Face au risque d’un désengagement américain en Europe, Emmanuel Macron et le premier ministre britannique, Keir Starmer, ont fait jeudi 10 juillet une série d’annonces visant à renforcer leur coopération militaire. Au même moment, à Rome, la « coalition des volontaires » a réaffirmé son soutien à Kiev.
Moscou multiplie les attaques de drones sur l’Ukraine. Une nouvelle stratégie rendue possible grâce à son complexe militaro-industriel comme celui d’Alabuga, où Moscou perfectionne le savoir-faire iranien.
La crue soudaine du fleuve Guadalupe a surpris les Texans du comté de Kerr, faisant près d’une soixantaine de morts dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi les victimes, de nombreuses jeunes filles séjournant dans un camp de vacances. Changement climatique et impréparation humaine se sont conjugués dans cette catastrophe qui endeuille tout le pays.
Lors de leur sommet à La Haye, les 24 et 25 juin derniers, les alliés n’ont rien refusé au président américain, et sur la forme et sur le fond. Et s’il s’agissait d’une manœuvre dont l’objectif principal était de pousser Donald Trump à rester au sein de l’Alliance atlantique, quitte à prendre des mesures qui n’engagent que ceux qui les écoutent ?
La 11e brigade parachutiste vient d’ouvrir son premier centre de formation pour intégrer dans sa doctrine cette arme redoutable des combats d’infanterie en Ukraine.
À la demande de Donald Trump, les pays membres de l’Alliance atlantique doivent s’engager, lors du sommet de La Haye, mardi 24 juin, à consacrer 5 % de leur PIB à la défense. Une position à laquelle se sont ralliés même les plus réticents grâce à des aménagements.
Jean-Marie Collin, directeur France de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican), association lauréate du prix Nobel de la paix, met en garde contre les conséquences dramatiques des frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, depuis vendredi 13 juin.
Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour qualifier la guerre menée par Israël à Gaza de « génocide ». Les historiens Henry Laurens (1) et Jacques Semelin (2) nous éclairent sur ce débat sensible en cours. Le Collège de France à Paris a organisé ce vendredi 13 juin un colloque intitulé « Génocide. Droit et histoire du crime des crimes ».
La place occupée par les drones dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine est devenue centrale. Une révolution observée de près par la France qui tente de rattraper un retard considérable dans ce domaine.
Réunis à Bruxelles, jeudi 5 juin, les ministres européens et canadien de la défense de l’Alliance atlantique se préparent à adopter un nouveau plan d’investissement dans leur défense. En ligne de mire, la volonté d’y consacrer désormais 5 % de leur PIB, comme l’exige le président américain Donald Trump.
Des pièces de munitions fabriquées par l’entreprise française de défense Eurolinks et destinées à Israël sont bloquées sur le port de Marseille-Fos. Les dockers ne veulent pas les embarquer pour ne pas « participer au génocide en cours orchestré par le gouvernement israélien ».
Après avoir déclenché d’âpres débats et une procédure à la Cour internationale de justice, le terme de « génocide » est en train de s’imposer dans la condamnation de la guerre menée par Israël à Gaza. Comment est défini un génocide ? Des actions juridiques et un débat sur l’intention génocidaire d’Israël sont en cours.
Dans la nuit du 6 au 7 mai dernier, entre 130 et 150 avions de guerre ont été engagés par l’Inde et le Pakistan dans un combat de haute intensité et une guerre de l’information rarement vus au XXIe siècle.
Deux jours après les pourparlers de paix d’Istanbul, le président russe a affirmé vouloir éliminer les causes du conflit. Il devrait avoir Donald Trump au téléphone, ce lundi 19 mai 2025.
La délégation russe pour les négociations avec l’Ukraine qui ont lieu depuis le jeudi 15 mai à Istanbul est dirigée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, un idéologue du roman national révisionniste, peu favorable aux compromis, qui ne cesse de répéter que les peuples russe et ukrainien ne font qu’un.
L’ancien président socialiste n’a pas été l’anticolonialiste qu’il prétendait être, conclut une équipe de spécialistes dirigée par Pascal Blanchard et Nicolas Bancel, dans une somme implacable. À la différence de son ancien premier ministre Michel Rocard, ce que montre Vincent Duclert.
Pour la première fois depuis le printemps 2022, Moscou et Kiev doivent entamer, jeudi 15 mai en Turquie, des discussions directes pour avancer vers un possible règlement du conflit. Washington multiplie les pressions sur les deux parties pour tenter d’arracher un règlement rapide de cette guerre, une promesse de campagne de Donald Trump.
Elle était la femme la plus puissante du Rwanda avant le génocide perpétré contre les Tutsis, il y a tout juste trente ans. Elle est considérée comme ayant été au cœur du régime génocidaire. Agathe Habyarimana vit aujourd’hui en France. La Croix L’Hebdo a voulu enquêter sur l’énigme de cette femme, en allant rencontrer ceux qui la connaissent et ceux qui l’ont connue, d’Évry où elle habite, jusque dans son ancien fief, dans l’extrême nord du Rwanda.
Sur le champ de bataille, dans le commandement, la fabrique des armes, l’intelligence artificielle est partout, révolutionnant la pratique de la guerre. Loin d’être toujours fiables, ces algorithmes tendent à s’émanciper du contrôle humain.
Ces deux pays qui s’affrontent militairement depuis le mardi 6 mai sont aussi des puissances nucléaires. Que sait-on de leur arsenal atomique, de leur doctrine et faut-il craindre qu’ils l’utilisent ?
Pour le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Pierre Schill, les commémorations du 8 mai 1945 sont l’occasion de faire nation dans un contexte de grande incertitude. L’armée de terre s’entraîne pour faire face à un conflit de haute intensité aux côtés de ses alliés.
Jean-Marc Lavergne a été l’un des deux seuls magistrats français retenus par l’ONU pour participer aux procès des Khmers rouges à Phnom Penh, pendant dix ans, faisant face à l’un des plus grands crimes du XXe siècle. Cinquante ans après l’arrivée des Khmers rouges, il revient sur ces audiences hors norme.
Une nouvelle attaque de missiles a frappé l’Ukraine, ce dimanche 6 avril. La veille, le président Volodymyr Zelensky regrettait la faible réaction des États-Unis face à la frappe meurtrière russe de vendredi. Et se félicitait de la venue des chefs d’état-major français et britannique à Kiev pour avancer sur le déploiement possible d’un contingent européen en Ukraine.
