VU DE LA CROISETTE. Ce collectif qui regroupe les travailleurs précaires des festivals de cinéma réclame que le régime d’intermittence leur bénéficie aussi. Depuis leur coup d’éclat de l’année dernière, leur situation n’a pas changé.

Allocations familiales, RSA, bourses scolaires...retrouvez dans ce dossier les dernières actus et infos sur les aides et prestations sociales françaises.
VU DE LA CROISETTE. Ce collectif qui regroupe les travailleurs précaires des festivals de cinéma réclame que le régime d’intermittence leur bénéficie aussi. Depuis leur coup d’éclat de l’année dernière, leur situation n’a pas changé.
La professeure de médecine, Céline Greco, soutenue par le ministère de la santé, l’AP-HP et des entreprises mécènes a posé, mardi 6 mai, la première pierre du futur centre de santé réservé aux enfants suivis par l’Aide sociale à l’enfance qui ouvrira à l’automne, à Paris.
Comme à chaque début de mois, plusieurs changements entrent en vigueur à partir du jeudi 1er mai 2025. Ce sera notamment le cas pour le premier versement des aides sociales revalorisées ou une baisse du prix du gaz. Le mois de mai sera aussi celui des premières dates limites pour effectuer sa déclaration de revenus.
Le journaliste Hubert Guillaud, rédacteur en chef du média Dans les algorithmes, publie un livre percutant (1) pour alerter sur l’absence d’équité de nombreux systèmes de calcul. De la banque à la caisse d’allocations familiales, ils ont tendance à défavoriser les publics fragiles.
Samedi 12 avril, une cinquantaine de riverains ont manifesté contre l’installation d’un lieu d’hébergement pour mineurs placés auprès de l’Aide sociale à l’enfance. Le projet divise la commune de 900 habitants, située en Haute-Saône.
La commission d’enquête parlementaire sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance a présenté, mardi 8 avril, son rapport dans lequel elle exhorte à « agir vite » pour refonder l’Aide sociale à l’enfance. Les députés préconisent notamment de renforcer la prévention pour éviter les placements.
Une commission d’enquête parlementaire exhorte, dans son rapport final publié mardi 8 avril 2025, à « agir vite » pour refonder l’aide sociale à l’enfance, un système qui « craque de toutes parts ». Ses membres prônent notamment la mise en place d’une loi de programmation et un renforcement des contrôles.
Alors que la commission d’enquête sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance remet son rapport mardi 8 avril, La Croix est allée à la rencontre de nouvelles familles d’accueil. Dans un contexte morose où le métier n’attire plus, elles nous confient les raisons de leur engagement.
Peu reconnu, le métier d’assistant familial n’attire plus assez de candidats, alors que le nombre d’enfants placés à l’Aide sociale à l’enfance, lui, augmente. La ministre des solidarités Catherine Vautrin a annoncé, lundi 7 avril, veille de la remise du rapport de la commission d’enquête sur les politiques de protection de l’enfance, une réforme de la profession pour la rendre plus attractive.
Certains changements qui entrent en vigueur à compter de ce 1er avril 2025 constituent de bonnes nouvelles, comme la revalorisation de certaines allocations ou l’élargissement du prêt à taux zéro. Pour les chômeurs et les salariés du privé en arrêt maladie, les règles vont en revanche se durcir.
L’U2P, organisation patronale représentant les petites entreprises, a indiqué mardi 18 mars 2025 quitter les négociations entre partenaires sociaux sur une possible réforme de la réforme des retraites. L’U2P espère ainsi « contribuer à une prise de conscience générale ».
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017, l’instauration d’une modulation des cotisations chômage en fonction de leur recours aux contrats courts a joué un rôle « limité » dans la baisse du nombre de fins de contrats, selon une évaluation de l’Unédic publiée lundi 10 mars.
Offrir un accompagnement pour accomplir des démarches administratives à l’heure de la dématérialisation galopante : telle est la mission des maisons France services, déployées depuis 2019 dans tout le pays. Qui sont ces Français qui viennent demander un coup de main ? La Croix L’Hebdo a passé une semaine à Bréal-sous-Montfort et Plélan-le-Grand, en Ille-et-Vilaine.
Protection de l’enfance, Ciivise, pauvreté… Des dossiers de grande ampleur attendent Sarah El Haïry, la nouvelle haute-commissaire à l’enfance. Sa nomination, mercredi 5 mars, était très attendue par les associations, sans interlocuteur depuis deux mois en l’absence de ministère dédié à l’enfance dans le gouvernement Bayrou.
La réforme, lancée dans cinq départements depuis octobre 2024 avant une généralisation samedi 1er mars, instaure le préremplissage des déclarations de ressources. Elle évite des trop-perçus qui grèvent les budgets des allocataires, mais ne prévoit aucun versement des allocations à la source.
Plusieurs changements interviennent en ce début de mois, notamment en conséquence de l’adoption du budget 2025. À compter du 1er mars, les démarches liées au RSA se verront facilitées, les prix des billets d’avion vont augmenter et le salaire des apprentis diminuer. Le 31 mars marquera la fin de la trêve hivernale.
Les députés ont voté, à l’unanimité, mercredi 19 février, en commission des affaires sociales, une proposition de loi rétablissant le caractère universel des allocations familiales et leur versement dès le premier enfant à partir de 2027.
Le taux de chômage a très légèrement diminué au dernier trimestre 2024. En baisse de 0,1 point, il atteint 7,3 % de la population active, selon les chiffres publiés mardi 11 février par l’Insee. Pourtant, d’autres indicateurs montrent une dégradation du marché du travail.
Un an après la publication du décret de la loi Taquet interdisant l’hébergement en hôtel des jeunes pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), ce type de placement est moins pratiqué mais n’est pas encore abandonné, faute de solution de remplacement.
La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a suggéré que les retraités les plus aisés contribuent au financement de la protection sociale, et notamment la dépendance. Passage en revue d’idées reçues sur le niveau de vie des retraités.
Comme chaque année, de nouvelles lois entrent en vigueur le 1er janvier et les changements sont nombreux en 2025. Retraite, RSA... Tour d’horizon des principales évolutions.
Alors que la généralisation de la réforme « RSA contre activité », prévue par la loi plein-emploi du 18 décembre 2023, est théoriquement prévue le 1er janvier 2025, des interrogations demeurent concernant les moyens et le nouveau régime de sanctions.
Avant la généralisation prévue en 2025, 49 territoires se sont lancés dans l’expérimentation de la réforme « RSA contre activité ». La Croix est allée voir comment fonctionne cette obligation d’accompagnement renforcé dans la Somme, un des premiers départements à s’être lancé.
