du 14 juillet 2016 à Nice, sont venus témoigner devant la cour d'assises spéciale, mercredi 26 octobre. Ils ont évoqué les troubles de sa personnalité et fait part de leur incompréhension face à son action meurtrière.

Le maire de Nice a répondu, jeudi 20 octobre, aux questions que se posent de nombreuses parties civiles sur la sécurisation de la Promenade des Anglais. Tout en soutenant ses policiers municipaux, Christian Estrosi a affirmé qu’il n’était pas possible, malgré les nombreuses caméras de vidéoprotection, de détecter les « repérages » du terroriste avant l’attentat.

La cour d’assises de Paris a entendu, jeudi 13 octobre, deux des filles de Fatima Charrihi, tuée dans l’attaque du 14 juillet 2016. Ensemble à la barre, Latifa et Hanane ont dit leur chagrin mais aussi raconté la haine raciste de quelques-uns juste après cet attentat, dont un tiers des victimes était de confession musulmane.

« Je veux croire que ce procès n’est pas une histoire du passé mais d’avenir », a expliqué, jeudi 13 octobre, une adolescente de 15 ans à la cour d'assises de Paris. Myrtille, la plus jeune des victimes ayant témoigné depuis le début du procès, a dit espérer arriver un jour « à voir un futur sans rester enchaînée » au souvenir de l’attentat.

Le président Laurent Raviot s’est opposé à ce qu’une fillette de 10 ans témoigne depuis Nice. Sa décision a été bien accueillie alors que jamais, dans un procès pour terrorisme, la place de la parole des enfants victimes ne s’est posée avec autant d’acuité.

L’ancien chef de l’État et son ministre de l’intérieur au moment des faits ont témoigné, ce lundi 10 octobre, devant la cour d’assises de Paris, défendant prudemment leur action alors que la sécurisation de la Promenade des Anglais, ce soir du 14 juillet 2016, avait fait l’objet d’une virulente polémique.

L’ancien procureur de Paris a été interrogé lundi 10 octobre par la cour d’assises de Paris sur la douleur de familles ayant appris très tardivement que des autopsies avaient été faites sur leur proche décédé. François Molins a estimé que le choix fait à Nice de prélever des organes entiers « ne se justifiait pas ».

Depuis mercredi 21 septembre, la cour d'assises de Paris consacre entièrement ses journées aux auditions des parties civiles. Durant trois jours, elles ont raconté la sidération, l’horreur, l’impuissance. Et la souffrance, la culpabilité qui les empêchent de se remettre à vivre, six ans après.

La cour d’assises de Paris a continué, vendredi 23 septembre, à écouter les victimes du 14 juillet 2016. Dans un témoignage marquant, Florian Hattermann a parlé de son immense sentiment de culpabilité, cette douleur d’être vivant alors que son père, sa mère et son jeune frère sont morts sur la Promenade des Anglais.

Une mère est venue, jeudi 22 septembre, raconter à la barre les traumatismes de ses deux filles âgées de 4 ans et 8 mois le soir de l’attentat sur la promenade des Anglais. Elle a aussi lu à l’audience un courrier écrit par l’aînée, à l’attention du président de la cour d'assises.

Né à Nice, le Prix Nobel y a vécu durant sept années. Pour « La Croix », il évoque son amour pour la ville, marqué par la guerre et l’Occupation.

Lors de la première journée entièrement consacrée à l’audition des parties civiles, mercredi 21 septembre, la cour d’assises de Paris a notamment entendu les parents, la sœur et le frère de Laura, une adolescente tuée sur la Promenade des Anglais. Un récit à quatre voix d’une famille dévastée.

La cour d'assises de Paris a entendu mardi 20 septembre les récits douloureux d’un pompier et d’un urgentiste arrivés juste après l’attentat sur la Promenade des Anglais. Des soignants très marqués par le « carnage » qu’ils ont découvert et les victimes qu’ils n’ont pas pu sauver.

La cour d’assises spéciale de Paris a diffusé jeudi 15 septembre des images du camion du terroriste qui, le 14 juillet 2016, a tué 86 personnes à Nice. Des images atroces, dont la projection était souhaitée par les victimes, mais qui ne montrent rien n’ayant déjà été décrit vendredi par un enquêteur antiterroriste.

Un médecin légiste a expliqué, mercredi 14 septembre, que les prélèvements d’organes réalisés sur certaines victimes avaient été « faits sous l’autorité » de la justice. Une commissaire a aussi raconté l’identification des 86 victimes, avec la hantise de ne pas renouveler certaines erreurs des attentats du 13 novembre 2015.

La cour d'assises spéciale de Paris a entendu mardi 13 septembre deux hommes qui, le soir du 14-Juillet, ont tenté d’arrêter le camion conduit par le terroriste au péril de leur vie. Deux « héros » toujours très marqués six ans après.

