Grippe aviaire, la difficile lutte contre l’épizootie

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A Belloc-Saint-Clamens, dans le sud-ouest de la France, un éleveur s’apprête à abattre ses canards, le 6 janvier 2017.
A Belloc-Saint-Clamens, dans le sud-ouest de la France, un éleveur s’apprête à abattre ses canards, le 6 janvier 2017. Remy Gabalda / AFP
Face à un virus très agressif, les autorités vétérinaires n’ont pas beaucoup d’autres solutions que l’abattage des volatiles. En attendant la mise au point d’un vaccin spécifique aux canards et aux oies.

En France, au moins 300 000 palmipèdes ont été abattus dès le 5 janvier, 800 000 à 1 million le seront au 20 janvier… Ces abattages concernent des animaux infectés bien sûr, mais sont aussi des « abattages préventifs massifs » de volailles vivant en périphérie. Est-ce une crise exceptionnelle ? Non, répond Monique Eloit, vétérinaire et directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). « Il y a plus de cas déclarés qu’en 2015-2016, mais on ne va pas vers une flambée exponentielle de l’épidémie. »

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