Le gouvernement a validé l’accord trouvé entre les partenaires sociaux sur l’assurance-chômage, selon un arrêté paru vendredi 20 décembre 2024 au Journal officiel. De nouvelles règles s’appliqueront notamment aux seniors ou aux saisonniers. Toutefois, elles ne concernent pas les demandeurs d’emploi actuels.
Le gouvernement a agréé l’accord trouvé entre le patronat et plusieurs syndicats sur les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs, selon un arrêté paru vendredi 20 décembre 2024 au Journal officiel. Celles-ci doivent s’appliquer à partir de janvier.
De nombreux changements entrent en vigueur à partir de ce dimanche 1er décembre 2024. La prime de Noël sera versée avec un retard de cinq jours par rapport à la date prévue, la consultation médicale augmentera de 26,50 à 30,00 € et le prix du gaz connaîtra une nouvelle hausse.
La prime de Noël sera versée mardi 17 décembre aux bénéficiaires de minima sociaux, avec un montant minimum de 152,45 €, a fait savoir le gouvernement. Ce dispositif mis en place en 1998 n’a rien d’obligatoire mais le geste est devenu traditionnel. Le montant de cette aide n’a jamais été revalorisé.
Pour lutter contre les retards et les impayés, le gouvernement a mis en place un dispositif de recouvrement automatique des pensions alimentaires par les caisses d’allocations familiales. Fin octobre, l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires était l’intermédiaire financier de 263 002 pensions, soit deux fois plus qu’en 2022.
Le 20 novembre marque le 35e anniversaire de la signature de la Convention internationale des droits de l’enfant. Aurélie El Hassak-Marzorati rappelle la nécessité de renforcer les moyens à destination des tout-petits bercés dans la grande précarité et milite pour une protection sans conditions de leurs 1 000 premiers jours.
Plus d’un an après avoir sonné l’alerte, Les Restos du cœur, qui reçoivent le premier ministre pour le lancement de leur 40e campagne mardi 19 novembre, vont mieux, grâce aux dons. Pour l’avenir, ils entendent couvrir 100 % des besoins des bébés et donner la priorité aux familles monoparentales.
À l’adolescence, Ize Adoum Mahamat a été placée à la suite de maltraitances familiales. Âgée de 21 ans aujourd’hui, la jeune femme vit dans un foyer de jeunes travailleurs à Angers mais n’a rien oublié de cette expérience. À l’occasion de la journée des droits de l’enfant, ce mercredi 20 novembre, elle en tire des enseignements précieux.
Le patronat et plusieurs syndicats sont parvenus jeudi 14 novembre au soir à s’entendre sur de nouvelles règles sur l’assurance-chômage et sur l’emploi des seniors. Les partenaires sociaux ont aussi convenu d’un troisième accord sur le dialogue social.
Le premier ministre s’exprimera vendredi 15 novembre devant l’Assemblée des départements de France. Ceux-ci financent le social, et notamment la dépendance des personnes âgées, et sont en grande difficulté financière.
Le Secours catholique publie ce jeudi 14 novembre son rapport annuel sur la pauvreté. Il fait le constat que, alors que la majorité des personnes accompagnées ont besoin des aides sociales pour vivre, l’accès à cette solidarité est si ardu qu’il participe parfois à leurs difficultés.
La commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté, mardi 29 octobre, un amendement au projet de loi de finances 2025 en faveur de la généralisation à tous les étudiants du tarif à un euro le repas dans les restaurants universitaires. Cette mesure défendue par la gauche est rejetée par le camp macroniste.
En France, plus de 4,3 millions de personnes perçoivent les minima sociaux, rappelle l’étude annuelle de la Drees publiée ce jeudi 23 octobre. C’est le RSA qui compte le plus de bénéficiaires, mais c’est l’allocation aux adultes handicapés (AAH) qui a le plus progressé en 2023.
Alors que la Journée mondiale du refus de la misère est célébrée ce 17 octobre, Julien Damon rappelle que les seuils de pauvreté de la Banque mondiale remettent en question le débat sur la pauvreté. Échappant aux statistiques, les pays riches devraient enfin, selon lui, se pencher sur une réalité pourtant connue de tous.
Le ministre du budget a annoncé, mardi 15 octobre, que le budget de l’aide médicale de l’État (AME), destinée aux clandestins, serait gelé. Le sujet divise la coalition entre le centre et la droite, cette dernière souhaitant comme l’extrême droite la transformer en aide médicale d’urgence.
Jugeant « discriminatoire » un algorithme permettant de détecter les prestations payées indûment, 15 associations ont attaqué mardi 15 octobre la Caisse nationale d’allocations familiales devant le Conseil d’État.
Entre 2010 et 2017, l’Aide sociale à l’enfance du Nord a envoyé une soixantaine d’enfants en « séjours de rupture » dans des associations non agréées. Dix-neuf personnes comparaissent, à partir du 14 octobre, devant le tribunal de Châteauroux (Indre) pour maltraitances.
Alors que le gouvernement entend lutter contre la fraude sociale pour rétablir les finances publiques, le Haut Conseil du financement de la protection sociale souligne les efforts à poursuivre en la matière et invite à dépasser les « perceptions politiques et médiatiques » du phénomène.
L’allocation de rentrée scolaire est versée mardi 20 août à près de 3 millions de familles de métropole et de certains territoires d’outre-mer. Cette aide financière, qui avoisine les 400 €, est destinée à aider les parents aux revenus modestes à acheter des fournitures.
Au-delà du régime de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, tout le système de protection sociale de la Nouvelle-Calédonie pourrait être mis en danger par la situation économique de l’archipel après les émeutes du printemps 2024.
Retraites, chômage, hausse du smic… Le programme du Nouveau Front populaire met la question sociale au cœur de ses mesures d’urgence. Les promesses économiques qu’il contient ne manquent pas d’attiser, comme en 2022, des procès en crédibilité, à l’approche du second tour des élections législatives 2024.
Plusieurs changements sont prévus à partir du 1er juillet 2024, parmi lesquels la revalorisation du montant des indemnités chômage, une réforme du diagnostic énergétique, des obligations d’information contre la « réduflation » ou la création d’un plan d’épargne destiné aux moins de 21 ans.
Dénoncée par l’extrême droite et l’alliance de gauche, qui ont largement distancé le camp présidentiel au 1er tour des législatives dimanche, la réforme de l’assurance-chômage a été suspendue par Gabriel Attal. Elle devait être entérinée par un décret publié au Journal officiel lundi 1er juillet.