Le spécialiste du nazisme Johann Chapoutot propose un essai stimulant sur l’assassinat de la République de Weimar, à l’écho contemporain glaçant.
En visite à Kiev ce vendredi 4 avril, les chefs militaires de ces deux pays sont étroitement unis pour assurer les garanties de sécurité pour l’Ukraine en cas de cessez-le-feu. Cela pourrait passer par le déploiement de troupes, en s’appuyant sur la Force expéditionnaire conjointe, opérationnelle depuis 2016.
Selon le chercheur de l’Institut Montaigne, la décision d’augmenter les droits de douane va surtout tendre les relations entre les États-Unis et l’Europe, minant l’unité du bloc occidental.
L’appel au réarmement en France et en Europe en raison de la menace représentée par Vladimir Poutine est loin de faire l’unanimité chez les catholiques. Certains s’y opposent par pacifisme, d’autres par sympathie pour Moscou, quand les plus indécis, face au dilemme, préfèrent parfois se détourner de l’actualité.
Pour le général Christophe de la Chapelle, délégué aux réserves de l’armée de terre, il n’y a pas de pénurie dans le recrutement. Dans le système français, la réserve est totalement intégrée dans l’armée, à toutes les fonctions et à tous les échelons.
Les forces françaises disposent de matériel dans presque tous les domaines, mais en petites quantités. Passage en revue de ce qu’elles ont et de ce qui manque pour faire face à un conflit armé de haute intensité.
Cette réunion, annoncée par le président français lors de son allocution télévisée du 5 mars, vise à rassembler mardi 11 mars les alliés européens de l’Ukraine en vue d’étudier un plan de paix et l’opération militaire qui devra le garantir. En parallèle, une attaque massive de drone attribuée à Kiev a visé Moscou.
Une figure du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda a été remise à Kigali par le M23, le groupe armé congolais soutenu par le Rwanda qui vient de conquérir Goma et Bukavu, dans l’est de la RD-Congo. Numéro deux des FDLR, milice fondée par d’anciens génocidaires, cet homme aurait sévi à Butare et tué, entre autres, la dernière reine du Rwanda.
Pour les autorités françaises, Moscou pourrait envahir militairement d’autres pays européens après l’Ukraine. La confrontation avec l’Europe a bien commencé, mais, pour l’heure, par d’autres moyens que militaires. Et demain ?
À la veille d’un sommet crucial sur la défense européenne, le président français a pris la parole à 20 heures pour évoquer la menace que fait peser la Russie sur l’Europe et les efforts que le pays va devoir consentir avec ses partenaires européens pour consolider significativement sa sécurité.
Depuis le début de la guerre, les livraisons d’armes des États-Unis ont représenté un soutien considérable pour l’Ukraine. Leur suspension ne devrait pas changer immédiatement le rapport de force sur la ligne de front. Mais pour combien de temps ?
En déclarant être favorable au dialogue sur une dissuasion nucléaire à l’échelle européenne, le président français a créé la surprise, mais aussi l’émoi. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il en parle et surtout, cette perspective est inscrite dans la doctrine nucléaire française, à certaines conditions.
Cette brigade, en partie équipée par la France et marquée par des déboires au début de son déploiement, est engagée dans la bataille la plus intense de toute la ligne de front, à Pokrovsk, dans le Donbass. Reportage parmi ces soldats qui se battent sous la bannière d’une reine des Francs.
Les délégations russe et américaine ont tenu, mardi 18 février, à Riyad, une première série de pourparlers en vue de préparer une possible rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Au menu de ce rendez-vous, l’Ukraine, l’Otan, les sanctions économiques et le Proche-Orient. Sous le regard attentif de Pékin.
L’Europe se retrouve seule face à la perspective d’envoyer des soldats en Ukraine pour garantir sa sécurité, face à l’armée russe. Cette option est loin de faire l’unanimité.
Alors que s’ouvre vendredi 14 février la conférence de Munich sur la sécurité, les Européens tâchent d’accorder leurs positions pour que le « règlement » du conflit ukrainien voulu par Donald Trump ne se fasse pas à leur détriment. Et réfléchissent aux moyens de renforcer les capacités et l’industrie militaires européennes à plus long terme.
La guerre dans l’est de l’Ukraine mêle bataille de tranchées et haute technologie. Les combats y sont impitoyables, et les soldats, de tous âges. Reportage sur la ligne de front, dans la région de Pokrovsk et de Kramatorsk.
Le président Donald Trump a annoncé samedi 1er février que des frappes aériennes américaines avaient touché la branche somalienne de ce groupe djihadiste. Parmi les cibles recherchées par Washington, Abdulqadir Mumin.
À la suite d’une série de sabotages suspects, les pays de l’Otan ont mis en place des patrouilles en mer Baltique pour surveiller l’activité des navires russes, suspectés de s’en prendre aux câbles sous-marins. Cette mer, bordée de pays qui appartiennent tous à l’Otan, reste stratégique pour la Russie.
Ukrainiens et Russes se battent âprement dans la forêt de Serebryansky, dans le Donbass. Moscou veut y reprendre la ville de Lyman défendue par la 63e brigade ukrainienne. Cette ville, visée par les drones russes, abrite dans ses caves un hôpital de campagne où les blessés du front reçoivent les premiers soins.
Emmanuel Macron doit présenter ses vœux aux armées lundi 20 janvier. La France, soutient-il, doit se réarmer au plus vite pour être prête à affronter un conflit de haute intensité. Cependant, sans budget encore voté, l’année 2025 s’annonce incertaine pour sa défense.
Depuis 2022, une commission d’enquête britannique se penche sur les exactions qu’auraient commises les SAS en Afghanistan entre 2010 et 2013. Mercredi 8 janvier, elle a publié des témoignages accablants pour l’armée de Sa Majesté.
Le Sénégal et le Tchad ont vertement réagi aux propos d’Emmanuel Macron, prononcés lundi 6 janvier, à la conférence des ambassadeurs à Paris, sur la réorganisation du dispositif militaire français en Afrique. Depuis 2022, la présence des forces françaises se réduit comme peau de chagrin sur le continent.
Le premier ministre, François Bayrou, doit se rendre ce mardi 31 décembre dans le hub logistique aérien de La Réunion d’où l’aide d’urgence arrive et décolle pour Mayotte. Depuis le 14 décembre, 89 militaires sont engagés dans cette mission de secours hors norme.
À Mayotte, les professeurs ne savent pas ce que sont devenus la plupart de leurs élèves. Ils ont tenté de les contacter par message ou en se rendant dans leur quartier, mais ils n’en ont retrouvé qu’une petite partie. L’ampleur de la catastrophe leur fait redouter le pire.