Lundi 5 septembre 2022 a débuté le procès de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016. À cette époque, la menace du terrorisme est très élevée en France et en Europe. Six ans plus tard, elle semble avoir diminué, en particulier ces deux dernières années.

La cour d’assises a débattu, vendredi 9 septembre, de l’opportunité de projeter des images de vidéosurveillance prises le soir de l’attentat. En attendant que le président annonce sa décision la semaine prochaine, un policier a témoigné de toute l’horreur de l’attentat. Avec des mots à la fois pudiques et terribles.

Dans ce podcast de France Info, de nombreux jeunes rescapés racontent cette nuit d’horreur du 14 juillet 2016 à Nice et évoquent les séquelles.

Une association de victimes affirme que, lors de l’autopsie, de nombreux organes ont été retirés sur certaines personnes décédées lors de l’attaque au camion du 14 juillet 2016. Si la justice peut autoriser ce type d’acte pour rechercher les causes de la mort, les familles de Nice n’ont pas été informées de ces prélèvements, vécus très douloureusement.

Le procès de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice s’est ouvert lundi 5 septembre, en présence d’une petite cinquantaine de parties civiles. Le président a précisé qu’il ne déborderait pas du planning prévu pour l’audition des victimes.

Marc Hecker (1), directeur de la recherche à l’Institut français des relations internationales (Ifri), analyse l’évolution des attentats de ces dernières années. Après le terrorisme « projeté » depuis la Syrie, l’attaque de Nice repose sur un « terrorisme inspiré » par la propagande de Daech.

Le procès de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, une attaque au camion bélier sur la promenade des Anglais, s’ouvre lundi 5 septembre 2022. La France a été une cible privilégiée de Daech. Politique étrangère, histoire, laïcité : les raisons évoquées pour justifier ces attaques sont multiples.

Le procès de l’attentat de Nice, qui avait causé la mort de 86 personnes en juillet 2016, démarre ce lundi 5 septembre à Paris.

Certaines jeunes victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 pourraient témoigner lors du procès qui s’ouvre ce lundi 5 septembre à Paris. Très nombreux sur la Promenade des Anglais ce soir-là, ces enfants ont souffert de troubles divers dans les mois suivants. Aujourd’hui, un tiers d’entre eux continuent d’aller mal, selon leurs médecins.

Parmi les huit personnes jugées par la cour d'assises de Paris, aucune n’a participé de manière directe à la préparation de l’attentat. Plusieurs avocats soulignent la nécessité d’un travail de pédagogie auprès des victimes pour ne pas qu’elles attendent des condamnations à la hauteur de leur immense souffrance.

Radicalisé sur le tard, sans lien direct avec Daech, Mohamed Lahouaiej Bouhlel est passé à l’acte sans laisser de message de revendication. L’enquête a mis en évidence une personnalité instable et sa grande violence, en particulier envers sa femme.

L’attaque menée par un terroriste au volant d’un camion sur la Promenade des Anglais, le 14 juillet 2016, a révélé la vulnérabilité des villes face à ce genre d’attentat. Bornes rétractables, jardinières massives et blocs de béton ont depuis fleuri en France, comme ailleurs en Europe, pour sécuriser les espaces publics.

Le procès de l’attentat de Nice, perpétré le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, s’ouvre ce lundi 5 septembre à Paris. Cet acte terroriste a coûté la vie à 86 personnes, mais ce sont au total près de 2 500 victimes qui ont été reconnues et peuvent bénéficier d’une indemnisation.

Le procès de l’attentat qui a endeuillé la Promenade des Anglais, à Nice, s’ouvre le 5 septembre 2022 à Paris. Si cette attaque, menée le 14 juillet 2016 et revendiquée par Daech, a été l’un des actes terroristes les plus meurtriers qu’ait connu le pays, l’année 2016 a été marquée par d’autres dates funestes.

Le procès de l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016, doit s’ouvrir lundi 5 septembre à Paris pour trois mois. C’est dans la capitale qu’auront lieu les dépositions des victimes qui devraient ensuite, dans leur majorité, suivre les débats depuis Nice.

Salle d’audience spécialement construite, webradio, centaines de parties civiles : comme pour les attaques du 13 novembre 2015, le dossier sera jugé dans des conditions exceptionnelles. Le procès de l’attentat de Nice, perpétré le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais et revendiqué par Daech, se déroulera du 5 septembre au 15 novembre à Paris devant la cour d’assises spéciale.

Le procès de l’attaque au camion bélier sur la Promenade des Anglais à Nice s’ouvrira lundi 5 septembre pour une durée d’au moins deux mois. Le 14 juillet 2016, cette attaque terroriste avait fait 86 morts, dont sept enfants. Huit personnes ont été renvoyées aux assises (une femme et sept hommes), mais seulement sept comparaîtront.