L’exécutif avait promis de publier le décret sur la dernière réforme de l’assurance chômage d’ici au 1er juillet, date a laquelle les règles d’indemnisations actuelles tombent. À la veille des élections législatives, le ministère du travail a annoncé son report « dans les tout prochains jours ». Cela ne devrait pas avoir de grandes conséquences pour les chômeurs.
Noam Leandri, président du collectif Alerte, qui rassemble 34 associations de lutte contre la pauvreté, rappelle que la préférence nationale défendue par le RN est contraire aux valeurs du mouvement. Il estime donc que les associations vont refuser de l’appliquer.
Tout en gardant l’espoir que le décret de réforme de l’assurance-chômage ne sera pas publié avant le 1er juillet, les syndicats organisent leur opposition à la mesure. Aidés d’experts du marché de l’emploi, ils dénoncent une réforme sans fondements.
L’Unédic, l’association chargée de la gestion de l’assurance-chômage, a estimé mardi 11 juin que la réforme prévue par le gouvernement permettrait des économies comprises entre 4 et 5,4 milliards d’euros par an, d’ici quatre à cinq ans.
La dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée dimanche 9 juin par Emmanuel Macron, met automatiquement fin à la session parlementaire. Projets et propositions de loi cessent d’être discutés, y compris au Sénat, et les commissions d’enquête sont elles aussi supprimées.
La ministre de la solidarité Catherine Vautrin a annoncé lundi 3 juin aux associations de lutte contre la pauvreté que la suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) pour les chômeurs en fin de droits n’était plus à l’ordre du jour.
Pour la première fois, les associations de lutte contre la pauvreté ont été reçues, ce 3 juin, par la ministre des solidarités, Catherine Vautrin. Elles attendent des précisions notamment sur la réforme de la solidarité à la source, qui doit permettre d’éviter que certains bénéficiaires ne touchent pas les aides auxquelles ils ont droit.
L’agence Standard & Poor’s doit se prononcer vendredi 31 mai sur la note de la dette souveraine de la France. À l’Assemblée, à l’initiative des Républicains, les députés se penchent sur les causes de l’augmentation de 911 milliards d’euros de la dette française depuis la première élection d’Emmanuel Macron en 2017.
Le premier ministre a révélé ce dimanche les contours de la réforme de l’assurance-chômage applicable à partir du 1er décembre. Les syndicats dénoncent une réforme « injuste » et « inefficace », uniquement destinée à faire des économies.
La réforme de l’assurance-chômage poussée par Gabriel Attal vise à soutenir l’économie et à réduire le déficit public. Elle ne doit pas se faire au détriment des personnes les plus en difficulté.
Dans un entretien à La Tribune dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé que les conditions d’accès au chômage seraient durcies à compter du 1er décembre prochain. Voici les principaux changements à venir.
La ministre du travail Catherine Vautrin a commencé mercredi 22 mai à recevoir les partenaires sociaux et a dévoilé les contours de la décriée réforme de l’assurance-chômage. Le gouvernement espère atteindre un objectif de 3,6 milliards d’économies et créer 90 000 nouveaux emplois.
Alors que les nouvelles règles de l’assurance-chômage doivent être révélées très prochainement par le gouvernement, un document interne de l’Unédic a cherché à mesurer l’impact de différents scénarios sur les allocataires et sur les dépenses.
Pour aider les étudiants en situation de précarité, de nombreuses associations se mobilisent. Cette semaine, La Croix L’Hebdo a sélectionné trois initiatives pour les accompagner et améliorer leurs conditions de vie.
Le futur congé de naissance pour les nouveaux parents sera plus court et mieux rémunéré. Le gouvernement, qui veut en faire un outil de relance de la démographie, ouvrira, mercredi 15 mai, la concertation avec les partenaires sociaux et associatifs sur ce chantier qui garde encore des zones d’ombre.
Né il y a deux ans à Simiane, dans les Bouches-du-Rhône, ce concept en plein développement permet aux producteurs d’énergie photovoltaïque de partager leur surplus, pour aider des foyers et structures précaires à réduire leur facture d’électricité.
Le Comité de vigilance des enfants placés, créé pour suivre les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur l’Aide sociale à l’enfance, organise mardi 7 mai son premier rassemblement pour rendre hommage aux enfants décédés dans le cadre de leur placement. Rencontre avec Lyes Louffok, l’un des représentants de ce Comité.
Derrière l’unité syndicale, le défilé parisien du 1er-Mai, moins étoffé qu’au moment de la réforme des retraites, rassemblait sur des mots d’ordre différents. Si elle cristallise l’opposition, la réforme de l’assurance-chômage peine à mobiliser.
Le ministère du travail a annoncé, lundi 22 avril, qu’il fixera lui-même les nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet. Après l’échec des négociations entre patronat et syndicats, le ministère à repris la main sur l’assurance-chômage
L’échec des partenaires sociaux à trouver un accord sur l’emploi des seniors, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 avril, ouvre la voie à une reprise en main de l’Unédic par l’État.
Après l’aggravation du déficit à 5,5 % du PIB en 2023, le gouvernement présente ce mercredi 10 avril sa nouvelle trajectoire budgétaire à moyen terme. Pour ramener le déficit sous les 3 % en 2027, le gouvernement table notamment sur le plein-emploi et une nouvelle réforme de l’assurance-chômage.
Les syndicats ont dressé mercredi 10 avril un constat de désaccord après trois mois et demi de négociations avec le patronat sur l’emploi des seniors. Cet échec redonne la main au gouvernement et compromet la validation de la convention d’assurance-chômage négociée à l’automne.
À l’Assemblée nationale, mardi 2 avril, le premier ministre Gabriel Attal a tenté de contenir la fronde de l’aile gauche du camp macroniste sur le projet de réforme de l’assurance-chômage. Et promis, sur le budget, des propositions sur la taxation des rentes « d’ici à juin »
Alors que se tient à Paris, mardi 2 avril, un colloque sur les enfants placés en fratrie, organisé par la Fondation Droit d’enfance, « La Croix » a visité deux nouvelles maisons de SOS Villages d’enfants, dédiées pour la première fois aux tout-petits et dont la particularité est d’accueillir les frères et sœurs.
Désireux d’augmenter le taux d’emploi des Français pour financer la protection sociale, Gabriel Attal a souhaité, mercredi 27 mars sur TF1, une nouvelle réforme « globale » de l’assurance-chômage qui réduirait la durée d’indemnisation des chômeurs.
