Portrait

Léon XIV, homme calme et réformateur prudent, en quête d’une Église unie dans un monde fracturé

Article réservé à nos abonnés.
Le pape Léon XIV à la loggia de la basilique Saint-Pierre de Rome, dimanche 11 mai 2025.
Le pape Léon XIV à la loggia de la basilique Saint-Pierre de Rome, dimanche 11 mai 2025. Tiziana Fabi / AFP
Au terme de quatre tours de scrutin, les cardinaux ont élu pape jeudi 8 mai 2025 le cardinal Robert Francis Prevost, un religieux augustin. Le Sacré Collège a désigné un homme enraciné dans trois continents à même d’incarner l’unité dans l’Église tout en s’inscrivant, sur le fond, dans la continuité du précédent pontificat.

Son visage n’a rien dissimulé de l’émotion qui l’étreignait. Lorsque Léon XIV est apparu, pour la première fois, sur la loggia de la basilique Saint-Pierre, les acclamations de la foule ont déferlé sur lui comme une vague puissante. Et pendant ces trois premières minutes face au monde, il a semblé mesurer soudain, concrètement, l’ampleur vertigineuse de sa mission et le poids des attentes que plus d’un milliard de catholiques plaçaient désormais en lui.

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?