Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur la réforme de l’audiovisuel public en France.
En savoir plusLa réforme de l’audiovisuel public, rejetée par les députés en amont de son examen, revient au Sénat pour une seconde lecture ce jeudi 10 juillet. Pour Alexandre Joux, ce projet de fusion comprend des risques, comme celui de subir comme la BBC de véritables cures d’austérité, dans un moment où le rôle de l’audiovisuel public est essentiel.
Le projet de réforme de l’audiovisuel public de Rachida Dati, prévoyant de créer une holding rassemblant France Télévisions, Radio France et l’INA, a été rejeté lundi 30 juin par les députés. Stéphan Alamovitch et Nicolas Mariotte se sont plongés dans le rapport présenté aux députés et signalent ses nombreuses incohérences et sa partialité.
La proposition de loi soutenue par la ministre de la culture Rachida Dati repart au Sénat sans avoir été examinée par les députés. Le texte, qui prévoit de rassembler France Télévisions, Radio France et l’INA sous une holding, a été rejeté par l’Assemblée nationale lundi 30 juin en amont des débats.
La proposition de loi relative à la réforme de l’audiovisuel public a été rejetée à l’Assemblée nationale ce lundi 30 juin et va repartir en deuxième lecture au Sénat. Gouvernement et syndicats s’opposent sur l’objectif de créer une nouvelle gouvernance. La priorité doit être de renforcer le service public de l’information dans un monde médiatique chamboulé.
Radio France est en grève depuis jeudi 26 juin pour protester contre une proposition de loi – examinée par l’Assemblée nationale ce lundi 30 juin – visant à réunir France Télévisions, Radio France et l’INA au sein d’une holding. Un serpent de mer dont s’est emparée Rachida Dati.
Mandatée par la ministre de la culture en mars dernier, Laurence Bloch rendait lundi 16 juin 2025 un rapport destiné à accompagner la création d’une holding de l’audiovisuel public. La proposition de loi associée sera étudiée en commission culture dès ce mardi 17 juin après-midi, puis examinée dans l’hémicycle à partir du 30 juin.
Le régulateur de l’audiovisuel a confié, ce mercredi 14 mai 2025, un troisième mandat de présidente de France Télévisions à Delphine Ernotte Cunci. Le choix de la continuité, alors que plane sur le groupe la probabilité de voir naître une holding qui chapeauterait l’ensemble de l’audiovisuel public.
Delphine Ernotte, présidente sortante de France Télévisions repart pour un troisième mandat. La dirigeante a été reconduite par l’Arcom, mercredi 14 mai 2025, pour cinq ans. Elle aura notamment un rôle important à jouer en cas de création d’une holding commune pour tout l’audiovisuel public.
Dans son 23e classement annuel, qui paraît ce vendredi 2 mai 2025, l’ONG Reporters Sans Frontières alerte sur l’accroissement de la pression financière sur les médias, qui menace l’accès à une information fiable d’un grand nombre de citoyens dans le monde.
Après avoir achoppé deux fois en 2024, la proposition de loi visant à réformer l’audiovisuel public doit arriver à l’Assemblée nationale ce vendredi 11 avril. Malgré l’opposition des syndicats, Rachida Dati vise à une adoption définitive de la réforme d’ici cet été.
L’examen du texte par les députés sur la réforme de l’audiovisuel public a été suspendu mardi 1er avril 2025, après un accrochage avec la ministre de la culture Rachida Dati. Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme prévoit de créer une holding, France Médias.
Dans l’audiovisuel public, une grève de deux jours a commencé lundi 31 mars 2025, et affecte principalement certaines stations de Radio France. Ce mouvement vise à protester contre le projet gouvernemental de holding commune, avant le début de son examen à l’Assemblée nationale.
Lors de ses vœux lundi 27 janvier à Paris, la ministre de la culture Rachida Dati a fait plusieurs annonces, comme celle de mener « à terme d’ici l’été » la réforme de l’audiovisuel public. Elle a aussi déclaré que le gouvernement donnera « une traduction législative » aux conclusions des États généraux de l’information.