Alors que l’Allemagne dépense plus que la France en matière de santé, l’hôpital allemand souffre de blocages qui affectent sa qualité, souligne une étude publiée jeudi 28 mars.
Le premier ministre Gabriel Attal a confirmé mercredi 27 mars sa volonté de réformer à nouveau l’assurance-chômage, évoquant la piste d’une réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs « de plusieurs mois ». Tour d’horizon de la situation dans les autres grands pays européens.
Invité mercredi 27 mars au 20 heures de TF1, Gabriel Attal a évoqué la piste d’une réduction de la durée d’indemnisation du chômage. Il a aussi déclaré vouloir alléger les cotisations pour que cela incite « davantage à augmenter » les bas salaires, et maintenu « l’objectif de passer sous les 3 % de déficit » public en 2027.
Alors que Gabriel Attal doit dévoiler mercredi 27 mars au soir ses projets sur l’assurance-chômage, syndicats et patronat s’agacent de voir l’exécutif s’ingérer dans les instances paritaires.
Confronté à la dégradation des finances publiques, le gouvernement Attal veut «aller plus loin» dans la réforme de l’indemnisation du chômage. Dans une lettre parue dans Le Monde ce lundi 18 mars, les organisations syndicales représentatives posent la question de l’impact réel sur le marché du travail des derniers textes.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a défendu ce mercredi 6 mars, dans le journal Le Monde, une reprise en main « définitive » du régime de l’assurance-chômage par l’État, aujourd’hui copiloté par les partenaires sociaux. Ces derniers mois, le gouvernement a indiqué vouloir durcir à nouveau les règles d’indemnisation.
Élargissement du conditionnement du RSA, fin du chèque énergie, péremption des titres-restaurants 2023… Le point sur tout ce qui change à partir du 1er mars 2024.
Le premier ministre a réuni, samedi 10 février, l’ensemble de son gouvernement afin de fixer le calendrier de ses réformes. Parmi les premières urgences, Gabriel Attal veut « libérer l’activité économique » et avancer sur la réforme de l’assurance-chômage.
Gabriel Attal a annoncé mardi 30 janvier la suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS), une aide destinée aux chômeurs en fin de droits. Les bénéficiaires basculeront au RSA dont le montant est légèrement supérieur mais qui, à la différence de l’ASS, ne permet pas d’acquérir des trimestres pour le calcul de la retraite.
Une étude, publiée à l’occasion des 70 ans de l’appel de l’Abbé Pierre à la solidarité, le 1er février 1954, révèle que les Français les plus modestes ont payé le même panier de biens et services 700 € plus cher que le consommateur « lambda » en 2023. Cette « double pénalité de pauvreté » peut être combattue par l’État comme les entreprises.
À partir de ce jeudi 1er février 2024, les tarifs des péages vont augmenter de près de 3 %. Du côté de l’énergie, c’est la hausse d’une taxe sur l’électricité qui va provoquer une augmentation des prix. Le taux du LEP baissera à 5 %, celui du livret A sera maintenu à son niveau actuel.
Depuis le 1er janvier, refuser à deux reprises un CDI en prolongation d’un contrat à durée déterminée ou d’une mission d’intérim peut conduire à la suspension des indemnités de chômage. La CGT FSU et Solidaires ont prévu d’attaquer le décret en justice.
Selon le Haut Conseil du financement de la protection sociale, l’amélioration post-Covid des comptes de la « Sécu » va prendre fin en 2024. Dans une note publiée ce mardi 16 janvier, il juge « préoccupante » la dette à venir, qui pourrait atteindre 70 milliards d’euros en 2027.
Dans son bilan démographique 2023 publié ce mardi 16 janvier, l’Insee révèle que les naissances ont encore diminué l’an dernier en France. Cette tendance qui dure depuis dix ans va avoir des effets différents à moyen et long terme sur l’activité et les comptes publics du pays. Décryptage.
Dans un rapport publié jeudi 11 janvier, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge appelle à revaloriser les aides aux familles face à l’inflation.
Le patron des Républicains, Éric Ciotti, a appelé vendredi 22 décembre la première ministre Élisabeth Borne à s’engager « solennellement » à appliquer la loi sur l’immigration adoptée par le Parlement et l’interroge sur les mesures qu’elle entend prendre contre les départements qui le refuseraient.
Les discussions sur la loi immigration ont repris mardi 19 décembre en commission mixte paritaire. Elles ont buté sur la question de l’attribution des aides personnalisées au logement aux étrangers. Le point sur cette prestation sociale au centre des débats.
Les complémentaires santé à statut mutualiste prévoient une hausse inédite de 8,1 % en moyenne de leurs cotisations en 2024, d’après une enquête parue mardi 19 décembre. En cause, la hausse des dépenses des assurés et l’impact des réformes décidées par le gouvernement.
Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi 14 décembre un système de leasing de voitures électriques « à 100 euros par mois » pour les plus modestes. Le dispositif vise en priorité les actifs qui utilisent leur voiture pour se rendre au travail.
L’Uniopss, qui regroupe associations et établissements de travailleurs sociaux a adressé, mardi 12 décembre, une lettre au président de la République pour l’alerter sur le manque de personnel et les moyens financiers insuffisants qui dégradent leur travail d’aide aux personnes les plus vulnérables.
Depuis douze ans, la Caisse d’allocations familiales attribue aux usagers un « score de risque » qui détermine la nécessité d’aller ou non les contrôler. Conçue pour rechercher l’erreur ou la fraude, cette technologie du « datamining », encore inconnue du grand public, est accusée d’être discriminatoire.
Les évêques de France ont lancé, jeudi 7 décembre, un appel contre la suppression de l’aide médicale de l’État (AME). Ils estiment que sa suppression, votée par le Sénat avant que le dispositif ne soit rétabli par les députés, dans le cadre de la loi immigration, irait à l’encontre des droits fondamentaux de ceux qui vivent dans des conditions précaires.
Un rapport sur l’aide médicale de l’État a été remis ce lundi 4 décembre au gouvernement par Claude Évin et Patrick Stefanini.
Le rapport Évin-Stefanini, qui doit être remis ce lundi 4 décembre au gouvernement, devrait proposer des ajustements de l’aide médicale d’État, qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se soigner.
Un rapport sur l’aide médicale d’État (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se soigner, doit être remis lundi 4 décembre au gouvernement. La volonté de certains élus de réduire son coût inquiète les soignants qui sont au contact des patients sans papiers, comme ceux de la permanence d’accès aux soins de santé de l’Hôtel-Dieu, à Paris.