Le procès de l’attentat de Nice doit s’ouvrir lundi 5 septembre 2022. Le 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel tue 86 personnes sur la promenade des Anglais à bord d’un camion-bélier. L’organisation État islamique revendique l’attaque dans la foulée.

Le procès de l’attentat de Nice au camion-bélier sur la Promenade des Anglais s’ouvrira le 5 septembre 2022 pour une période de trois mois et demi. Le 14 juillet 2016, cette attaque terroriste revendiquée par Daech a entraîné la mort de 86 personnes, dont une dizaine d’enfants.

Dans la paroisse Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice, endeuillée par un attentat terroriste en octobre dernier, les célébrations pascales ont eu, cette année, une résonance forcément particulière.

Quatre ans après l’attentat de Nice qui avait fait 86 morts sur la Promenade des Anglais, les juges d’instruction ont ordonné un procès devant la cour d’assises spéciale pour huit personnes.

Neuf jours après l’attaque au couteau perpétrée dans la basilique de Nice, un hommage national d’environ heure, présidé par le premier ministre Jean Castex, a été rendu samedi 7 novembre au matin aux trois victimes de cet attentat terroriste, deux paroissiennes et le sacristain de l’église.

Le quinquagénaire, qui avait tenté de stopper l’auteur de l’attentat de Nice en juillet 2016, a été secouru à son domicile, jeudi 10 octobre. En proie à une profonde détresse psychologique que vivent, comme lui, de nombreuses victimes d’attentat.

L’historien Henry Rousso revient sur l’importance des commémorations de l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016, et sur la place qu’occupera ce drame dans le futur musée-mémorial, pour lequel il doit rendre un cahier des charges en mars 2020. Trois ans après le drame, un temps de recueillement aura lieu cette année à Nice.

Un feu d’artifice aura lieu sur la promenade des Anglais à Nice, mercredi 15 août, deux ans après l’attentat du 14 juillet. Un important dispositif de sécurité a été déployé.

Deux ans après l’attentat au camion, le 14 juillet, la ville de Nice et ses habitants tentent de reprendre le cours de la vie. Le chemin s’annonce long encore pour les victimes.

La foule présente dans une rue du centre-ville de Nice a été prise de panique après qu’un homme a tiré en l’air avec un pistolet d’alarme. Dix à douze personnes ont été légèrement blessées.

L’accord passé entre la mairie de Nice et le gouvernement pour une présence de policiers non armés dans les écoles suscite des réserves

Le 13 novembre 2015, les attentats perpétrés à Paris et en Seine-Saint-Denis faisaient 130 morts et plus de 400 blessés. Le point sur le système d’indemnisation des victimes en France.

Le président de la République s’est adressé aux victimes de l’attentat de Nice, assurant que toutes les aides leur seront maintenues.

Ayant risqué sa vie pour stopper l’auteur de la tuerie de Nice, Franck Terrier a été fait chevalier de la Légion d’honneur vendredi 14 juillet, sous les nombreux applaudissements des Niçois présents.

REPORTAGE En marge du défilé et des honneurs officiels rendus vendredi 14 juillet dans un centre-ville de Nice totalement bouclé, 12 000 Niçois et touristes ont collectivement célébré sur la Prom’les 86 personnes tuées lors de l’attentat du 14-Juillet dernier.

ENTRETIEN Pour le Père Gil Florini, curé de l’église Saint-Pierre d’Arène à Nice, située derrière la Promenade des Anglais, ce drame a bouleversé la ville, mais aussi suscité des solidarités qui doivent, selon lui, fonder l’avenir de la cité.

Dans les jardins de la Villa Masséna, à Nice (Alpes-Maritimes), 300 personnes ont communié vendredi 14 juillet le temps d’une célébration où se sont exprimés sept représentants religieux, un an jour pour jour après l’attentat qui a frappé la ville, faisant 86 morts. Un moment fort, entre hommage aux victimes de l’attentat du 14 Juillet dernier et bouffées d’espérance.

Nice commémore vendredi 14 juillet l’attentat qui a coûté la vie à 86 personnes, il y a tout juste un an. Une journée placée sous le signe de l’unité républicaine.

Nice se prépare à commémorer l’attentat qui a coûté la vie à 86 personnes le 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais. Un an après ce drame, au-delà de la colère et de la peur, reste une vie à reconstruire, ensemble.

Après l’attentat de Nice du 14 juillet 2016 qui a coûté la vie à 86 personnes, les communautés musulmane, juive et protestante ont vécu une année tiraillée entre regain d’intérêt pour le culte, crainte de la stigmatisation et initiatives interreligieuses.

Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé, n’a pas ordonné, mercredi 13 juillet, le retrait du dernier numéro de l’hebdomadaire, dans lequel figuraient des images de l’attaque qui a fait 86 morts.

La ville de Nice se prépare à accueillir, demain, de nombreuses cérémonies marquant le premier anniversaire de l’attentat qui a coûté la vie à 86 personnes, l’an dernier, sur la Promenade des Anglais.

ENTRETIEN Julien Rencki, directeur général du Fonds de garantie des actes de terrorisme et d’autres infractions pénales (FGTI), fait le point sur l’indemnisation des victimes de Nice et les défis que l’organisme doit encore relever.

La justice réclame le retrait de Paris Match qui publie des captures d’écran de vidéo surveillance lors de l’attentat du 14 juillet 2016. Alors que le magazine défend « le droit à l’information », les associations dénoncent « une forme d’instrumentalisation de la douleur ».

Un an après l’attentat qui a meurtri sa ville, le maire de Nice affirme vouloir dépasser les vieux clivages. Une approche qui est le fruit d’une évolution personnelle et d’une savante stratégie.

À Nice, le service de pédopsychiatrie de l’hôpital Lenval se mobilise sans faillir depuis le 14 juillet 2016 pour soigner les enfants traumatisés par l’attentat. Il mène aussi plusieurs recherches scientifiques pour mieux comprendre l’impact du traumatisme sur le développement de l’enfant et de l’adolescent.

Emmanuel Macron a annoncé jeudi 22 juin qu’il voulait le croisement des fichiers S et des permis de détention d’arme, avec les amendements législatifs nécessaires, qualifiant de « dysfonctionnement » le cas de l’auteur de l’attentat manqué lundi 19 juin sur les Champs-Élysées à Paris, fiché S et propriétaire d’armes légalement. Cet épisode questionne à nouveau l’efficacité des fichiers des services de renseignement et notamment de la fiche S.

Le réquisitoire est attendu vendredi 16 juin au procès de Sandra Bertin, cette policière municipale niçoise poursuivie en diffamation par l’ancien ministre de l’Intérieur. La gradée avait affirmé avoir subi des pressions afin de modifier son rapport sur le dispositif de sécurité en vigueur lors de l’attentat du 14 juillet dernier à Nice.

Le monument sur lequel est gravé le nom de 86 victimes a été érigé dans les jardins de la villa Masséna le 8 juin, en attendant le mémorial définitif.

Mercredi 7 juin se tient le procès d’une policière municipale de la ville de Nice accusée par l’ancien ministre de l’intérieur de diffamation.

Dix mois après l’attentat du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, plus d’un millier d’enfants continuent d’être pris en charge psychologiquement.

Deux juges d’instruction ont été désignés après le dépôt d’une plainte par les parents d’un enfant tué lors de l’attentat qui avait fait 86 morts.

LONG FORMAT - Une poignante cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat s’est tenue à Nice samedi 15 octobre. Les communautés religieuses maintiennent le dialogue dans la ville malgré les tensions.

Trois mois après l’attentat du 14 juillet, les communautés religieuses niçoises recherchent l’apaisement, rendu difficile par les nombreuses polémiques qui ont suivi la tragédie. Les différents responsables, forts d’un engagement interreligieux mené de longue date, cherchent à favoriser le dialogue, dans une ville marquée par des tensions autour de la question de l’immigration

Le pape François a reçu samedi 24 septembre au Vatican des victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice. « On ne peut répondre aux assauts du démon que par les œuvres de Dieu qui sont pardon, amour et respect du prochain, même s’il est différent », a-t-il affirmé, lors d’une cérémonie où il a manifesté tendresse et proximité.

Des victimes de l’attentat de Nice et leurs familles ont été reçues en audience par le pape François, samedi 24 septembre.

Médias et chercheurs ont débattu de l’évolution nécessaire du métier du journalisme face au terrorisme, au cours d’un colloque sur le traitement médiatique des attentats de Nice.

François Hollande a annoncé lundi 19 septembre une réforme du système d’indemnisation des victimes du terrorisme, lors d’une cérémonie en leur hommage.

Plusieurs centaines de victimes des attentats en France et de Ouagadougou (Burkina Faso) ou de Grand Bassam (Côte d’Ivoire) sont attendues pour un hommage national, lundi 19 septembre. Certaines d’entre elles disent redouter ces manifestations.

Deux avions et plusieurs autocars affrétés par la ville de Nice emmèneront à Rome les personnes blessées dans l’attentat du 14 juillet et leurs proches.

« Promenade des anges », l’association crée mi-août par des familles de victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice lance un appel aux dons. Mercredi 31 août, le Fonds de garantie des victimes a indiqué que 4,4 millions d’euros avaient déjà été débloqués.