À Kaweni, bidonville sur les hauteurs de Mamoudzou, les rescapés du cyclone Chido survivent en attendant d’être secourus. Une semaine après la catastrophe, l’aide arrive encore au compte-goutte sur l’archipel, miné par des déchirures ultraviolentes.
L’armée se déploie dans Mayotte et assure l’acheminement de l’aide aérienne. Les militaires découvrent une région complètement dévastée dans laquelle les habitants, la nuit tombée, tentent de vivre, aussi.
Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’intérieur, s’est rendu lundi 16 décembre à Mayotte pour faire un point sur les opérations de secours dans un département ravagé par le passage du cyclone Chido. L’État a notamment mobilisé l’armée pour faire face à cette crise majeure dont le bilan humain reste inconnu.
Le régime de terreur en Syrie a une racine nazie illustrée et symbolisée par le rôle tenu par le bras droit d’Adolf Eichmann auprès de Hafez Al Assad.
L’US Air Force frappe, depuis dimanche 8 décembre, les camps et les membres connus du groupe État islamique (EI) en Syrie. De son côté, Israël bombarde intensément les sites d’armements syriens pour éviter qu’ils ne tombent entre les mains de groupes terroristes.
Bien que la présence militaire française soit de plus en plus rejetée sur le continent, comme au Tchad et au Sénégal tout récemment, Paris s’obstine à la maintenir. Or, la France pourrait tirer bénéfice du retrait complet de ses troupes.
Voyager au Japon en compagnie d’Amélie Nothomb, gravir les sommets avec Premier de cordée, partir sur les traces d’Éluard, Yourcenar, ou Modiano… À l’approche des fêtes de fin d’année, La Croix vous propose une sélection d’ouvrages pour partir à la découverte de nouveaux horizons.
Les deux pays ont annoncé, jeudi 28 novembre, vouloir en finir avec les accords qui les lient à l’armée française. Un nouveau coup dur pour Paris dans sa relation conflictuelle avec les pays du continent. À terme, il pourrait ne rester que 200 soldats français en Afrique, en plus de ceux déployés à Djibouti.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou bénéficie d’une « immunité » qui « devra être prise en considération » en dépit du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), a estimé mercredi 27 novembre, le ministère français des Affaires étrangères. Pour Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch, en déclarant cela, la France se trompe dans son interprétation du Statut de Rome, le traité qui a créé la CPI.
Plusieurs pays européens seraient prêts à envoyer des troupes en Ukraine. Ces forces formeraient les militaires ukrainiens et garantiraient la sécurité de Kiev en cas d’accord de paix avec la Russie. Un engagement qui pourrait exposer leurs militaires à des affrontements armés avec la Russie.
Plusieurs pays européens se disent prêts à envoyer des troupes en Ukraine. Ces forces rempliraient des missions de formation et garantiraient la sécurité de Kiev, en cas d’accord de paix avec la Russie.
Une histoire intellectuelle brillante des métamorphoses des figures de l’humain par l’un des plus grands historiens français contemporains
L’envoyé personnel d’Emmanuel Macron pour l’Afrique, Jean-Marie Bockel, prépare la reconfiguration du dispositif militaire français sur le continent en visant à faire mieux avec moins. Si le contenu de son rapport, remis au chef de l’État fin octobre, reste confidentiel, l’ancien secrétaire d’État évoque déjà trois idées fortes.
Après des mois d’attente à Kiev, la Maison-Blanche a finalement autorisé, dimanche 17 novembre, l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles occidentaux. L’emploi de ces armes devrait cependant faire l’objet de restrictions géographiques, afin de ne pas provoquer d’escalade de la part de la Russie.
Dix jours après les agressions dont ont été victimes les supporteurs du club israélien du Maccabi Tel-Aviv, la capitale néerlandaise est toujours sous le choc. Un événement qui participe à fracturer profondément le pays au moment où l’extrême droite a le vent en poupe.
En visite à Jérusalem, le ministre français des affaires étrangères a refusé d’entrer dans un domaine appartenant à la France, en raison de la présence illégale de policiers israéliens sur le site. Une affaire qui en rappelle d’autres et qui s’inscrit dans un contexte de haute tension diplomatique entre les deux pays.
Le nouveau secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, affiche sa confiance en Donald Trump, bien que ce dernier n’ait cessé de critiquer l’Alliance atlantique. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le retour gagnant du candidat républicain à la Maison-Blanche va pousser l’Europe à investir davantage dans sa propre défense.
Dans son dernier essai Le Réveil stratégique. Essai sur la guerre permanente, Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer dresse un tableau complet des dangers qui nous guettent en cette période de reconfiguration brutale des rapports de forces dans le monde.
La France a engagé 700 de ses militaires dans la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Déployés dans le sud du Liban, ils sont pris dans la guerre qui oppose Israël au Hezbollah. Parmi leur mission, être le dernier recours du commandant de la Finul contre un ennemi qui attaquerait l’une de ses positions.
Débutée le 23 septembre, l’offensive israélienne contre le Hezbollah entame sa cinquième semaine et le bilan des affrontements approche les 1500 morts. Paris organise ce jeudi 24 octobre une conférence internationale en soutien à la population et à la souveraineté du Liban.
Alors que de nombreux établissements scolaires ont ouvert leurs portes aux déplacés des zones bombardées par l’armée israélienne, des miliciens du Hezbollah et d’Amal ont pris possession de certains établissements. Parmi ceux-ci, des écoles chrétiennes.
Le commerce des armes entre Paris et Tel-Aviv est opaque. Si l’on en croit les autorités françaises, ces livraisons sont modestes et ne concernent que la défense d’Israël. Ce que démentent des ONG et le site d’investigation Disclose.
Plus d’une trentaine de frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth, dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre. Les raids de l’aviation israélienne ne cessent de s’intensifier, annonçant peut-être une vaste offensive terrestre. La communauté internationale accélère l’évacuation de ses ressortissants.
Au deuxième jour de l’offensive terrestre lancée par l’armée israélienne dans le sud du Liban et quelques heures après une série de frappes dans la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah y a organisé une visite de presse dans l’un de ses fiefs dont il interdit l’accès, habituellement.
Entourés par des villages chiites du Hezbollah et d’Amal, qu’Israël bombarde depuis une semaine, des chrétiens sont coupés du monde dans le district de Jezzine. D’autres, un peu moins exposés, se mobilisent pour accueillir des déplacés.