Le mois de décembre 2023 verra la disparition du malus sur les pensions de retraite complémentaire, l’instauration de l’aide d’urgence pour les victimes de violences conjugales ou la mise en place d’une nouvelle liste de véhicules électriques éligibles au bonus écologique.
Les députés réunis en commission ont rejeté mercredi 29 novembre, à une très grande majorité, un article du projet de loi immigration introduit par les sénateurs concernant l’Aide médicale d’État (AME). Cet article critiqué par la gauche et la majorité transformait l’AME en Aide médicale d’urgence.
L’accord signé par les partenaires sociaux le 10 novembre sur les prochaines règles de l’assurance-chômage ne sera pas agréé immédiatement par le gouvernement. Celui-ci souhaite attendre les conclusions des négociations sur l’emploi des seniors où des mesures doivent être prises, notamment pour économiser 440 millions d’euros.
Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a proposé le 23 novembre d’aligner la durée d’indemnisation au chômage des plus de 55 ans sur celle des autres demandeurs d’emploi. Débutant les négociations sur l’emploi des seniors avec le patronat, les syndicats dénoncent une mesure stigmatisante, pour une tranche d’âge dont la moitié est sans emploi.
Le dispositif d’aide aux jeunes majeurs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), annoncé par Élisabeth Borne, lundi 20 novembre, dans le cadre du plan de lutte contre les violences faites aux enfants, se veut plus égalitaire. Mais il ne prend pas en compte la situation des enfants placés plusieurs années.
Lors des mouvements des gilets jaunes ou des émeutes de juillet dernier, un message est constamment revenu, celui d’un sentiment d’abandon de territoires par l’État. Sur quoi repose cette perception ? Comment sont réparties les subventions de l’État entre les villes et les campagnes ? Les uns sont-ils plus avantagés que les autres ? Voici les questions que s’est posées L’Hebdo à l’occasion du 105e Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France, du 21 au 23 novembre. Et certaines réponses contredisent les idées reçues.
Conditions d’ouverture des droits un peu assouplies, baisse des cotisations patronales… à l’issue d’une négociation difficile, un accord a été trouvé vendredi 10 novembre par les partenaires sociaux sur les nouvelles règles d’indemnisation du chômage applicables à partir du 1er janvier 2024.
Secourir autrui en détresse est un impératif que le cœur valide souvent bien plus vite et bien plus fort que la raison. Les lois de la politique ou de la guerre peuvent-elles s’en affranchir ? Pas sûr.
Le médecin Christophe Adam (1) défend l’aide médicale de l’État, menacée par le Sénat et sa majorité à droite. Mais la solidarité a un coût, et il suggère qu’en attirant les patients étrangers les plus riches, la France trouve des ressources pour continuer à financer son système de solidarité inconditionnelle.
Syndicats et organisations patronales se réunissent jeudi 9 et vendredi 10 novembre pour tenter de trouver un accord sur les prochaines règles de l’assurance-chômage, dans un cadre de négociations restreint par le gouvernement.
Selon une étude publiée mercredi 18 octobre par Médecins du monde, 87 % des étrangers passés dans les centres de soins de l’association ne sont pas bénéficiaires de l’aide médicale d’État alors qu’ils pourraient en bénéficier.
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a assumé mardi 10 octobre avoir un « vrai désaccord » avec le ministre de l’intérieur à propos de la réforme de l’aide médicale de l’État. Gérald Darmanin s’est dit favorable à transformer cette aide en une simple « aide médicale d’urgence ».
Le plafonnement du quotient familial et des allocations instauré pendant le quinquennat de François Hollande seraient à l’origine de la baisse de la fécondité en France, selon la ministre des solidarités, Aurore Bergé. Une analyse qui n’est pas partagée par certains spécialistes de la natalité.
La première ministre Élisabeth Borne a annoncé ce dimanche 8 octobre la création d’une mission chargée de déterminer si « des adaptations » de l’aide médicale de l’État (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’avoir accès aux soins, sont « nécessaires ».
Depuis le dimanche 1er octobre, le montant de l’AAH est calculé à partir des seules ressources de la personne handicapée vivant en couple. Une réforme attendue de longue date par les associations, même si elle a encore un petit goût d’inachevé.
L’Assemblée nationale a validé, vendredi 29 septembre, un nouveau principe de suspension des droits au RSA, l’allocataire pouvant ensuite récupérer une partie de la somme perdue s’il respecte certaines obligations. La majorité présidentielle a bénéficié du soutien des LR pour faire voter un article qualifié de « honte » par la gauche.
Les chiffres de la natalité en France sont au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a annoncé l’Insee le jeudi 28 septembre. François Bayrou, haut-commissaire au plan, estime que la démographie est la clé pour préserver le modèle social français. Il exhorte les responsables politiques à porter un discours optimiste.
Depuis un an, le département de Loire-Atlantique expérimente le revenu jeunes, qui s’adresse aux moins de 25 ans en situation de fragilité financière. Ce filet de sécurité, déjà testé par la métropole lyonnaise, vient en complément des aides existantes comme les bourses étudiantes ou le contrat d’engagement jeune.
Avant « redistribution élargie », les ménages aisés ont un revenu 18 fois plus élevé que celui des ménages pauvres, contre 1 à 3 après transferts, montre une étude de l’Insee publiée mardi 19 septembre.
Le gouvernement dévoile lundi 18 septembre son « pacte des solidarités », sa nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté. Ce plan est particulièrement attendu dans un contexte de forte inflation alors que la pauvreté en France touche plus de 9 millions de personnes, soit 15 % de la population.
Alors que plusieurs départements tirent la sonnette d’alarme et que la campagne contre les violences sexuelles faites aux enfants, lancée mardi 12 septembre, risque de solliciter encore des services de la protection de l’enfance déjà surchargés, certains spécialistes demandent que cette compétence revienne à l’État.
Le Secours catholique publie un rapport, mercredi 13 septembre, visant à reconnaître le travail domestique, bénévole ou de soin réalisé par les personnes sans emploi, vivant souvent des minima sociaux. L’association s’oppose ainsi à la volonté de renforcer la « conditionnalité » du revenu de solidarité active (RSA).
Les partenaires sociaux ont ouvert mardi 5 septembre des négociations sur les modalités de fonctionnement de l’Agirc-Arrco, régime complémentaire des salariés du privé. Les syndicats demandent la suppression du bonus-malus introduit en 2019.