Le président de la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur Christian Estrosi a annoncé que le pape François recevra en « audience privée » des victimes de l’attentat de Nice et leurs familles, le 24 septembre à Rome.

À l’occasion du premier match de la saison de l’OGC Nice, joueurs et supporteurs se sont habillés de blanc, en mémoire de toutes les victimes de l’attentat du 14 juillet

Dimanche 14 août, pour le premier jour de Ligue 1, le match opposant Nice à Rennes rendra hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet qui a fait 85 morts et plus de 400 blessés sur la promenade des Anglais.

Le Comité régional du tourisme Côte d’Azur a présenté le 12 août un plan de relance du tourisme mis à mal par les attentats du 14 juillet à Nice. L’enjeu économique est vital, le tourisme représentant 18 % du PIB départemental.

Les festivals du mois de juillet n’ont pas connu de baisse de fréquentation, en dépit des attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray. Le bilan est plus terne pour les musées, notamment au Louvre en raison du recul du nombre de visiteurs étrangers.

Après les attentats, de nombreux événements festifs prévus cet été ont été supprimés, partiellement ou en totalité, les organisateurs craignant de ne pouvoir assurer correctement la sécurité du public.

Pour la mission d’évaluation de l’Inspection générale de la police nationale, l’option retenue pour sécuriser la Promenade des Anglais le soir de l’attentat était « pertinente » et les effectifs engagés suffisants.

Avec l’attaque à Saint-Étienne-du-Rouvray, les Français redoutent une menace « partout, tout le temps », sur laquelle les politiques ne semblent plus avoir prise. L’appel à la cohésion du pays lancé par François Hollande ne peut le dispenser d’apporter une réponse à cette inquiétude.

Jacques Lecomte, docteur en psychologie Président d’honneur de l’Association française et francophone de psychologie positive Fondateur et webmaster du site : http://www.psychologie-positive.net

Pour la plupart des experts, rares sont les terroristes relevant de pathologies psychiatriques au sens strict. Mais ils présentent de lourdes fragilités psychiques.

Plusieurs points opposent toujours le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve à Christian Estrosi. Les résultats de l’enquête de l’inspection générale de la police nationale doivent être rendus publics fin juillet.

Les professionnels du tourisme demandent la création d’un « pilotage unique » du secteur, notamment pour réhabiliter l’image de la France après les attentats. Le gouvernement doit prochainement présenter un travail consacré au tourisme.

Dimanche 24 juillet, une policière municipale chargée de la vidéosurveillance le 14 juillet, a accusé le ministère de l’Intérieur de lui avoir fait subir des pressions pour qu’elle modifie un rapport portant sur le dispositif de sécurité mis en place sur la promenade des Anglais. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur a porté plainte pour diffamation.

Accusé par une policière municipale d’avoir fait pression pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité le 14 juillet à Nice, Bernard Cazeneuve a annoncé le dépôt d'une plainte en diffamation. Alors que le gouvernement annonce une « réunion hebdomadaire sur la sécurité » durant l’été, des voix discordantes s’élèvent, à droite et à gauche, pour demander une meilleure gestion de la sécurité publique.

Patrick Martin-Genier, enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris. Les récents et dramatiques événements de Nice montrent une fois de plus que le renseignement et une justice pénale efficaces constituent des facteurs clés pour la lutte contre le terrorisme, contre le terrorisme djihadiste en particulier mais aussi, de façon générale, pour lutter contre toute forme de violence et d’infractions en Europe.

Le parquet de Paris a demandé le 22 juillet la rétention provisoire de cinq suspects, accusés de complicité avec l’auteur de l’attentat du 14 juillet. Le caractère prémédité de l’attaque a également été confirmé.

Le texte de prolongement de l’état d’urgence, définitivement adoptée jeudi 21 juillet, prévoit la création d’un « code de bonne conduite », à destination des télévisions, sur la couverture des actes terroristes. Le CSA est chargé de sa rédaction.

Jeudi 21 juillet, les représentants des diverses confessions ont réaffirmé la nécessité « d’aller vers l’autre » lors d’une cérémonie interreligieuse silencieuse et de plusieurs offices œcuméniques, après les attentats de Nice.

Jeudi 20 juillet, les musulmans niçois du quartier de l’Ariane ont rendu hommage aux 84 victimes de l’attentat commis il y a une semaine.

Jeudi 21 juillet, des cérémonies ont lieu dans des mosquées de Nice. En début de soirée, un instant de recueillement se tiendra au kiosque à musique du jardin Albert 1er, en présence de Christian Estrosi, président du conseil régional, Philippe Pradal, maire de Nice, et des membres d’Alpes-Maritimes Fraternité, « instance de concertation qui regroupe l’ensemble des cultes présents au sein de la ville de Nice ». Dans le quartier populaire de l’Ariane, un prêtre, un imam et un rabbin estiment que leur engagement dans le dialogue interreligieux doit être encore plus fort au lendemain des attentats. Ce quartier est le « berceau du djihadisme » dans le département.