Le chef du Hezbollah a été tué vendredi 27 septembre par une frappe israélienne d’une violence inégalée, entraînant l’exode et le désespoir des habitants de la banlieue sud de la capitale du Liban.
Depuis une semaine, Israël frappe intensément le Liban. Les enfants ne sont pas épargnés par cette guerre. La Croix est allée à la rencontre de ceux qui ont été pris dans les bombardements du sud du Liban.
Pour la seule journée de lundi, 558 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes, selon le dernier bilan des autorités libanaises. La violence et la peur s’étendent dans tout le pays. Pour les habitants de la capitale, le cauchemar est de retour.
Pour la seule journée de lundi, près de 500 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes. La violence et la peur s’étendent dans tout le pays. Pour les habitants de la capitale libanaise, la guerre fait son grand retour.
En décapitant sa force d’élite, en paralysant ses systèmes de transmission et en menant des bombardements massifs contre ses installations au sud du Liban, Israël a porté un coup sans précédent au Hezbollah libanais. Mais ce dernier dispose toujours d’une organisation armée bien plus puissante qu’à l’été 2006, lorsqu’il avait infligé un revers historique à Tsahal.
L’attaque aux bipeurs piégés qui a frappé des centaines de membres du Hezbollah, mardi 17 septembre, au Liban et en Syrie, met en lumière les nouveaux modes d’action mis en œuvre pour déstabiliser l’adversaire. L’utilisation de l’intelligence artificielle fait notamment planer de nouvelles menaces.
Du New York Times à El Pais, du Times au Der Spiegel, les grands médias internationaux suivent de près le procès de 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, droguée et livrée à eux par son mari. Ils soulignent l’horreur de cette affaire, le courage de cette femme et la dimension patriarcale de ce crime hors norme.
Les deux principaux alliés de Kiev sont sur le point de donner leur accord pour élargir l’usage de leurs armes contre la Russie. Un assouplissement demandé par l’Ukraine et qui fait suite à l’achat par la Russie de missiles iraniens.
Le Mali a acquis un nouveau lot de drones TB2, en janvier, pour combattre les groupes armés. Depuis la fin du mois d’août, ils frappent la région de Tinzaouatène, dans le nord du pays. Comme Bamako, une dizaine d’armées africaines se sont équipées du TB2. Les bavures qui leur sont attribuées se multiplient.
Thomas Deltombe exhume une facette méconnue du président socialiste : le partisan déterminé, dans les années 1950, de la présence française en Afrique.
Le président rwandais Paul Kagame a mis à la retraite ou licencié des centaines de militaires, dont des généraux. Plusieurs ont été sanctionnés pour des fautes graves.
Le bilan de l’assaut, samedi 24 août, de cette ville du centre-nord du pays s’alourdit de jour en jour. Jamais autant de civils n’ont été massacrés depuis le début de la crise, en 2015.
Selon l’armée malienne, l’attaque de drones de dimanche 25 août sur Tinzaouatène, dans le nord du Mali, n’a tué que des terroristes. Des sources locales évoquent une vingtaine de civils tués, dont 11 enfants.
Une attaque djihadiste aurait fait entre 100 et 200 morts dans la commune de Barsalogho, samedi 24 août. Incapable de contenir l’expansion des groupes armés, la junte au pouvoir ne livre aucune information sur l’état réel du conflit.
Le 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tiani renversait le président Mohamed Bazoum. Douze mois après, le pays a pris une direction politique et sécuritaire qui l’éloigne de la démocratie et qui l’enracine dans l’autoritarisme.
Dans un livre fouillé et documenté, le journaliste Maurin Picard revient sur la guerre secrète que la France a conduite dans cette province de l’ex-Congo belge au début des années 1960.
La trêve humanitaire annoncée par Washington, et prolongée de 15 jours entre l’armée congolaise et le M23, semblait tenir vendredi 19 juillet. Le soutien du Rwanda au mouvement rebelle joue un rôle central dans ce conflit, selon un dernier rapport de l’ONU.
La victoire du président sortant ne fait aucun doute à la présidentielle de ce lundi 15 juillet. Considéré comme l’auteur du « miracle rwandais », son bilan pour le développement du pays est plébiscité en dépit d’une gouvernance jugée brutale et liberticide par les ONG de défense des droits humains.
À l’occasion de la réception traditionnelle donnée par le ministère de la défense aux troupes appelées à défiler le 14 juillet, le président Emmanuel Macron s’est adressé aux armées, ce samedi 13 juillet. Parmi les grands sujets du moment, la reconfiguration de l’armée française en Afrique.
Réunis à Niamey au Niger, ce samedi 6 juillet, les trois chefs d’État putschistes du Sahel ont proclamé la création d’une confédération entre leurs pays. Cette organisation sous-régionale entend écrire un nouveau chapitre de l’histoire de l’Afrique.
Niamey accueille le premier sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce samedi 6 juillet. Crée en septembre 2023 par le Burkina Faso, le Mali et le Niger à la suite de leur rupture avec la France, cette alliance devrait se transformer en confédération.
Vingt-cinq militaires ont été condamnés à mort, mercredi 3 juillet, pour « fuite devant l’ennemi ». Un jugement prononcé alors que l’armée congolaise est sévèrement bousculée par les rebelles du M23 dans l’est du pays et que le moratoire sur la peine de mort a été levé par Kinshasa au mois de mars.
La rébellion armée soutenue par le Rwanda vient de s’emparer de villes clés du territoire de Lubero. Elle est désormais engagée sur trois grands axes, élargissant depuis le mois de janvier son emprise dans le Nord-Kivu.
Emmanuel Macron envisage d’envoyer une coalition d’instructeurs européens sur le sol ukrainien. Attendu par Kiev, ce projet est déjà avancé, bien qu’il ne fasse pas l’unanimité des Européens, qui craignent une escalade avec la Russie.
À trois jours des élections européennes, le président de la République a demandé aux Français d’aller voter et de faire barrage à l’extrême droite. Dans les journaux télévisés de France 2 et TFI jeudi 6 juin, Emmanuel Macron a aussi précisé que la France fournira des avions Mirage à l’Ukraine et formera les pilotes.
La guerre en Ukraine est au cœur des commémorations du Débarquement en Normandie. La France veut en faire une occasion de mobiliser les esprits contre la Russie et d’annoncer l’envoi d’instructeurs sur le sol ukrainien.
Dans son rapport publié lundi 3 juin sur les crises les plus négligées dans le monde, l’ONG Norwegian Refugee Council (1) évoque le Cameroun. Le pays est frappé par deux conflits qui ne font pas la une de l’actualité.