Après sa rencontre avec les chefs des partis politiques le 30 août, Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’une conférence sociale portant sur les carrières et les branches situées sous le salaire minimum. Près de la moitié d’entre elles sont concernées.
Le gouvernement pourrait supprimer 15 000 emplois aidés, a annoncé le ministre du travail Olivier Dussopt, lundi 28 août. Ces emplois aidés ont vocation à soutenir les personnes éloignées de l’emploi : chômeurs de longue durée, jeunes, et travailleurs en situation de handicap.
Alors que l’allocation de rentrée scolaire a été versée mercredi 16 août à près de trois millions de familles, la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) a remis dans le débat l’idée d’une gratuité des fournitures scolaires lancée il y a un an par Olivier Klein, alors ministre de la ville. Une gratuité déjà mise en place par certaines municipalités comme Lille (Nord).
Les partenaires sociaux ont reçu mardi 1er août, de la part du gouvernement, la « lettre de cadrage » concernant l’assurance-chômage. Ce document fixe le cadre des négociations qui auront lieu d’ici à la mi-novembre.
À compter du 1er juillet, le point d’indice des salaires des fonctionnaires sera revalorisé, le bonus pour la réparation des appareils électroménager doublé et une nouvelle mention apparaîtra sur la fiche de paie.
Un rapport du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse et une enquête du collectif Cause Majeur !, publiés mardi 27 juin, font un bilan en demi-teinte de la loi du 7 février 2022 sur l’accompagnement des jeunes majeurs sortis des dispositifs de la protection de l’enfance.
L’Unédic prévoit une diminution de 30 % de la dette du régime d’assurance chômage français à horizon 2035. Une baisse « importante », selon la présidente de l’organisme, mais qui ne permet pas encore de revenir à la situation pré-Covid.
En France, 18 départements se sont portés volontaires pour expérimenter l’accompagnement renforcé des allocataires du RSA. Avec ce dispositif, la Mayenne espère passer sous la barre des 3 000 allocataires..
Le projet de loi travail présenté ce mercredi 7 juin en conseil des ministres réforme le revenu de solidarité active.
Après la fraude fiscale, le gouvernement lance un plan de lutte contre la fraude sociale qui représenterait de 6 à 8 milliards d’euros par an. Mesure symbolique : la carte Vitale pourrait être fusionnée avec la carte d’identité.
Le ministre des comptes publics Gabriel Attal a présenté lundi 29 mai un vaste plan de lutte contre la fraude sociale. Objectif : passer de 1,6 à 3 milliards d’euros les sommes redressées pour le compte de la Sécurité sociale.
Au lendemain de la présentation de la feuille de route du gouvernement, Élisabeth Borne a détaillé jeudi 27 avril certaines mesures concernant son « pacte de la vie au travail », dont un volet sur le revenu de solidarité active (RSA). Cette prestation sociale, créée en 2007, pourrait être conditionnée.
Le smic est réévalué au 1er mai pour faire face à l’inflation, tout comme le minimum de traitement dans la fonction publique. Certains paquets de cigarettes vont coûter plus cher. C’est le dernier mois pour demander le chèque énergie bois.
Le ministère des solidarités a détaillé jeudi 27 avril les différentes étapes qui doivent aboutir à diminuer le non-recours au RSA, à la prime d’activité et aux allocations logement. Mais cette réforme de la solidarité à la source, qui démarre cette année, n’aboutira pas avant 2027.
La première ministre était sur France 2 ce jeudi 27 avril à l’heure du petit-déjeuner, puis devant des journalistes spécialisés dans l’information sociale. Elle a déployé le calendrier des réformes à venir, s’efforçant de convaincre que la majorité peut encore agir. Elle souhaite relancer le dialogue avec les syndicats dès le mois de mai.
Le mois d’avril sera l’occasion d’une revalorisation de nombreuses prestations sociales (RSA, allocations familiales, prime d’activité). L’outrage sexiste et sexuel fait son entrée dans le code pénal et l’audit énergétique devient obligatoire pour la vente de certains logements.
Les opposants à la réforme des retraites ont défilé pour la septième fois ce samedi 11 mars pour demander un retrait du texte. Les syndicats souhaitent que l’exécutif consulte les électeurs. Au Sénat, les débats se sont poursuivis avec l’objectif de voter le projet de loi avant dimanche soir, minuit.
Le ministre des comptes publics, Gabriel Attal, a déclaré mercredi 8 mars vouloir durcir les conditions d’éligibilité aux allocations et aux minima sociaux. Il souhaite que ces aides soient accessibles après 9 mois passés sur le territoire, contre entre 6 et 9 mois aujourd’hui.
Des millions de personnes ne touchent pas les droits et prestations auxquels elles sont pourtant éligibles. Les raisons de ce non-recours sont diverses, notamment la méconnaissance de certains dispositifs.
Les règles de l’assurance-chômage évoluent à partir du 1er février 2023. La nouvelle législation introduit plusieurs changements importants, notamment en matière de durée de droits aux allocations.
L’augmentation des prix de l’énergie continue de pousser vers le haut les tarifs de différents secteurs. L’inflation entraîne aussi une hausse de la rémunération de l’épargne. De nouvelles dispositions sur l’indemnisation du chômage entrent en vigueur tandis que certaines mesures anti-COVID prennent fin.
La réforme de l’assurance-chômage proposée par le gouvernement veut indexer l’indemnisation du chômage sur la situation du marché du travail. Pour l’économiste Anne Eydoux, cette réforme dégrade les conditions d’indemnisation et réduit davantage le rôle des syndicats dans la gouvernance du système d’assurances sociales.
Le décret sur l’assurance-chômage annoncé le 23 décembre ne contiendra finalement pas une réduction de la durée d’indemnisation de 40 % si le chômage devait passer sous les 6 %, a annoncé la première ministre Élisabeth Borne mardi 3 janvier.
À compter du 1er janvier 2023, les pensions alimentaires seront versées automatiquement par l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires (Aripa) à tous les parents séparés, et non plus seulement aux personnes divorcées devant un juge, pour éviter les retards de paiement et les impayés.
Le projet de décret d’application de la réforme de l’assurance-chômage, qui a été envoyé aux partenaires sociaux le 23 décembre, prévoit une baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février.
Le projet de décret précisant les nouvelles règles d’indemnisation de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur le 1er février 2023, prévoit une réduction de 40 % de la durée d’indemnisation si le chômage passe sous la barre des 6 %. Cette disposition n’avait pas été annoncée aux syndicats qui dénoncent un mauvais coup du gouvernement.