Interrogé par des journalistes quelques jours après l’attentat de Nice et la tentative de coup d’État en Turquie, le secrétaire d’État du Saint-Siège, numéro 2 du Vatican, a fait part de son inquiétude devant « les haines, les divisions » qui « augmentent » dans le monde.

Le président de la République a lancé un nouvel appel à préserver la « cohésion nationale », mercredi 20 juillet, lors d’un déplacement en Dordogne. Le chef de l’État a encouragé les Français à s’investir dans le volontariat et les différentes réserves pour constituer une « Garde nationale ».

La ville de Nice accuse le gouvernement de ne pas avoir mis en place un dispositif de sécurité suffisant, le 14 juillet.

Médiateur spécialisé en gestion de conflits et expert en communication interculturelle, Rafaël Tyszblat travaille, entre autres, pour l’institut européen de la médiation, EuroMediation, et pour la Muslim Jewish Conference Face aux attitudes et propos violents que l’attentat de Nice a suscités, il souligne l’importance de résister, par l’information et le dialogue, à la tentation de la haine.

Malgré l’attentat à Nice, les festivités du jeudi 21 Juillet sont maintenues, avec des mesures de sécurité renforcées.

Au-delà des émotions légitimes, les attentats obligent à une réflexion de fond sur les ressorts de la colère et parfois de haine. Le combat contre le mal dépasse la responsabilité des seuls politiques et engage chaque individu et la société civile tout entière. La Croix a recueilli quatre avis sur la question.

Georges Salines a perdu sa fille Lola au Bataclan. Il préside aujourd’hui l’association « Treize novembre, fraternité et vérité »

Moins d’une semaine après l’attentat de Nice, le philosophe Olivier Abel souligne la nécessité d’entendre la plainte et l’accusation. Cette colère doit trouver des lieux pour s’exprimer afin d’être transformée en recherche de justice.

Jacques Semelin est historien et politologue, spécialiste de la résistance civile au sein des dictatures et de l’étude des massacres.

L’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence est l’occasion pour l’opposition de pousser ses propositions contre le terrorisme.

Pour Sœur Véronique Margron, théologienne moraliste et ancienne doyenne de la faculté de théologie d’Angers, lorsque l’on ne parvient plus à considérer l’autre différent comme son semblable, on prépare l’enfer.

Stéphane Rozès est politologue, président de CAP (Conseil analyses et perspectives) et enseignant à Sciences-Po et HEC. Pour ce politologue, la lassitude de l’opinion et la compétition à droite expliquent la difficulté du gouvernement à maintenir une forme d’union nationale autour des mesures prises dans la lutte contre le terrorisme.

Les 120 jeunes du diocèse de Nice inscrits pour les JMJ de Cracovie ont maintenu leur participation malgré l’attentat du 14 juillet. Parmi eux, aucune victime, même si certains étaient sur la Promenade des Anglais ce soir-là. Ils devraient arriver, lundi 18 juillet au soir, à Katowice, avant de se rendre, mardi 19 juillet, au camp d’Auschwitz-Birkenau où ils seront invités à méditer, entre autres, sur des figures d’humanité dans des contextes inhumains comme saint Maximilien Kolbe ou le bienheureux P. Jerzy Popieluszko.

À peine le deuil national passé, l’opposition politique a fait valoir ses propositions en matière de sécurité, proposant des mesures à la limite de ce qui est possible constitutionnellement. Des débats qui obligent la société à redéfinir ce qu’elle considère comme son socle de valeurs intangibles.

Dans l’Aude et en Lorraine, on pleure les six membres d’une même famille décédés dans l’attentat. Des marches blanches sont organisées mercredi 20 juillet.

Le tueur au camion n’aurait pas été en contact direct avec Daech, mais aurait manifesté un intérêt pour la mouvance djihadiste, notamment via Internet, selon le procureur de Paris qui confirme le «caractère prémédité» de l’attentat. Six personnes étaient toujours gardées à vue lundi, dont le « destinataire » du SMS envoyé par le tueur juste avant l’attaque.

Lundi 18 juillet, une minute de silence a été respectée partout en France. De Nice à Paris, de nombreux hommages ont été rendus aux victimes de l’attentat du 14 juillet.

Doriane, infirmière puéricultrice vacataire de 31 ans, s’est portée volontaire le soir du 14 juillet pour venir en renfort des équipes de l’hôpital pour enfants de Lenval, à Nice, après l’attentat qui a fait 84 victimes et plus de 200 blessés. Elle nous livre aujourd’hui son témoignage.

