Analyse

Pologne : l’extrême droite en arbitre du second tour de la présidentielle

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Les candidats d’extrême droite Grzegorz Braun (à g.) et Slawomir Mentzen (à dr.) ont réalisé une nette montée dans les votes au premier tour de l’élection présidentielle polonaise, dimanche 18 mai.
Les candidats d’extrême droite Grzegorz Braun (à g.) et Slawomir Mentzen (à dr.) ont réalisé une nette montée dans les votes au premier tour de l’élection présidentielle polonaise, dimanche 18 mai. Czarek Sokolowski/AP/BEATA ZAWRZEL/NurPhoto/AFP
À l’issue du premier tour du dimanche 18 mai, le maire pro-européen de Varsovie, Rafal Trzaskowski, et le nationaliste Karol Nawrocki, arrivés au coude-à-coude s’affronteront le 1er juin pour l’emporter. Ce premier round a surtout été marqué par une nette montée de l’extrême droite.

Les jeux sont loin d’être faits en Pologne. Avec un taux de participation record de 66,8 %, le premier tour de l’élection présidentielle a réservé plusieurs surprises, illustrant les divisions du pays entre ouverture sur l’Europe et montée du nationalisme. L’ascension de l’extrême droite est l’un des points les plus marquants de ce premier tour de scrutin. Dans les médias locaux, la première place du candidat pro-européen, Rafal Trzaskowski (PO), passerait d’ailleurs presque inaperçue. Le maire de Varsovie, qui a recueilli 31,3 % des voix, est suivi de très près par Karol Nawrocki, candidat soutenu par le parti conservateur Droit et Justice (PiS). Cet historien nationaliste a obtenu 29,5 % des suffrages.

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