En obtenant 40 % des suffrages exprimés, le parti de Nelson Mandela n’a plus la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Son piètre bilan et la concurrence de partis dissidents expliquent ce mauvais résultat, qui l’oblige à constituer une coalition pour gouverner.
Les États-Unis et l’Allemagne autorisent désormais l’Ukraine à utiliser leurs armes pour frapper des cibles sur le territoire russe. La dégradation de la situation sécuritaire de Kharkiv a poussé ces deux pays dans cette voie. Une décision attendue par l’Otan et déjà prise par plusieurs pays européens.
L’élection de Mahamat Idriss Déby Itno dès le premier tour de la présidentielle au Tchad, jeudi 9 mai, suscite des doutes. Mais l’opposition n’a pas de marge de manœuvre, tandis que la position française sur place apparaît de plus en plus fragile.
Dominique Lurcel met en scène le texte de Jean Hatzfeld consacré à la parole des tueurs du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda, en 1994. Une représentation qui plonge le spectateur dans une réalité sidérante, à voir jusqu’au 12 mai.
À l’occasion de la visite de Xi Jinping en France lundi 6 et mardi 7 mai, Paris espère infléchir la position de neutralité affichée par la Chine dans la guerre en Ukraine. Depuis le début de cette crise, Paris a appelé à de multiples reprises Pékin à jouer de son influence auprès de Moscou. En vain. Certaines voix, tel le candidat socialiste aux européennes Raphaël Glucksmann, reprochent à l’exécutif une forme de naïveté par rapport à la Chine.
Appelée ce 6 mai à élire son prochain président, la société reste profondément divisée au Tchad. Conflits communautaires, captation du pouvoir par un clan, pression sécuritaire, les facteurs qui fragilisent l’unité sont nombreux.
La Cour pénale spéciale de Bangui a annoncé mardi 30 avril poursuivre l’ex-président centrafricain François Bozizé pour « crimes contre l’humanité », et demande à la Guinée-Bissau où il s’est réfugié, de l’extrader.
Face à l’ingérence du Rwanda dans l’est de la RD-Congo, Félix Tshisekedi a reçu l’appui d’Emmanuel Macron, mardi 30 avril, lors de sa visite à Paris. La position de la France dans cette région du monde s’apparente à celle d’un équilibriste, en raison de son histoire et de son positionnement actuel.
Les Togolais élisent ce lundi 29 avril leurs députés et leurs conseillers régionaux dans un climat social tendu en raison de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui garantit la mainmise du parti présidentiel. La famille de l’actuel chef de l’État Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 1967, est accusée par l’opposition de vouloir diriger le Togo indéfiniment.
Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi 22 à mardi 23 avril le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. L’arrivée de ces migrants est perçue positivement au Rwanda, qui en escompte de multiples bénéfices, notamment sur les plans financier et social.
Paris organise une conférence sur le Soudan, ce 15 avril, pour mobiliser la communauté internationale sur le drame humanitaire que connaît ce pays en guerre depuis un an. La situation sur le terrain ne cesse de s’aggraver.
Trois ans après avoir rendu son rapport sur le rôle de la France au Rwanda, l’historien Vincent Duclert revient sur le sujet dans un livre destiné à éclairer le plus grand nombre sur la « responsabilité lourde et accablante » de notre pays dans le génocide des Tutsis.
Dans ce documentaire, diffusé mercredi 10 avril à 00 h 35 sur Arte, et disponible sur arte.tv jusqu’au 8 mai, Bernard Bellefroid a cherché à savoir ce qui était arrivé à trois jeunes enfants Tutsis, tués trente ans auparavant.
Dans une vidéo diffusée dimanche 7 avril à l’occasion de la 30e commémoration du génocide des Tutsis, le président français n’a pas repris les paroles sur la responsabilité de la France que l’Élysée lui avait attribuées jeudi.
Il y a trente ans, un million de Tutsis étaient exterminés en trois mois au Rwanda. Le dernier génocide du XXe siècle a été d’une fulgurance inouïe. Deux documentaires d’une grande force lui sont consacrés cette semaine, le premier diffusé dimanche 7 avril à 21 heures sur France 5 (également visible en replay sur france.tv), le second mercredi 10 avril à 0 h 35 sur Arte.
Les nouvelles dramatiques qui proviennent du Kivu voisin rappellent aux yeux de beaucoup de Rwandais la persécution anti-Tutsis du temps du génocide. À l’effroi, s’ajoute une inquiétude pour la stabilité de la société rwandaise.
Écrire, mettre en scène, danser, représenter… La création artistique est vivante au Rwanda, comme l’illustre la première édition de la Triennale d’art qui s’est tenue en février à Kigali. Les artistes, qu’ils soient nés avant ou après 1994, restent profondément marqués par le génocide, même lorsqu’ils s’en défendent.
Maryse Condé, autrice d’une vingtaine de livres et Prix Nobel de littérature « alternatif » en 2018, est morte dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril, a indiqué son mari. Figure de la littérature francophone, elle a exploré dans son œuvre le colonialisme et le chaos postcolonial. La Croix l’avait rencontré chez elle en 2019.
À 44 ans, le candidat panafricaniste a remporté le scrutin présidentiel du 24 mars, a reconnu son principal concurrent, lundi 25 mars. Le nouveau président du Sénégal a été élu sur un programme de rupture.
État de la démocratie, migration de la jeunesse, surpêche, relation avec la France, les enjeux du scrutin sont nombreux pour le pays le plus stable d’Afrique de l’Ouest.
La junte nigérienne dénonce la présence militaire américaine sur son sol, la jugeant illégale. L’avenir du dispositif militaire coûteux mis en place par les États-Unis est compté, au grand profit de la Russie.
La délégation américaine conduite par la sous-secrétaire d’État responsable de l’Afrique a trouvé porte close au palais présidentiel. Le nouvel homme fort du Niger a refusé de la recevoir, obligeant la délégation à repartir jeudi 14 mars au soir, sans garantie pour l’avenir de la présence militaire américaine dans ce pays.
Alors que l’opération policière mandatée par l’ONU et assurée par Nairobi était sur le point de se déployer en Haïti, elle a été soudainement interrompue par les autorités kényanes. Une décision prise à la suite de la démission, lundi 11 mars, du premier ministre haïtien Ariel Henry.
