Analyse

États-Unis : le travail de sape de Donald Trump contre la démocratie

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À Los Angeles mardi 10 juin, des manifestants protestent contre la politique migratoire du président des États-Unis.
À Los Angeles mardi 10 juin, des manifestants protestent contre la politique migratoire du président des États-Unis. Alberto Sibaja/ZUMA-REA
En envoyant l’armée à Los Angeles, contre l’avis des autorités locales, Donald Trump a-t-il violé la Constitution américaine ? Saisie par l’État de Californie, la justice sera appelée à trancher. Sur ce dossier comme sur d’autres, depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, le président empiète sur les prérogatives des États ou du Congrès. Une stratégie assumée pour obtenir des juges des pouvoirs accrus.

« Le fantasme fou d’un président dictatorial. » C’est avec ces mots sans équivoque que le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a commenté, lundi 9 juin, le déploiement de militaires d’active dans son État à l’initiative de la Maison-Blanche. Face à la colère de la rue contre les expulsions massives d’immigrés, Donald Trump a répondu par la manière forte, malgré l’opposition des autorités locales qui jugent la situation sous contrôle. C’est une décision « illégale, immorale et anticonstitutionnelle », a accusé Gavin Newsom, dénonçant les libertés prises par le locataire de la Maison-Blanche avec l’un des piliers de la démocratie américaine : l’État de droit.

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