Chronique

« Tourner en ridicule le prénom et les diplômes de Jordan Bardella, c’est paver la route du populisme »

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Marie Grand, professeure de philosophie et directrice du Collège supérieur de Lyon.
Marie Grand, professeure de philosophie et directrice du Collège supérieur de Lyon. Collège supérieur de Lyon
Dans sa chronique, Marie Grand dénonce le mépris de classe qui subsiste autour de la figure du « beauf » en s’appuyant sur l’essai de Rose Lamy « Ascendant beauf » (Seuil, 2025). Ne pas avoir le bon diplôme ou le bon prénom semble être une forme de discrimination acceptable qui alimente les réactions populistes.

« Mais vous vous rendez compte ? Y a moyen qu’un jour en France y ait un président qui s’appelle Jordan (Bardella)… Moi je l’imagine à rivaliser en roue arrière, chaussettes-claquettes, coupe mulet… Premier ministre, Kévin, ministre de la culture, Kimberley (…) Qui sont ces gens ? » La séquence humoristique date d’avril 2024, elle est signée France Inter (« Le Grand dimanche soir »). Visiblement, ne pas avoir le bon prénom, les bons goûts ou les bons diplômes autorise le mépris de classe.

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