Depuis janvier, le Cameroun vaccine massivement les jeunes enfants contre le paludisme, sous l’égide de l’OMS. Des opérations similaires sont prévues ces prochains mois dans une dizaine d’autres pays africains, soulevant l’espoir de progrès décisifs dans la lutte contre ce fléau.
La rébellion du M23 est repassée à l’offensive, depuis une semaine. Soutenue par le Rwanda, elle dispose d’un armement lourd. En face, l’armée congolaise et ses alliés tentent de contenir son avancée sur Goma, la capitale provinciale.
Les députés de la majorité, associés à ceux du parti de l’opposant Karim Wade, ont adopté, dans la nuit de lundi 5 à mardi 6 février, le projet de loi destiné à reporter l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Les réactions du Conseil constitutionnel et de la population sont incertaines.
En suspendant sine die l’élection présidentielle du 25 février, Macky Sall plonge le Sénégal dans une zone de haute turbulence. Les raisons invoquées pour justifier le report du scrutin peinent à convaincre.
Rescapée du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse place cette expérience au cœur de son œuvre littéraire. Dans son nouveau livre, Le Convoi, elle dénoue les fils de ce passé effrayant et nous aide à changer notre regard sur cette terrible tragédie humaine.
Au Soudan, les combats sont toujours aussi violents entre l’armée gouvernementale et les Forces de soutien rapide. La situation diplomatique est verrouillée tandis que la crise humanitaire s’aggrave.
Le président sortant a remporté l’élection du 14 janvier dès le premier tour avec 62,97 % des suffrages exprimés, a annoncé la commission électorale, mardi 16 janvier. Auteur d’un putsch en 1999 et élu président une première fois en 2002, Azali Assoumani manœuvre pour rester au pouvoir, quitte à enterrer la jeune démocratie comorienne.
Près de 340 000 électeurs sont appelés à se rendre aux urnes dimanche 14 janvier. La diaspora a été exclue du vote, les principaux leaders de l’opposition mis hors-jeu et le principe de la présidence tournante détourné par le président sortant et favori de l’élection, Azali Assoumani.
Dans son rapport mondial pour l’année 2023 paru ce jeudi 11 janvier, l’ONG Human Rights Watch examine les pratiques en matière de droits de l’homme dans près de 100 pays. Il pointe les contradictions des dirigeants mondiaux sur le sujet.
L’Afrique du Sud et Israël s’affrontent devant la Cour internationale de justice (CIJ), organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations unies, ce jeudi 11 janvier. Les Sud-Africains accusent l’État hébreu de commettre des « actes génocidaires » contre les Palestiniens de la bande de Gaza.
Le président sortant a été réélu haut la main, selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), lors du scrutin du 20 décembre 2023. Un résultat, annoncé ce dimanche 31 décembre, qui n’a rien de surprenant, tant le système électoral du plus grand pays francophone au monde est favorable au pouvoir en place.
La mission d’observation électorale des Églises catholique et protestante de République démocratique du Congo a constaté qu’un candidat se détache et a déploré « de nombreux cas d’irrégularités » lors des scrutins organisés la semaine dernière.
Près de 43 millions d’électeurs congolais sont appelés à voter, ce mercredi 20 décembre, pour les élections générales, dont la présidentielle. Candidat surprise pour ce scrutin, le Prix Nobel de la paix est passé assez inaperçu aux yeux des Congolais pendant la campagne présidentielle.
À une semaine des élections générales attendues mercredi 20 décembre, Kinshasa doit lever d’importants obstacles pour les organiser en temps et en heure : logistique, financier et sécuritaire. Le président sortant Félix Tshisekedi affronte les principales figures de l’opposition dont Martin Fayulu, le candidat malheureux de la présidentielle de 2018.
Moscou réorganise sa présence militaire sur le continent. La Russie lance une nouvelle structure armée pour prendre la succession du groupe Wagner, la société de mercenaires fondée par Evgueni Prigojine, mort brutalement en août dernier. Ce corps sera directement sous les ordres du ministère de la défense.
L’armée israélienne poursuit ses frappes sur la bande de Gaza. Le Hamas affirme qu’elles ont tué 240 personnes. Tel-Aviv a aussi visé la Syrie et la Cisjordanie. Le président américain Joe Biden s’apprête à condamner les violences des colons israéliens contre les Palestiniens tandis qu’Emmanuel Macron doit rencontrer dans la soirée l’émir du Qatar.
L’influente agence de notation S & P a laissé inchangée sa note financière de la France, AA avec perspective négative dans un contexte de taux d’intérêt élevés. Une bonne nouvelle pour l’économie française, explique à La Croix Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.
Les humanitaires mobilisés dans la bande de Gaza tirent le signal d’alarme après la rupture de la trêve entre Israël et le Hamas. Les derniers hôpitaux palestiniens en état de marche sont submergés par l’afflux des blessés.
La junte qui a pris le pouvoir au Niger l’été dernier met fin à sa coopération avec l’Union européenne pour le contrôle des migrations. Ce pays situé sur la route de l’Europe pour les Africains de l’Ouest cesse de poursuivre les passeurs et a libéré tous ceux qui étaient emprisonnés.
Selon les autorités, 31 personnes auraient été tuées depuis le début de l’année. Un bilan qui paraît clairement sous-évalué.
L’histoire récente montre que les enquêtes pour crimes de guerre dans le conflit israélo-palestinien n’aboutissent pas, qu’elles soient menées par des juridictions locales ou par des instances internationales.
Le président sortant de Madagascar a été déclaré vainqueur de la présidentielle dès le premier tour par la commission électorale. Cette victoire n’élude pas le rejet massif de ce scrutin par l’opposition et la majorité des électeurs.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est chargé d’accompagner la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens pendant la trêve qui doit s’achever lundi 27 novembre. Frédéric Joli, porte-parole du Comité, répond aux questions de La Croix.
Le président sortant George Weah a reconnu sa défaite à l’élection présidentielle dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest. Son challenger, Joseph Boakai, a six ans pour tenter de relancer l’économie du pays.
De l’ONU à l’Union européenne, les alarmes ne cessent de se multiplier sur les crimes attribués aux Forces de soutien rapide et leurs affiliés arabes commis contre le peuple des Massalits, dans l’ouest du Soudan.
La ville du nord du Mali, foyer de la rébellion touarègue, a été reprise par l’armée malienne et leurs alliés russes mardi 14 novembre. Cela faisait onze ans que la ville échappait à la juridiction de l’Etat malien. Kidal s’est vidée de ses habitants, tandis que Bamako se félicite de cette victoire.