L’Arcom a confirmé jeudi 12 décembre l’exclusion des chaînes C8 et NRJ12 de la TNT fin février 2025, dans une décision rendue publique officialisant la signature des conventions avec les nouveaux titulaires des fréquences jusqu’en 2035.
La réforme du financement de l’audiovisuel public a été définitivement votée par le Parlement, mercredi 20 novembre. Les députés ont voté pour la pérennisation du mécanisme de financement mis en place depuis la suppression de la redevance il y a deux ans.
Les députés entament, ce mardi 19 novembre, l’examen d’une proposition de loi visant à pérenniser le mode de financement de l’audiovisuel public par prélèvement sur la TVA, qui devait prendre fin le 31 décembre. En l’absence de vote en l’état, son indépendance s’en trouverait fragilisée, ce qu’entend éviter une majorité des groupes politiques. L’occasion de rappeler les missions de l’audiovisuel public après de nombreuses critiques qu’il a essuyées cette année.
Les députés commencent ce mardi 19 novembre l’examen d’une proposition de loi visant à pérenniser le financement de l’audiovisuel public. Cet enjeu est important pour le fonctionnement de la démocratie en France, à une époque où les manipulations de l’information se multiplient.
Le Sénat a approuvé mercredi 23 octobre la pérennisation du mécanisme de financement de l’audiovisuel public par l’affectation annuelle d’un montant de TVA. Celui-ci avait été mis en place en 2022 pour pallier la suppression de la redevance et devait expirer à la fin de l’année 2024. Le texte devrait être examiné le 19 novembre par l’Assemblée nationale.
La candidature de Kim Younes Charbit pour le poste vacant de PDG devrait être proposée le 2 octobre par la France à l’ensemble des pays actionnaires de la chaîne internationale TV5 Monde. Une nomination quasi certaine qui intervient dans un contexte de crise pour ce média fer de lance de la francophonie.
L’Arcom a publié, mercredi 24 juillet, la liste des 15 candidats présélectionnés pour se voir attribuer ou réattribuer une fréquence TNT en 2025. Pour la première fois, deux chaînes n’obtiennent pas le renouvellement de leur autorisation de diffuser : C8 et NRJ12.
L’Arcom a annoncé mercredi 24 juillet ne pas retenir les candidatures de C8 et de NRJ12 pour la réattribution de fréquences TNT en 2025. La chaîne CNews, propriété du groupe Canal+, conserve quant à elle sa fréquence. Les projets proposés par Ouest-France et Daniel Kretinsky sont tous deux présélectionnés.
L’Arcom a présenté, ce jeudi 18 juillet, son nouveau dispositif pour garantir la diversité d’opinion à la radio et à la télévision. Le gendarme de l’audiovisuel prévoit d’apprécier les déséquilibres en fonction de leur durée et de leur dimension délibérée.
La dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée dimanche 9 juin par Emmanuel Macron, met automatiquement fin à la session parlementaire. Projets et propositions de loi cessent d’être discutés, y compris au Sénat, et les commissions d’enquête sont elles aussi supprimées.
Le gouvernement défend son projet de fusion des radios et télévisions de service public, malgré l’opposition de nombreux journalistes de Radio France. Pour l’avocat Stéphan Alamowitch, ce projet est inepte, et pourrait occasionner des gaspillages financiers.
Le billet d’Alain Rémond du vendredi 24 mai porte sur le projet de fusion de l’audiovisuel public.
L’examen du projet de fusion de l’audiovisuel public, prévu cette semaine à l’Assemblée nationale, a été reporté hier, probablement à juin, à cause du retard pris sur le projet de loi agricole. Un mouvement de grève des personnels se poursuit aujourd’hui dans les quatre entreprises concernées : France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias monde.
La proposition de loi prévoyant la fusion de l’audiovisuel public doit arriver ce jeudi 23 mai devant les députés. Porté par la majorité, soutenu par Les Républicains et le Rassemblement national, ce projet est vivement critiqué par la gauche, vent debout aux côtés des syndicats qui appellent à la grève.
