C’est devenu une habitude. Loin des files d’attente qui saturent les supermarchés à la sortie du boulot, Benoît patiente au pied de son immeuble. Téléphone à la main, il observe son coursier arriver. Deux minutes plus tard, ses courses sont terminées. Des conserves de sardines, quelques paquets de pâtes, de l’origan, de l’ail et de la sauce tomate pour l’assaisonnement, des cookies pour une touche sucrée, le colis qu’il déballe ressemble à s’y méprendre aux caddies que remplissent les clients dans le magasin au bout de la rue.
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