Onze millions d’électeurs sont invités à voter à l’élection présidentielle ce jeudi 16 novembre. Malgré un bilan négatif, le président sortant Andry Rajoelina a de fortes chances de remporter le scrutin dès le premier tour dans un climat politique très tendu. Un couvre-feu a été imposé, à Antananarivo.
À 78 ans, l’ancien vice-président d’Ellen Johnson Sirleaf, au pouvoir de 2006 à 2018, espère bien battre George Weah au second tour de l’élection présidentielle, ce mardi 14 novembre.
Deux députés ont présenté mercredi 8 novembre à l’Assemblée nationale leur rapport parlementaire sur la France et ses anciennes colonies. Les deux députés proposent plusieurs pistes pour tenter de renouveler cette relation à l’heure où le climat antifrançais se durcit sur le continent.
À travers la rencontre de deux femmes que tout oppose, le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani montre les ravages du racisme dans son pays à la veille de l’indépendance du Soudan du Sud. Magnifiquement interprété, ce drame intime est une ode à l’amitié féminine et à l’émancipation possible.
Dans son nouveau film Goodbye Julia (1), le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani raconte l’amitié entre une femme musulmane arabe et sa domestique, une chrétienne du sud du pays, au moment où le Soudan du Sud accède à son indépendance. À cette occasion, le réalisateur livre son regard sur la guerre qui ravage son pays depuis tout juste six mois.
Un commando armé a libéré, samedi 4 novembre, quatre prévenus impliqués dans l’affaire du « massacre du 28 septembre », causant la mort de neuf personnes. Trois prisonniers ont réintégré leur cellule, dont l’ancien président Moussa Dadis Camara.
Depuis l’explosion de la guerre civile en avril dernier, les femmes du Soudan paient un lourd tribut à ce conflit invisible depuis l’Occident. Avec l’aide de l’Unicef, La Croix L’Hebdo s’est rendu dans les camps de réfugiés au Tchad pour rendre leur voix aux rescapées. Et ne pas les oublier.
Dans un roman passionnant publié mercredi 25 octobre, le grand reporter Pierre Lepidi explore le mystère des deux gendarmes tués à Kigali aux premiers jours du génocide des Tutsis, en avril 1994.
Emmanuel Macron est arrivé à Tel-Aviv ce mardi 24 octobre pour y rencontrer le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Une visite qui intervient plus de deux semaines après les attaques meurtrières du Hamas en Israël et le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. La position française est considérée par de nombreux observateurs comme plus pro-israélienne que par le passé.
La base de Tessalit, dans le nord du pays, a été évacuée par les Nations unies, samedi 21 octobre. Ce retrait se déroule sur fond de montée des tensions entre l’armée malienne, soutenue par les mercenaires de la société russe Wagner, et les Touaregs.
Le porte-parole de la junte au pouvoir au Niger a annoncé, dans la soirée du jeudi 19 octobre, que Mohamed Bazoum, le président déchu, avait essayé de s’évader. Il aurait tenté de fuir avec l’aide d’une puissance étrangère. Ses avocats réfutent « énergiquement » ces accusations.
Le continent ne réagit pas d’une seule voix à la guerre entre le Hamas et Israël. Alors que le Maghreb se mobilise en faveur des Palestiniens, une poignée de pays subsahariens a condamné l’attaque du Hamas, la majorité préférant rester neutre.
Une vingtaine de rescapés et des associations ont déposé une requête au tribunal administratif pour faire juger les « fautes lourdes » que l’État français aurait commises au Rwanda avant, pendant et après le génocide des Tutsis. Une plainte inédite.
Un peu plus de 2 millions de Libériens sont appelés à voter mardi 10 octobre pour élire leur prochain président. Parmi les candidats, le sortant George Weah, l’ancien attaquant vedette du PSG élu en 2017.
Les réactions internationales varient entre ceux qui soutiennent Israël, ceux qui soutiennent le Hamas, ceux qui sans soutenir formellement le Hamas condamnent Israël. Et ceux qui en appellent à une désescalade sans prendre parti.
Le célèbre gynécologue et Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, se lance dans la campagne présidentielle de la RD-Congo. Connu pour ses soins apportés aux femmes violées, il dénonce depuis des années l’impunité qui règne dans son pays.
Le président français a reçu mercredi 13 septembre les intervenants d’un colloque international consacré au génocide des Tutsis. Une réception surprise pendant laquelle il a rappelé son implication dans l’élucidation du rôle de la France au Rwanda.
Alors que le Soudan s’enfonce toujours plus dans la guerre, l’émissaire de l’ONU dans le pays, Volker Perthes, a remis sa démission jeudi 14 septembre. Son départ est perçu comme une victoire pour les deux généraux belligérants, dont il a contribué à documenter les exactions.
Les combats entre l’armée malienne et les groupes indépendantistes touaregs ont repris dans plusieurs localités du nord du pays. Une escalade de la violence qui enterre l’accord de paix de 2015.
Les juniors de l’équipe du Burundi de handball volatilisés en Croatie au mois d’août ont été retrouvés en Belgique. Ils y ont déposé une demande d’asile, fuyant l’un des pays les plus pauvres au monde.
Le seuil symbolique des 5 000 victimes tuées lors d’attaques terroristes a été franchi au Burkina Faso. Issues d’un putsch, les autorités ne parviennent pas à endiguer la progression des groupes djihadistes.
À un mois d’intervalle, le Niger et le Gabon ont connu un coup d’État qui a pris par surprise l’ancienne puissance coloniale française. La présence de la France sur le continent africain ne cesse de décroître. Un changement rapide et spectaculaire, malgré la volonté affichée par l’Élysée de redynamiser cette relation.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées par les forces de sécurité dans l’est du pays, le 30 août. Elles participaient à une manifestation contre l’ONU organisée par un groupe religieux local, Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations.
Au pouvoir depuis 1967, les Bongo père et fils ont marqué l’histoire du Gabon par une pratique non démocratique du pouvoir. Une longévité qui n’a pas profité aux Gabonais.
Avec le Gabon, c’est un pilier historique de la France en Afrique qui vacille. Une nouvelle fois, l’Élysée n’a rien vu venir dans l’une de ses anciennes colonies.
Leurs relations se sont considérablement détériorées depuis le coup d’État du 26 juillet. Alors que la junte nigérienne cible Paris, l’Élysée soutient l’option militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel. Une position de plus en plus isolée sur la scène internationale.
Alors que se tient l’élection présidentielle ce 26 août, la perspective d’assister au Gabon à une alternative démocratique est assez faible malgré une forte mobilisation de l’opposition. Le président sortant a l’habitude de verrouiller les résultats du scrutin comme avant lui son père, Omar Bongo.