Alors qu’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage doit déjà entrer en vigueur le 1er février 2023, une étude de l’Unédic s’intéresse aux premiers effets de la précédente réforme, qui date de 2021. Elle constate que les changements ont été lourds de conséquences pour les demandeurs d’emploi.
La traditionnelle prime de Noël est versée à 2,3 millions de ménages aux revenus les plus modestes à partir de jeudi 15 décembre. Son montant, de 152,45 € minimum, peut aller jusqu’à plus de 400 €.
Dix-neuf départements ont été retenus pour expérimenter l’accompagnement renforcé des allocataires du RSA. Des inquiétudes demeurent sur le contenu des « quinze à vingt heures d’accompagnement et d’activité » qui seront demandées aux allocataires.
Le regard des actifs français sur les demandeurs d’emploi se durcit à proportion de la diminution du chômage, souligne une étude publiée mercredi 7 décembre par l’Unédic.
Promesse de campagne, la réforme de la solidarité à la source va commencer à entrer en vigueur en 2023. Mais il faudra plusieurs années avant qu’elle donne pleinement des effets.
Présentant lundi 21 novembre sa réforme de l’assurance-chômage, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a officialisé la réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs lorsque le marché du travail est, comme actuellement, en tension.
Les décisions du gouvernement sur la nouvelle réforme de l’assurance-chômage ont été dévoilées lundi 21 novembre par le gouvernement aux partenaires sociaux. La CGT a dénoncé une réforme « totalement inacceptable ».
Par un ultime vote du Sénat, jeudi 17 novembre, le Parlement a adopté le projet de loi ouvrant la voie à une modulation de l’assurance-chômage selon la conjoncture, une perspective qui hérisse la gauche, l’extrême droite et les syndicats.
Les députés ont voté majoritairement en faveur du projet de loi pour réformer l’assurance-chômage, mardi 15 novembre, malgré les oppositions de la gauche et du RN. Le Sénat doit encore approuver le texte jeudi matin.
Après un accord entre le Sénat et l’Assemblée nationale, la réforme de l’assurance-chômage doit être votée mardi 15 novembre sans recourir à l’article 49.3 de la Constitution. Même si la droite a imposé une négociation avec les partenaires sociaux, les syndicats regrettent un compromis politique sur le dos des chômeurs.
Le Sénat et l’Assemblée nationale se sont mis d’accord, mercredi 9 novembre, sur un texte commun sur la réforme de l’assurance-chômage, la droite obtenant un durcissement plus poussé des règles d’indemnisation.
Augmentation de la retraite pour 13 millions de retraités du privé, prolongement de la remise carburant, début de la trêve hivernale… passage en revue des mesures qui entrent en œuvre au 1er novembre.
Le Sénat a adopté mardi 25 octobre en première lecture le projet de loi sur l’assurance-chômage après avoir restreint le droit à l’indemnisation. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire.
L’exécutif veut conditionner le versement du RSA à quinze à vingt heures d’activité. L’Essonne, département candidat pour expérimenter cette réforme, fait déjà suivre certains de ses allocataires par des coachs emploi.
Le budget 2023 transfère une partie du financement du congé maternité à la branche famille de la Sécurité sociale, alors que celui-ci était jusqu’à présent porté par la branche maladie. Les associations s’inquiètent de l’avenir du service public de la petite enfance promis par Emmanuel Macron.
Le ministre du travail Olivier Dussopt reçoit lundi 17 octobre les syndicats pour une grande concertation sur la réforme de l’assurance-chômage. Les règles d’indemnisation pourraient être modulées en fonction de l’état du marché du travail.
Par 303 voix contre 249 et 11 abstentions, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi assurance-chômage. Le texte prévoit la modulation des indemnités selon la conjoncture de l’emploi.
Dans le cadre du projet de réforme de l’assurance-chômage, l’Assemblée nationale a voté, mercredi 5 octobre, un amendement stipulant qu’un salarié abandonnant volontairement son poste « est présumé démissionnaire ». Une mesure portée par Les Républicains et la majorité, malgré les critiques de la gauche.
En première lecture, les députés ont adopté par 203 voix contre 165 le premier article du projet de loi de l’assurance-chômage mardi soir 4 octobre, ouvrant la voie à une possible modulation de la durée d’indemnisation selon la situation du marché du travail.
Selon une étude du ministère du travail, de 390 000 à 690 000 chômeurs ne recourraient pas aux allocations de chômage, alors même qu’ils y sont éligibles.
L’Assemblée nationale commence, lundi soir, l’étude du projet de loi permettant au gouvernement de prendre la main sur l’assurance-chômage.
L’automne sera « perturbé » en cas de « mesure brutale » sur l’assurance-chômage ou les retraites, préviennent les syndicats. Le gouvernement a réuni lundi 12 septembre les partenaires sociaux pour leur présenter sa « feuille de route » du quinquennat sur ces différents sujets.
Le ministre du travail, Olivier Dussopt, et la ministre déléguée à la formation professionnelle, Carole Grandjean, doivent présenter lundi 12 septembre la feuille de route de la réforme des conditions d’indemnisation. Les centrales syndicales dans leur ensemble refusent l’idée d’un système où ces conditions seraient modulées en fonction de la situation de l’emploi.
La Fête de L’Humanité, du 9 au 11 septembre 2022, a été l’occasion de vifs échanges entre Fabien Roussel et le reste de la gauche. Le secrétaire national du PCF a opposé la « gauche du travail » et la « gauche des allocations ».
Alors que le gouvernement lance ce mercredi 7 septembre une réforme de l’assurance-chômage, la notion même de chômage reste floue. Demandeur d’emploi, chômeur, allocataire indemnisé : de qui parle-t-on ?
Pour pallier les difficultés de recrutement, l’exécutif souhaite que les chômeurs soient moins indemnisés en période d’embellie économique. Mais pour arriver au plein-emploi, le gouvernement souhaite aussi de meilleures conditions de travail et des hausses de salaires.
La rentrée politique du gouvernement se profile, avec un premier conseil des ministres programmé mercredi 24 août. Au sommaire des discussions : des projets de loi autour du climat, des énergies, ou encore du plein-emploi.
Jeudi 18 août, le ministre de l’éducation nationale, à la suite d’Olivier Véran et de la gauche, a dénoncé une proposition de loi déposée la veille par des députés LR visant à « encadrer l’usage de l’allocation de rentrée scolaire ». Le sociologue Denis Colombi, auteur de Où va l’argent des pauvres (Payot, 2020), décrypte pourquoi, depuis des années, cette allocation suscite la suspicion.