La commission d’enquête parlementaire sur les attributions des canaux TNT rendait publiques ses conclusions ce mardi 14 mai. Le rapport final du député LFI Aurélien Saintoul contient 47 recommandations, dont neuf portées en son nom personnel faute d’avoir fait l’objet d’un consensus parmi les membres de la commission.
Examen en commission à l’Assemblée nationale du projet de réforme de l’audiovisuel public, remise des conclusions de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT et premier entretien de Guillaume Meurice avec les ressources humaines de France Inter marqueront la semaine audiovisuelle.
Le gouvernement prévoit de réunir au sein d’une holding en 2025, puis de fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA au 1er janvier 2026. Un amendement déposé vendredi 10 mai et qui sera soumis mardi 13 mai en commission, précise les grandes lignes de cette réforme redoutée par les syndicats.
Depuis son entrée au gouvernement en janvier, la ministre de la culture Rachida Dati a exprimé plusieurs fois son souhait de regrouper les entités qui composent l’audiovisuel public dans une structure unique. Alexis Lévrier, historien des médias, s’inquiète des conséquences politiques d’une telle réforme.
Président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre, Quentin Bataillon (Renaissance) a été accusé de manquer à son devoir de neutralité pour avoir critiqué Yann Barthès, animateur sur TMC, lors de l’émission concurrente de Cyril Hanouna sur C8. Explication.
Pendant six mois, les députés Jean-Jacques Gaultier et Quentin Bataillon ont planché sur l’avenir de l’audiovisuel public dans le cadre d’une mission d’information. Ce mercredi 7 juin, ils ont déposé une proposition de loi organique qui revoit notamment le financement du service public.
Le président et le rapporteur de la mission d’information sur l’avenir de l’audiovisuel public dévoilent, ce mercredi 7 juin, leurs conclusions. Voici cinq pistes à retenir de ce rapport, qui devrait donner lieu à une proposition de loi organique.
Forte d’un bon bilan, l’énarque discrète et appliquée a été reconduite lundi 19 décembre à la tête du groupe public radiophonique. La présidente a su convaincre les sages de l’Arcom de lui confier un deuxième mandat de cinq ans. Son projet tourné vers les « nouvelles générations » défend la spécificité du média audio.
Alors qu’une mission parlementaire planche sur leur avenir, les médias publics espèrent retrouver un financement pérenne et affecté après 2024.
L’audiovisuel public allemand est perçu comme un bien public similaire à l’école. La redevance est l’une des plus élevés du monde mais seule l’extrême droite voudrait la supprimer
Alors que la redevance a été supprimée et que le financement des médias publics est régulièrement discuté, l’audiovisuel public doit-il revoir ses missions ?
L’alliance de M6 et TF1, l’audiovisuel public forcé de se penser sans redevance, la flambée du prix du papier, le traitement médiatique du climat, le « Giec » du journalisme… Autant de dossiers qui marqueront cette rentrée des médias.
Saisi d’un côté par des députés de la Nupes et de l’autre par des sénateurs socialistes et centristes sur des questions de constitutionnalité – soulevées par la suppression de la redevance figurant dans le paquet « pouvoir d’achat » –, le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision vendredi 12 août.
Adoptée samedi 23 juillet par les députés, la suppression de la contribution à l’audiovisuel public est examinée ce lundi au Sénat. Les sénateurs de l’opposition plaideront pour un financement pérenne des médias publics.
Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, la réforme a été avalisée samedi 23 juillet par l’Assemblée nationale, avant d’être bientôt examinée par le Sénat. Présentée par la ministre de la culture comme « une mesure de pouvoir d’achat », cette suppression est potentiellement lourde de conséquences pour l’audiovisuel public.
Au deuxième jour de l’examen du budget rectificatif, samedi 23 juillet, les députés ont adopté à une large majorité la suppression de la redevance. L’impôt finançait l’audiovisuel public depuis près de 90 ans.