L’homme d’affaires Evgueni Prigojine a trouvé la mort dans le crash de son jet privé mercredi soir. L’avenir de son groupe, présent dans de nombreuses activités en Russie et à l’étranger, est menacé. Les activités du groupe paramilitaire Wagner sur le continent africain devraient être reprises en main par le Kremlin.
Les gardes-frontières de l’Arabie saoudite sont accusés d’avoir éliminé des centaines de migrants éthiopiens, selon un rapport publié lundi 21 août par l’ONG Human Rights Watch.
Le chef du Kremlin devrait accueillir près de vingt chefs d’État les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg. Un sommet orchestré pour sortir la Russie de son isolement. Mais ses interlocuteurs attendent des actes, plus seulement des mots.
Kigali s’appuie sur l’excellence de sa force armée pour devenir un acteur sécuritaire de premier plan sur le continent. Des opérations de maintien de la paix de l’ONU aux interventions bilatérales, Kigali multiplie ses interventions. Et en tire des profits économiques et politiques substantiels.
Vladimir Poutine menace de ne pas prolonger l’Initiative sur les céréales en mer Noire, qui expire lundi 17 juillet à minuit. Pour le continent africain, cette décision aurait des conséquences dramatiques, s’inquiète l’ONU. En cas de suspension de cet accord, le président russe s’est engagé à fournir tout de même des céréales à l’Afrique.
Le procureur Karim Khan a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les crimes de guerre commis dans l’ouest du Soudan. Les civils sont les premières victimes du conflit ultra-violent qui oppose deux généraux et leurs forces armées depuis trois mois.
Le président Ebrahim Raïssi commence ce mercredi 12 juillet un voyage de trois jours sur le continent africain avec, au programme, le Kenya, l’Ouganda et le Zimbabwe. Téhéran cherche à densifier ses relations économiques et politiques en Afrique.
Le président sortant Ali Bongo brigue un troisième mandat consécutif à la tête du pays lors de l’élection du 26 août prochain. Sa famille dirige le Gabon depuis plus d’un demi-siècle.
L’ancien ministre a été débouté jeudi 6 juillet de la plainte pour diffamation qu’il avait déposé contre l’ancienne humanitaire Annie Faure, au sujet de son rôle dans le génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. Constatant qu’elle était de bonne foi, le tribunal l’a relaxée.
Le retrait du chef de l’État de la course à la présidentielle laisse la majorité sans champion évident. Les noms de plusieurs personnalités du régime circulent déjà. Ce retrait a aussi des conséquences pour l’opposition.
Les forces de sécurité, les milices et les séparatistes commettent des crimes dans le Cameroun anglophone, alerte l’ONG de défense des droits humains dans un rapport publié ce mardi 4 juillet.
Jeudi 29 juin, le Conseil supérieur de la communication a suspendu au Burkina Faso la chaîne d’information LCI pour trois mois. Il reproche à une journaliste d’avoir évoqué les violences déchirant le Burkina Faso, et a qualifié ses propos d’« allégations » et d’« insinuations malveillantes ».
Après plusieurs mois de fortes tensions, les autorités de Bamako ont demandé formellement à l’ONU de mettre fin à sa mission au Mali, après dix ans de présence sur le terrain. Le retrait doit être acté par le Conseil de sécurité des Nations unies ce vendredi 30 juin.
Un an après le départ des soldats français de l’opération Barkhane, la région de Ménaka est passée sous le contrôle de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Malgré le soutien du groupe paramilitaire russe Wagner, l’armée malienne ne semble pas en mesure d’assurer la sécurité. Également présents dans la ville, les casques bleus tentent d’apaiser les tensions, mais leur mandat arrive à terme le 30 juin.
Le 7 juin, le responsable des opérations de maintien de la paix à l’ONU a confié que celle-ci étudie comment retirer la Monusco « le plus rapidement possible ». La présence des Casques bleus n’est plus souhaitée par les autorités congolaises. Un départ à haut risque pour les populations.
Depuis le début des violences entre les partisans d’Ousmane Sonko et les forces de l’ordre, jeudi 1er juin, le gouvernement a pris une série de mesures pour limiter l’accès aux réseaux sociaux. L’opposant est connu pour sa grande maîtrise de la communication numérique, un savoir-faire à l’origine de son succès.
Le rival de Macky Sall s’est fait connaître en dénonçant les fraudes financières attribuées au clan présidentiel. Mais son parcours est entaché par des affaires judiciaires. Ce jeudi 1er juin, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».
Après presque sept semaines de guerre, les différentes négociations entreprises par la communauté internationale n’ont aucun effet sur le terrain. Les combats continuent, engendrant une crise humanitaire catastrophique.
Alors que le conflit est entré dans son deuxième mois et que l’attention se concentre sur la situation dans la capitale, Khartoum, les combats font aussi rage dans l’ouest du pays. Notamment à El-Geneina, la capitale du Darfour-Occidental.
Le journaliste Olivier Dubois, enlevé au Mali en 2021 et libéré en mars, aurait été instrumentalisé par l’armée française pour atteindre un chef djihadiste, affirment dans une enquête Le Monde, Libération, RFI et TV5 Monde. Dans le Sahel, le renseignement militaire a joué un rôle clé dans la traque des chefs djihadistes.
Des Congolais associés aux Tutsis sont victimes d’agressions répétées dans l’est de la RD-Congo. Plusieurs observateurs s’en inquiètent, dans un contexte préélectoral et de violence armée généralisée dans le Kivu.
Dans un rapport rendu public vendredi 12 mai, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a accusé l’armée malienne et ses auxiliaires étrangers d’avoir tué 500 civils à Moura, à la fin du mois de mars 2022. Les mercenaires de la société russe Wagner sont soupçonnés d’avoir participé à ce massacre.
Les combats font toujours rage au Soudan, où l’armée et les paramilitaires ne respectent ni les trêves ni les négociations pour une sortie de crise. Dans la nuit de jeudi 11 mai au vendredi 12 mai, ils se sont engagés à créer des couloirs humanitaires. Mais depuis le 15 avril, ils n’ont respecté aucun de leurs engagements.
Les inondations et glissements de terrain provoqués par les fortes pluies du jeudi 4 mai dans l’est de la République démocratique du Congo ont tué au moins 400 personnes, selon le dernier bilan disponible lundi 8 mai. Des centaines de personnes sont toujours portées disparues.