Dimanche 17 juillet, Nicolas Sarkozy a vivement critiqué les mesures prises ces derniers mois en matière d’antiterrorisme par le pouvoir exécutif. Manuel Valls et Bernard Cazeneuve lui ont répondu, point par point, dans un communiqué.

Le conseil des ministres examinera demain un projet de loi prolongeant l’état d’urgence de trois mois. L’exécutif défend la « cohésion » du pays alors que l’opposition ne ménage pas ses critiques.

Le glas va retentir à Paris et dans d’autres grandes villes de France à midi, lundi 18 juillet, en hommage aux victimes de l’attentat de Nice. D’où vient cette tradition, et que signifie-t-elle ?

Le 11 septembre 2001, les États-Unis ont pris conscience de leur vulnérabilité. Depuis, Washington a fait du renseignement l’axe principal de sa stratégie antiterroriste.

Trois jours après l’attentat de Nice, qui a fait 84 morts – un bilan qui peut encore s’alourdir –, les habitants de la ville oscillent entre tristesse et révolte.

Vendredi 15 juillet, partout en France et dans le monde, des minutes de silence ont eu lieu en hommage aux victimes de l’attentat de Nice.

Dès le lendemain de l’attentat de Nice, les critiques contre le dispositif sécuritaire se multiplient. Il semble pourtant difficile d’aller plus loin dans l’arsenal judiciaire et policier mis en place.

Ils étaient 300, samedi 16 juillet, rassemblés sur le parvis de Notre-Dame de Paris pour la 6e rencontre annuelle des jeunes européens pour la paix. À l’initiative de la communauté Sant’Egidio, ces jeunes ont tenu à manifester leur solidarité et leur désir de paix, deux jours après l’attentat qui a frappé Nice.

L’enquête sur l’auteur du carnage de Nice et ses motivations a progressé ce week-end sans en percer tous les mystères

Les enquêteurs ont trouvé des SMS envoyés par le tueur qui a repéré les lieux avec son camion avant le carnage du 14 juillet. Sept personnes sont en garde à vue.

La psychologue Amélie Boukhobza (1) est la cofondatrice à Nice de l’association de lutte contre la radicalisation Entr’autres. Depuis sa création en 2005, la structure lutte contre le délitement social et familial, notamment dans les quartiers sensibles de la ville.

Les autorités polonaises ont tenu à rassurer les participants aux JMJ à Cracovie en soulignant qu’il n’y avait pas de risque supplémentaire après les attentats de Nice et qu’un système de contrôle très important était déjà en place.

Face à la menace, la société civile a développé une étonnante faculté de résilience et un esprit défensif collectif.

Pour Patrick Lagadec (1), ancien directeur de recherche à l’École polytechnique, spécialiste de la gestion du risque et de la gestion de crise, il est important d’opposer des dynamiques de vie aux dynamiques de mort enclenchées par le terrorisme.

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le 17 juillet, le premier ministre revient sur la menace terroriste avec laquelle les Français doivent désormais apprendre à vivre.

Le pape François s’est dit dimanche 17 juillet proche des familles des victimes et du peuple français après l’attentat de Nice.

La folie meurtrière s’est abattue le long de la célèbre promenade niçoise, fleuron de la ville, balcon sur la Méditerranée. Lieu favori des promeneurs, la Promenade a été inaugurée en 1824. Retour sur son histoire.

Samedi 16 juillet, le bilan de 84 morts risquait de s’alourdir. Plusieurs adultes et cinq enfants étaient encore dans un état critique. Reportage de notre envoyée spéciale à Nice.

La ville de Nice a tenté d’être la première en France à expérimenter un système de reconnaissance faciale par vidéosurveillance, sans y être autorisée. Cette technologie aurait-elle pu permettre d’éviter l’attentat ?

Alors qu’une cinquantaine d’enfants sont hospitalisés à la suite de l’attentat de Nice, Muriel Salmona, psychiatre spécialiste des violences, estime que les parents doivent avant tout rassurer les plus jeunes.

Le jour même des attentats de Nice, jeudi 14 juillet, le directeur du FBI James Comey prévoyait « une diaspora terroriste » après la défaite de Daech.

Le profil de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, l’auteur du carnage de Nice, qui mêle troubles psychiatriques et radicalisation rapide, reste difficile à saisir.

Le président de la République s’exprimait samedi 16 juillet à l’issue d’une réunion de crise organisée samedi 15 juillet dans la matinée. Il a ensuite rendu visite à la cellule d’aide aux victimes, qui a reçu plus 12 000 appels depuis sa mise en place vendredi à 1 h 00.

L’organisation terroriste a revendiqué via son agence Amaq l’attaque au camion qui a fait 84 morts à Nice jeudi 14 juillet.