L’Assemblée nationale a voté samedi 23 juillet la suppression de la redevance audiovisuelle. Pour Julia Cagé, économiste spécialiste des médias, elle pourrait être remplacée par une contribution universelle et progressive.
Des syndicats de France Télévisions et de Radio France, rejoints par France 24, RFI ou l’INA, appellent à faire grève et à manifester ce mardi 28 juin contre la suppression de la redevance. Une proposition présidentielle soutenue par seulement 20 % des Français, selon une étude de la Fondation Jean-Jaurès assortie de pistes d’alternatives de l’économiste Julia Cagé.
Dans un entretien au Figaro du 23 juin, la présidente de Radio France critique l’idée d’une grande fusion dans l’audiovisuel public. Elle explique également attendre une clarification sur les projets de l’État avant de postuler au renouvellement de son mandat.
Alors que la redevance audiovisuelle devrait être supprimée cet été, des sénateurs suggèrent de créer une autorité indépendante pour garantir le financement de l’audiovisuel public. Ils proposent aussi de rassembler les médias publics, et de fusionner les rédactions de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde.
Face aux pressions exercées sur la télévision publique en Europe, France Télévisions organisait mercredi 12 janvier un colloque pour témoigner de la singularité de ce média et identifier les défis à venir. Alors que huit Européens sur dix jugent important d’avoir des chaînes publiques dans leur pays, selon Harris Interactive.
Le gouvernement a publié le 31 décembre six décrets fixant le cadre des obligations de financement de la production audiovisuelle et du cinéma applicables aux chaînes françaises.
Le devenir du financement de l’audiovisuel public est posé alors que la taxe d’habitation à laquelle la redevance est adossée disparaîtra en 2024. Le gouvernement a chargé une mission de trouver « une ressource pérenne », alors, qu’ailleurs, en Europe, la redevance tend à devenir une exception
L’opération de fusion ne devrait pas aboutir avant la fin 2022 en raison des règles contre la concentration des médias, les deux groupes possédant dix chaînes hertziennes à eux deux aujourd’hui.
L’examen de la grande réforme, qui devait refondre la loi sur l’audiovisuel de 1986, créer une BBC à la française ou acter la suppression de France 4 et France Ô, a été stoppée par le confinement
La chaîne ultramarine disparaîtra de la TNT, comme France 4, à compter du 9 août. Ses programmes seront en partie repris par le portail « Outre-mer La 1re », lancé le 31 mars, et les autres chaînes de France Télévisions dans le cadre du « pacte pour la visibilité des outre-mer ».
Dimanche 22 décembre à minuit, les grèves sur les stations de Radio France sont suspendues.
Ce jeudi 19 décembre 2019, à l’invitation de journalistes et producteurs en grève, de nombreux auditeurs ont témoigné de leur attachement aux sept radios publiques sur Twitter. De son côté, Sibyle Veil, la présidente du groupe, a fait part de ses souhaits pour Radio France dans le cadre de la future loi sur l’audiovisuel
Ce mercredi 18 décembre, à l’unisson, les émissions de France Culture auscultent la situation sociale actuelle sous tous ses aspects, sans omettre le conflit à Radio France, à la veille d’une nouvelle journée d’action de l’Intersyndicale
Au 20e jour de grève à Radio France, les propos de Sibyle Veil, la PDG du groupe public, dans le Journal de dimanche du 15 décembre, n’ont pas calmé les syndicats. La CGT décidera lundi si elle prolonge sa grève, alors qu’un préavis de quatre autres syndicats (CFDT, SNJ, Sud et Unsa) a été déposé pour jeudi
Le ministre de la culture, Franck Riester, a présenté jeudi 5 décembre en conseil des ministres le projet de loi de réforme de l’audiovisuel. Davantage de cinéma à la télé, des publicités géolocalisées, un CSA avec des pouvoirs élargis… « La Croix » vous présente les mesures qui vont transformer le paysage audiovisuel français
Les programmes devraient encore être perturbés ce week-end, un appel à poursuivre la grève jusqu’à lundi ayant été voté à l'initiative de la CGT. Cette première semaine de mobilisation intersyndicale (SNJ, CFDT, Sud, CGT, et l'Unsa lundi) s’achève, elle, dans un dialogue de sourds avec la direction.
