Analyse

Gaspillage alimentaire : la France en avance dans les textes, en retard dans les faits

Article réservé à nos abonnés.
Ce supermarché anti gaspi au Pouliguen, en Loire-Atlantique (44), propose des produits à dates courtes, en surstock ou présentant des défauts physiques n'empêchant pas la consommation, comme des légumes "moches".
Ce supermarché anti gaspi au Pouliguen, en Loire-Atlantique (44), propose des produits à dates courtes, en surstock ou présentant des défauts physiques n'empêchant pas la consommation, comme des légumes "moches". Thomas Louapre / Divergence
Environ dix ans après la loi contre le gaspillage alimentaire, les initiatives des associations et entreprises se multiplient. Mais les résultats peinent à suivre : les Français continuent de jeter beaucoup, surtout chez eux, les foyers restant les premiers gaspilleurs du pays.

C’est devenu une habitude. Loin des files d’attente qui saturent les supermarchés à la sortie du boulot, Benoît patiente au pied de son immeuble. Téléphone à la main, il observe son coursier arriver. Deux minutes plus tard, ses courses sont terminées. Des conserves de sardines, quelques paquets de pâtes, de l’origan, de l’ail et de la sauce tomate pour l’assaisonnement, des cookies pour une touche sucrée, le colis qu’il déballe ressemble à s’y méprendre aux caddies que remplissent les clients dans le magasin au bout de la rue.

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?