Deuil national, célébrations religieuses, lors d’événements sportifs et culturels… L’attentat de Nice entraîne de nombreuses manifestations de solidarité, en France et dans le monde. Retour sur les différents hommages passés et à venir.

Lundi 18 juillet à 12 heures, une minute de silence nationale en hommage aux victimes des attentats du 14 juillet 2016 à Nice fera écho à toutes les précédentes, depuis la première d’entre elles le 11 novembre 1919.

« Tous les personnels qui étaient mobilisables sont revenus avant même qu’on les appelle », témoigne le docteur Jean Breaud, chirurgien pédiatrique du CHU Lenval de Nice. Vendredi 15 juillet, dans l’après-midi, 52 patients étaient en « urgence absolue » dont 25 en réanimation dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes.

À Narbonne (Aude), les fidèles se sont retrouvés, vendredi 15 juillet, à la mosquée pour la prière du vendredi, avec l’envie de prier pour les victimes et leurs proches.

Après l’attentat de Nice, le CSA a appelé à la prudence dans la couverture médiatique. La rédaction de France 2 a présenté ses excuses pour avoir montré des images choquantes dans la nuit de jeudi 14 juillet à vendredi. Selon Patrick Eveno, historien des médias et président de l’Observatoire de la déontologie de l’information, une réflexion collective doit s’engager sur la procédure de diffusion des images

Trois jeunes de 11 à 17 ans racontent comment ils grandissent en temps de menace.

Un dernier bilan faisait état de 84 morts, dont 10 enfants et adolescents, tandis qu’une cinquantaine de personnes seraient entre la vie et la mort.

Des dessinateurs du monde entier ont rendu hommage à leur manière aux victimes de l’attentat de Nice. Revue de détail non exhaustive.

Jeudi 14 juillet, un camion s’est élancé sur la Promenade des Anglais, causant au moins 84 morts et des dizaines de blessés. Six témoins, présents ou pas sur les lieux de l’attentat, niçois ou de passage, témoignent de l’horreur de cette nuit du 14 juillet.

La Conférence des évêques de France ainsi que plusieurs évêques français ont exprimé leur compassion, vendredi 15 juillet, à la suite de l’attentat qui a fait au moins 84 morts à Nice.

Après l’attentat du 14 juillet à Nice, une enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle » a été ouverte par le parquet de Paris.

Par la voix de son porte-parole, le P. Federico Lombardi, puis sur son compte Twitter, le pape a exprimé vendredi 15 juillet sa solidarité avec les victimes et le peuple français, au lendemain de l’attentat qui a fait au moins 84 morts à Nice.

L’attentat qui a fait au moins 84 morts jeudi soir 14 juillet à Nice, a provoqué une vague d’indignation à travers le monde. Les messages de « solidarité » de nombreux dirigeants affluaient vendredi 15 juillet.

La Promenade des Anglais est fermée jusqu’à nouvel ordre. Les rares passants restent sidérés par la violence de la nuit.

L’attentat de Nice, de 14 juillet, a été perpétré sur la Promenade des Anglais, lieu le plus fréquenté de la ville en été. Très dépendante du tourisme, la capitale économique de la Côte d’Azur va en subir les conséquences à moyen terme.

Après l’attentat de Nice, qui a vu un camion s’élancer à pleine vitesse sur la Promenade des Anglais le soir du 14 juillet, retour sur les outils à disposition dans de telles circonstances.

Le P. Gil Florini officie à la paroisse Saint-Pierre d’Arène, sur la Promenade des Anglais. Son église est à quelques mètres du lieu de l’attentat. Il a assisté au drame.

Outre les évêques catholiques, les responsables chrétiens et musulmans de France ont également condamné avec fermeté, vendredi 15 juillet, l’attentat de Nice qui a fait au moins 84 morts la veille.

Les attentats suscitent beaucoup d’émotions mais aussi d’interrogations dans les familles.

A Nice, en pleine fête nationale, les familles en vacances ont été prises pour cible. Nous vous proposons, parents, adultes, de relire cette interview de la pédopsychiatre Catherine Jousselme qui, au moment des attentats de janvier 2015, nous expliquait la réaction des enfants et comment leur parler de ces événements.

Avant l’attaque de la Promenade des Anglais, Nice était déjà dans le viseur des pouvoirs publics, aussi bien comme vivier djihadiste que comme cible potentielle.

Au lendemain du tragique attentat à Nice, la Grande Boucle est repartie endeuillée. Christian Prudhomme, directeur de la course, a confirmé la tenue de l’étape du jour. Thibault Pinot, malade, a abandonné.

Prise pour cible sur les réseaux sociaux, la rédaction de France 2 a présenté ses excuses pour avoir montré des images choquantes. Le CSA analysera les images et comptes rendus diffusés durant la nuit.