Le gouvernement a dévoilé hier le dernier volet de sa loi sur l’audiovisuel, destinée à adapter le secteur à l’ère numérique. Une holding chapeautera les médias publics (sauf Arte et TV5 Monde), dont les dirigeants ne seront plus nommés par le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Le ministre de la culture Frank Riester a détaillé mercredi 25 septembre dans un entretien au Figaro la future organisation du service public de l’audiovisuel. Il a notamment officialisé le regroupement de toutes les entreprises de l’audiovisuel public, hormis Arte et TV5 Monde, au sein d’une entité baptisée « France Médias »
Jusqu’ici interdites de diffusion mercredi et vendredi soirs, et samedi toute la journée, les œuvres cinématographiques pourront être programmées par les chaînes quand elles le veulent, dans la limite de 244 par an (contre 192 aujourd’hui). Cette mesure, annoncée mardi 3 septembre par le ministre de la culture, Franck Riester, doit figurer dans le projet de loi sur l’audiovisuel présenté cet automne, mais ne fait pas l’unanimité.
Davantage de films à la télé, est-ce une bonne idée ? Pascal Rogard, directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).
Davantage de films à la télé, est-ce une bonne idée ? L’avis de Pascal Junghans, enseignant en économie des médias à l’université Paris-Dauphine et chercheur associé au Cerege.
Le ministre de la culture a détaillé le nouveau cadre réglementaire destiné à adapter la loi de 1986 sur l’audiovisuel aux enjeux numériques et à élargir le financement de la création aux plates-formes. Il n’a pas confirmé la création d’une holding chapeautant les médias publics
Les sénateurs désapprouvent la mise en œuvre de la réforme de l’audiovisuel public, reprochant au gouvernement de couper dans les crédits sans vision stratégique
Après France 4, le gouvernement annonce la transformation de la chaîne France Ô en « grand portail ultramarin » et réduit de 190 millions d’euros ses dotations budgétaires dans l’audiovisuel public d’ici à 2022.
Dans un bilan d’étape, la commission de concertation sur la réforme de l’audiovisuel public conforte les orientations du gouvernement, notamment sur la possibilité de basculer France 4 et France Ô sur le numérique.
Lors d’un colloque au Sénat, six dirigeants de radios et télévisions publiques européennes ont défendu des valeurs communes, mais ont fait état de différences dans la façon de s’adapter aux enjeux du numérique.
Lors d’une audition au Sénat, a été rappelé le rôle particulier de cette chaîne dédiée aux Outre-Mer, que le président de la République veut « faire évoluer ».
La ministre de la culture Françoise Nyssen a annoncé lundi 4 juin les orientations du plan de transformation de l’audiovisuel public. Priorité au numérique, suppression de France 4 sur le canal hertzien, réflexion sur l’avenir de France Ô…
Poussée par la ministre de la culture Rachida Dati, la réforme de l’audiovisuel public prévoit de créer, le 1er janvier 2026, une holding, France Médias. Celle-ci chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’INA (Institut national de l’audiovisuel). Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017, la réforme avait d’abord été lancée en 2019 par Franck Riester, avant d’être mise de côté depuis 2020 à cause de la crise sanitaire. La proposition de loi devait être examinée à l’Assemblée nationale à partir de lundi 30 juin 2025. Mais les députés ont finalement approuvé une motion de rejet des écologistes mettant fin prématurément aux débats. Le texte va désormais repartir en deuxième lecture au Sénat. Opposés à la réforme de l’audiovisuel public, les syndicats de France TV avaient rejoint ceux de Radio France dans leur appel à la grève en anticipation des débats.
