Reportage

À Saint-Brevin, le centre pour migrants bien installé, deux ans après les vives tensions

Article réservé à nos abonnés.
Philippe, bénévole du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires, lors d’un atelier informatique avec Asoumane, originaire du Mali, au centre d’accueil de demandeurs d’asile de Saint-Brevin-les-Pins.
Philippe, bénévole du Collectif des Brévinois attentifs et solidaires, lors d’un atelier informatique avec Asoumane, originaire du Mali, au centre d’accueil de demandeurs d’asile de Saint-Brevin-les-Pins. Thomas Louapre pour La Croix / Thomas Louapre
Le maire de Saint-Brevin Yannick Morez démissionnait, le 9 mai 2023, après des mois de tensions autour du déménagement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile dans la commune. Deux ans plus tard, la sérénité est revenue, les actes de solidarité affluent, mais la vigilance demeure.

Devant la mairie de Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, à quelques encablures de l’océan, des éclats de rire viennent troubler le calme ambiant. En cette fin avril ensoleillée, des grappes de personnes se prennent dans les bras pour se dire bruyamment au revoir. « C’est le départ de la délégation espagnole de notre ville jumelle », sourit Dorothée Pacaud, maire sans étiquette de Saint-Brevin, qui a pris la suite du maire démissionnaire Yannick Morez.

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?