Alors que certains secteurs peinent à recruter, le gouvernement veut mettre sur la table une nouvelle réforme de l’assurance-chômage. L’idée est de moduler les indemnités selon l’état du marché du travail de chaque bassin d’emploi. Les syndicats accueillent fraîchement l’idée.
L’allocation aux adultes handicapés sera bientôt calculée de façon individuelle, sans tenir compte des revenus du conjoint. Une annonce saluée par les associations, qui demandent néanmoins plus de transparence au gouvernement.
L’Unédic a annoncé jeudi 30 juin une hausse des allocations de chômage de 2,9 % dès le 1er juillet. Une augmentation plus élevée que d’ordinaire pour tenir compte de l’inflation.
Comme chaque année, une série de mesures entre en vigueur à compter du 1er juillet. Plusieurs ont vocation à répondre à l’urgence climatique ou à aider les Français à faire face à l’inflation, notamment dans les secteurs du transport, de la rénovation énergétique et des prestations sociales.
Promesse du candidat Emmanuel Macron, le projet de loi Pouvoir d’achat devrait être présenté le 6 juillet en conseil des ministres et débattu à partir du 18 juillet à l’Assemblée. Revalorisation des prestations sociales, du salaire des fonctionnaires, chèque inflation… Voici ce que l’on sait de ce texte très attendu.
Depuis 2021, les départements du Calvados et de la Mayenne ont confié à une société d’intérim la gestion de deux établissements accueillant des enfants placés par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Lundi 20 juin, le premier a voté la prolongation de la convention qui le lie à l’entreprise privée.
Le 21 juin, la Caisse nationale des allocations familiales a présenté un premier bilan positif de son service de lutte contre les « fraudes à enjeux » mis en place en 2021. Ce terme désigne les arnaques en ligne de grande ampleur, menées en bande organisée. Une équipe de 30 personnes les traque désormais.
Alors que les effets de la réforme de l’assurance-chômage sont encore difficilement mesurables, les partenaires sociaux se préparent à une nouvelle négociation de la convention régissant l’Unédic.
Selon une étude menée par les ministères sociaux, plus de 321 000 personnes âgées de plus de 65 ans ne demanderaient pas le minium vieillesse alors qu’elles y ont droit.
De nombreux parents séparés ne parviennent pas à obtenir le partage de leurs prestations sociales auprès de leur caisse d’allocations familiales, en dépit d’une évolution du droit qui va dans ce sens.
La remise sur les prix à la pompe annoncée par le gouvernement entrera en vigueur vendredi 1er avril. D’autres changements sont à prévoir notamment pour le logement ou les aides de la Caisse d’allocations familiales.
Emmanuel Macron a dévoilé son programme, jeudi 17 mars, devant un parterre de journalistes. Au rang des promesses, l’objectif du plein-emploi, à l’horizon 2027. Le président candidat compte s’appuyer sur les bases posées durant son quinquennat.
Briguant un second mandat, Emmanuel Macron, qui présentait son programme jeudi 17 mars, propose de conditionner le versement du RSA à « 15 ou 20 heures d’activité » par semaine.
Tandis que la Sécurité sociale annonçait mercredi 16 mars un déficit plus limité que prévu pour sa branche retraite, le régime complémentaire des salariés du privé (Agirc-Arrco) a publié jeudi 17 mars des résultats nettement positifs.
Pour la présidente du Secours catholique Véronique Devise, la première mesure à prendre par un président de la République serait la création d’un « revenu minimum garanti à un niveau décent ». Un moyen de lutter efficacement contre la pauvreté, alors que de nombreuses aides sociales ne sont pas réclamées par les plus précaires. Présidentielle : les idées de la société civile.
D’après un nouveau rapport de la Drees paru ce vendredi 11 février, un tiers des foyers éligibles ne demandent pas à percevoir le revenu de solidarité active (RSA) chaque trimestre et un cinquième des personnes éligibles seraient en situation de non-recours pérenne (trois trimestres consécutifs).
La croissance du produit intérieur brut (PIB) français a atteint 7 % en 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee, publiés ce vendredi 28 janvier. Le rebond français est porté par les importantes dépenses pour maintenir l’économie et l’emploi, notamment le chômage partiel.
Dans un rapport rendu public jeudi 13 janvier, la Cour des comptes rend une évaluation du revenu de solidarité active (RSA). Bien que le dispositif soit un rempart efficace contre la grande pauvreté, le rapport pointe du doigt un accompagnement insuffisant et un retour à l’emploi difficile pour les allocataires.
Alors que les chiffres du chômage de novembre doivent être publiés lundi 27 décembre, reportage à Rouen, où se met en œuvre le plan de remobilisation des chômeurs de longue durée lancé par le gouvernement face aux difficultés de recrutement des entreprises.
La Commission européenne a dévoilé une proposition qui vise à réguler l’ubérisation de l’économie. Le texte doit maintenant être négocié par le Conseil de l’UE et le Parlement européen, suivant une procédure très encadrée.
La Commission européenne a présenté une proposition de directive qui entraînerait une présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes telles Uber ou Deliveroo. Cette directive pourrait bouleverser un modèle économique et social de plus en plus contesté.
La Commission européenne doit présenter jeudi 9 décembre une proposition de directive qui entraînera une présomption de salariat pour les collaborateurs des plateformes comme Uber ou Deliveroo. Leur modèle économique et ses conséquences sur les relations sociales sont de plus en plus critiqués.
Les dernières dispositions de la réforme de l’assurance-chômage touchant les demandeurs d’emploi entrent en vigueur ce mercredi 1er décembre.
Le plan Biden en faveur de la classe moyenne vise à développer considérablement les droits sociaux octroyés aux familles américaines. Sous le nom Build Back Better (« reconstruire en mieux »), il entend atténuer les inégalités et apaiser le ressentiment sur lequel Donald Trump avait construit son ascension politique.
Au-delà des cotisations non perçues, le travail dissimulé a un impact sur les prestations sociales indûment perçues. Les travailleurs des plateformes sont particulièrement exposés à la sous-déclaration.
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, samedi 20 novembre, une charte, rédigée à partir des besoins exprimés par des enfants, va être diffusée dans les établissements de protection de l’enfance. Plusieurs dispositions mettent en exergue, sans le nommer, l’importance d’un droit à l’attachement.
À la suite d’Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée, la ministre du travail Élisabeth Borne a annoncé mercredi matin 10 novembre une augmentation de 25 % des contrôles des demandeurs d’emploi. Ils devront démontrer qu’ils recherchent activement du travail.