Reportage

Dissolution du PKK : au Kurdistan irakien, un timide espoir de paix renaît

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Qhoshawi, un habitant du village de Sergelé, depuis le toit de sa maison, montre la base militaire turque la plus proche, dans la montagne Matin.
Qhoshawi, un habitant du village de Sergelé, depuis le toit de sa maison, montre la base militaire turque la plus proche, dans la montagne Matin. Marion Fontenille
Dans la province montagneuse de Dohuk, au nord du Kurdistan irakien, les villageois vivent depuis des années au rythme des bombardements et des affrontements entre l’armée turque et le PKK. L’annonce de la dissolution de la guérilla kurde, après des décennies de lutte armée, ravive l’espoir de voir enfin la guerre s’éloigner de leurs vallées.

Presque malgré eux, les regards scrutent en permanence le ciel ou se perdent dans la montagne. Habitude ou anticipation d’un signe annonciateur d’un bombardement… Selon un rapport de Community Peacemaker Teams (CPT), une ONG qui accompagne des communautés affectées par la violence, au moins 616 bombardements et attaques d’hélicoptères ont eu lieu depuis le début de l’année sur le territoire du Kurdistan irakien. Le district d’Amedi, à lui seul, a représenté 92 % des frappes et attaques recensées au mois d’avril dernier. Rien que le week-end dernier, une vingtaine de frappes ont été encore dénombrées dans cette zone.

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